Le voisinage du quartier général de l’ex-candidat de la coalition Idy4président à la présidentielle a retrouvé sa quiétude et ses activités après plusieurs semaines de désagréments causés par la campagne électorale du premier tour de cette élection, a constaté l’APS, vendredi.
En cette journée ensoleillée, l’endroit, situé sur l’une des voies de l’ancienne piste de l’aviation, tout comme ses alentours où les activités habituelles reprennent peu à peu leurs droits, affiche un calme plat.
Loin de l’ambiance festive et grouillante de la campagne électorale du premier tour, le quartier, mis à part quelques passants, est presque désert.
Le parking d’un concessionnaire, situé juste en face du bâtiment aujourd’hui quasi vide, expose à nouveau ses véhicules qui avaient été déplacés et mis en lieu sûr durant toute la période de la campagne électorale.
‘’On avait tout vidé, il ne restait plus aucun véhicule ici, car les premiers jours il y avait des militants et des véhicules jusque devant notre garage. Et les gens ne se gênaient pas pour s’asseoir ou strier les voitures neuves’’, explique un jeune homme tout en continuant à nettoyer une luxueuse berline blanche.
‘’Comme il y avait une tension vive pendant la campagne et qu’on ne savait pas ce qui pourrait advenir, le patron avait décidé de cacher ailleurs toutes les voitures pour les sécuriser’’, ajoute-t-il, soulignant qu’il passait ses journées à se tourner les pouces.
La violence qui a émaillé la campagne électorale a rendu les abords des permanences politiques peu fréquentables, relève pour sa part un gargotier établi en face du quartier général.
Serigne Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a ouvert sa ‘’cabane’’ en fer qui fait office de restaurant en 2006.
Une table recouverte d’un tapis placé au milieu et quatre bancs sur lesquels sont assis des clients servent de mobilier pour la gargote.
Jeune marié, il ne cache point l’inquiétude qui l’a habité ainsi que ses parents qui, selon lui, insistaient pour son retour au village le temps de l’élection.
‘’Tous mes parents appelaient pour nous prier de rentrer car la situation était tendue et le décompte des morts et des nombreux blessés n’arrangeait pas les choses’’, raconte-t-il, indiquant que certains avaient même évacué une partie de leur famille.
Même s’il reconnaît avec le recul qu’il y a eu plus de peur que de mal, il admet avoir tiré profit de la situation en doublant tous les jours son chiffre d’affaire.
‘’C’est normal car les lieux ne désemplissaient pas et les gens ne peuvent pas rester toute la journée sans manger. Alors ils venaient se restaurer’’, se réjouit-il non sans dénoncer les resquilleurs qui, profitant de l’affluence, mangeaient sans bourse délier.
Même si la campagne pour le deuxième tour a démarré depuis trois jours, les deux jeunes se réjouissent aujourd’hui du calme qui règne sur le quartier et sur le pays en général.
Ils demandent aux politiciens et à leurs militants de cultiver la paix pour aider les populations à vaquer tranquillement à leurs occupations.
En cette journée ensoleillée, l’endroit, situé sur l’une des voies de l’ancienne piste de l’aviation, tout comme ses alentours où les activités habituelles reprennent peu à peu leurs droits, affiche un calme plat.
Loin de l’ambiance festive et grouillante de la campagne électorale du premier tour, le quartier, mis à part quelques passants, est presque désert.
Le parking d’un concessionnaire, situé juste en face du bâtiment aujourd’hui quasi vide, expose à nouveau ses véhicules qui avaient été déplacés et mis en lieu sûr durant toute la période de la campagne électorale.
‘’On avait tout vidé, il ne restait plus aucun véhicule ici, car les premiers jours il y avait des militants et des véhicules jusque devant notre garage. Et les gens ne se gênaient pas pour s’asseoir ou strier les voitures neuves’’, explique un jeune homme tout en continuant à nettoyer une luxueuse berline blanche.
‘’Comme il y avait une tension vive pendant la campagne et qu’on ne savait pas ce qui pourrait advenir, le patron avait décidé de cacher ailleurs toutes les voitures pour les sécuriser’’, ajoute-t-il, soulignant qu’il passait ses journées à se tourner les pouces.
La violence qui a émaillé la campagne électorale a rendu les abords des permanences politiques peu fréquentables, relève pour sa part un gargotier établi en face du quartier général.
Serigne Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a ouvert sa ‘’cabane’’ en fer qui fait office de restaurant en 2006.
Une table recouverte d’un tapis placé au milieu et quatre bancs sur lesquels sont assis des clients servent de mobilier pour la gargote.
Jeune marié, il ne cache point l’inquiétude qui l’a habité ainsi que ses parents qui, selon lui, insistaient pour son retour au village le temps de l’élection.
‘’Tous mes parents appelaient pour nous prier de rentrer car la situation était tendue et le décompte des morts et des nombreux blessés n’arrangeait pas les choses’’, raconte-t-il, indiquant que certains avaient même évacué une partie de leur famille.
Même s’il reconnaît avec le recul qu’il y a eu plus de peur que de mal, il admet avoir tiré profit de la situation en doublant tous les jours son chiffre d’affaire.
‘’C’est normal car les lieux ne désemplissaient pas et les gens ne peuvent pas rester toute la journée sans manger. Alors ils venaient se restaurer’’, se réjouit-il non sans dénoncer les resquilleurs qui, profitant de l’affluence, mangeaient sans bourse délier.
Même si la campagne pour le deuxième tour a démarré depuis trois jours, les deux jeunes se réjouissent aujourd’hui du calme qui règne sur le quartier et sur le pays en général.
Ils demandent aux politiciens et à leurs militants de cultiver la paix pour aider les populations à vaquer tranquillement à leurs occupations.
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