Le soutien d'Idrissa Seck à Macky divise Rewmi à Thiès


Le soutien d'Idrissa Seck à Macky divise Rewmi à Thiès
La décision prise par la tête de file de la coalition Idy4président de soutenir la candidature de Macky Sall est doublement appréciée à Thiès. Ladite décision est en effet en train de diviser l’électorat ‘rewmiste’. Depuis son annonce, des voix discordantes se sont levées pour soit la soutenir soit la décrier. De ces voix, celle de Yankhoba Diattara mandataire départemental du candidat Idrissa Seck qui recommande aux militants de suivre la direction indiquée par son leader pour être en phase avec le combat mené et soutenu par le Rewmi contre la candidature de Wade et le projet de dévolution monarchique du pouvoir.

(Correspondance) - S’expliquant sur la décision et les modalités du soutien à Macky Sall, Yankhoba Diattara fera savoir que c’est la coalition ‘Macky 2012’ qui est venue les rencontrer pour leur proposer une adhésion à la plateforme des coalitions qui se sont inscrites dans une dynamique de soutien à Macky Sall. Une plateforme qu’ils ont acceptée. Aussi ne reste-t-il, selon lui, que de définir ensemble les modalités de mise en œuvre et de la partition des responsabilités. Lesquelles modalités seront discutées ultérieurement.
Aussi et en réponse à ceux qui soutiennent qu’un soutien d’Idrissa Seck à Macky Sall jouerait en défaveur des intérêts du maire de Thiès quant à ses ambitions présidentielles, le mandataire départemental du Rewmi se veut catégorique. Pour Yankhoba Diattara, les intérêts d’Idrissa Seck, politiquement parlant, ne sont entre les mains de qui que ce soit. Ses intérêts sont entre les mains de Dieu et de Lui seul. ‘Lier l’avenir d’Idrissa Seck au positionnement d’un quelconque homme politique c’est simplement ne pas être croyant’. Alors estime-t-il qu’il leur appartient à eux de s’organiser et de se préparer pour les échéances futures.

Cette vision de Yankhoba Diattara ne sera pas partagée par Adama Diop responsable rewmiste et mandataire de la même coalition Idy4président au centre de vote Keur Mame El Hadji dans la commune d’arrondissement Thiès Nord. Pour ce dernier qui présidait à l’occasion une assemblée générale de militants dudit quartier Keur Mame El Hadji, la décision de soutenir Macky Sall n’engage qu’Idrissa Seck.

Même s’il est vrai, dit-il, qu’il la prise par fidélité à sa parole et pour demeurer logique avec lui-même dans son combat. Toutefois, poursuit-il, il ne sera jamais question pour eux de voter en faveur de Macky Sall. Lequel, rappelle-t-il, a cautionné, par son silence approbateur, les déclarations de son responsable politique Moustapha Cissé Lô quand il disait à Idrissa Seck de ne pas compter pas sur eux pour soutien en cas d’un deuxième tour qui l’opposerait à Wade. Une autre raison est, poursuit-il, que c’est Macky Sall qui a cautionné la candidature de Wade en allant battre campagne alors que ces camarades du M23 se battaient pour son invalidation.

Cette position, contraire à la direction indiquée par Idrissa Seck, prise par Adama Diop et de ses frères militants présents à l’assemblée générale vient ainsi conforter la déclaration de la responsable du Comité de liaison communale (Clc) de Thiès Ouest, Sokhna Oumy Niang quand elle disait compter sur ses frères de Rewmi pour renverser la tendance à Thiès. ‘Nous sommes en discussion très poussée avec nos frères de Rewmi et pensons qu’au finish nous allons battre campagne avec eux pour réélire Wade au second tour’, avait-elle dit.

Sidy DIENG
Mercredi 7 Mars 2012
WALf




1.Posté par Avis d''''''''expert le 07/03/2012 08:36
MACKY SALL OU LE COMMANDITAIRE DE L'ASSASSINAT POLITIQUE D'IDRISSA SECK!

Homme politique sénégalais né le 11 décembre 1961 dans la région de Fatick. Issu d’une famille très modeste de quatre enfants, de père ouvrier dans la fonction publique et d’une mère vendeuse de cacahuètes, Macky Sall passe une enfance tranquille dans la campagne entre la région de Fatick et le Fouta. Le baccalauréat en poche, il s’envole pour l’université de Dakar où il fait la rencontre de Landing Savané, leader d’And jëf, dont il intègre le mouvement. Quelques temps après, il se sépare de ce dernier, et rejoint le camp libéral. En 1983, débute son compagnonnage avec Wade.

Après avoir pris une part active à la victoire des libéraux, Wade ne lui confie, pas pour autant, de portefeuille ministériel. A l'époque il louait un appartement à 75000fcfa à castor.A la naissance de son fils MACKY SALL l'avait inscrit à la petite école protestante qui se trouve prés de l'école SALDIA à DIEUPPEUL non loin du bar CHEZ IBA.Le cout de la mensualité s'élevait à 10000FCFA.MACKY était tellement pauvre qu'il ne pouvait pas lui payer une mensualité élevée. En décembre Il finit par rencontrer Farba SENGHOR qui lui trouve une audience avec WADE. A la suite de cette rencontre WADE le mit en rapport avec Idrissa SECK. A l'époque IDRISSA SECK avait les pleins pouvoirs car bénéficiant de l’entière confiance de WADE.

C'est ainsi qu'en juillet 2001, il est nommé directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen). Ensuite, il devient conseiller spécial du président de la République chargé de l’Energie et des Mines, d’avril 2000 à mai 2001. Avant d’être bombardé ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique. Ensuite de novembre 2002 à août 2003, il détient en sus de son portefeuille ministériel celui de ministre d’Etat. D'août 2003 à avril 2004, il est affecté au poste de ministre d'État, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement dont Idrissa Seck est le Premier ministre. Et, parallèlement, il est nommé vice-président du comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en avril 2004. IDRISSA SECK avait eut une énorme confiance en MACKY SALL qui va finir par le trahir parce qu'ayant pour seul objectif de succéder à son ''PERE POLITIQUE''.

Ainsi il se constituait en avocat pour Karim et Abdoulaye WADE:

Pour Karim Wade Macky sall disait:« ‘On ne peut pas refuser à Karim Wade qui est un sénégalais comme n'importe lequel des sénégalais, c'est pas parce qu'il est de teint clair qu'il n'est pas sénégalais. C'est Karim Meissa Wade, il s'appelle, fils de son père. Pourquoi il n'aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal »

Macky sall disait pour défendre Karim wade:«Dans un passé très récent, le président Senghor avait son neveu dans le gouvernement, ça n'a pas choqué. Adrien Senghor était son fils, il a fait un travail, il n'y a pas eu de problème. Le président Diouf avait son propre jeune frère dans le gouvernement. Nous n'avons jamais remis en cause ce principe, c'est pas parce qu'on est jeune frère du président de la République ou on est fils d'un président qu'on peut pas travailler dans son entourage. C'est un faux problème»
Pour défendre toute la famille Wade, Macky sall disait:

«Ce sont des attaques faciles. J'ai vécu difficilement ces attaques contre la personne de Abdoulaye Wade, je ne parle pas d'attaques contre le Président ou l'homme politique Abdoulaye Wade. Mais quand on attaque en disant : le père, la femme, le fils, la fille, ce n'est plus de la politique. Ce n'est pas normal. Nous avons tous une famille à préserver»

C'est en avril 2004 qu'il obtient la consécration. Il est nommé Premier ministre, poste qu’il occupera jusqu’en juin 2007. La fin justifie les moyens MACKY SALL alors Premier ministre accuse publiquement celui qui l'a nommé ministre des mines en 2001 de vol de plusieurs milliards.

Alors directeur de campagne de Wade à l’élection présidentielle de 2007, Macky Sall arrive dans son bureau de vote sans présenter de pièce d’identité et défie l’autorité du président en place pour accomplir son acte citoyen, en lui lançant un simple «je suis le Premier ministre». IDRISSA SECK a été trahi par MACKY SALL lui qui l'a promu en l'amenant au ministére des mines.

MACKY SALL A INSULTE MAMADOU DIA ET DANSOKHO

Contre Mamadou Dia Macky sall disait: «Monsieur le Président Mamadou Dia, Dans un article publié le 27 juin 2006 dans plusieurs quotidiens sénégalais, votre notabilité s’est livrée à des attaques « ad hominem » contre le président Abdoulaye Wade et sa famille. Votre démarche heurte nos mœurs sociales et notre culture de respect. Maodo, vous me permettrez de vous rappeler que tout, dans la démarche du président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans la République»
Contre Dansokho avec qui il fréquente son salon, Macky sall disait: «Avec tous le respect que je lui dois mais ,les propos de Dansokho ne font plus bouger les gens au Sénégal. Il nous a habitué à des catastrophismes, il nous a toujours promis l'enfer au Sénégal. Dieu merci on a pas encore vu l'enfer»

Pour contrer IDY qui était le premier à dénoncer le projet monarchique de Wade, Macky sall disait: «Je laisse la responsabilité à Idrissa Seck qui a dit que l'époque Wade est révolue d'assumer ses propos. Je pense que quelqu'un qui a servi autant le président de la République en étant son numéro 2, son chef du gouvernement, son directeur de cabinet a une part entière dans le bilan qui a été fait, je lui laisse l'entière responsabilité de ses propos.»
MACKY SALL N'EST PAS UN ANGE!

LES SENEGALAIS SE SOUVIENNENT QUE C'EST MACKY SALL:

- QUI A REFUSE LA CREATION DU PARTI REWMI
- QUI EST ALLE AU MERIDIENT PRESIDENT POUR LA DECLASSIFICATION DU PRE-RAPPORT DE L'IGE POUR
DENIGRER iDRISSA ET L'ACCUSER DANS LE CADRE DU COMPLOT POLITIQUE
- QUI ETAIT LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE LORS DU VOTE DE LA LOI EZZAN
- QUI A CAUTIONNE SOUS LE COUVERT D'UNE REDISTRIBUTION AUX MINISTERES LES 7 MILLIARDS DE
TAIWAN
-QUI A CASSE UNE URNE POUR VOTER DANS UN BUREAU DE VOTE SANS PIECE D'IDENTITE
-QUI A PROFERER PUBLIQUEMENT DES INJURES AU PRESIDENT MAMADOU DIA
MACKY EXPLIQUE AUX SENEGALAIS L'ORIGINE SUBITE DE TA FORTUNE. PAR EXEMPLE OU SONT PASSES LES FONDS POLITIQUES MIS A TA DISPOSITION EN TANT QUE PREMIER MINISTRE ET PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ?

De ce fait je pense qu'il serait trés grave de le laisser prendre la Présidence. Il restera au pouvoir pendant trés longtemps et risquera d'amener la guerre civile au Sénégal car s'appuyant sur une base Al pulhar. Je ne dis pas que tous les Al pulhar sont avec lui mais la majorité des Al pular le soutiennent!

2.Posté par Avis d''expert le 07/03/2012 08:37
MACKY EST UN TRAITRE. IL ETAIT UNE FOIS...

MACKY SALL EDIFIE SUR LES CHANTIERS DE THIES...

Le rapport de l'IGE sur les malversations de l'ex- Premier Ministre Idrissa Seck

«Le peuple du Sénégal souverain, conscient de la nécessité d'affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l'Etat affirme son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu'au principe de bonne gouvernance”.

C'est par ces propos justificatifs que le Premier Ministre Macky Sall a introduit sa communication relative aux investissements réalisés dans la ville de Thiès et dont le maître d'œuvre est l'ex- Premier Ministre Idrissa Seck. Des propos introductifs tenus hier dans la salle de conférence du Méridien Président devant les membres du Gouvernement, du Parlement, des Institutions de la République, de la classe politique sénégalaise ( la CAP 21 en particulier ), des organisations syndicales, patronales, de la Société Civile, de la presse.

C'est cette exigence du respect de l'esprit de la Constitution qui a amené, selon Macky Sall, le Président de la République, Maitre Abdoulaye Wade à porter la teneur des rapports relatifs aux chantiers de Thiès à la connaissance des différentes autorités du pays tous corps et toutes classes confondus et par delà, au peuple sénégalais tout entier. Mais le préalable a été , suivant les règles prescrites par la loi, la consultation du Conseil d'Etat pour l'ordonnancement de la mesure de déclassification des rapports de l'Inspection générale d'Etat relatifs à la vérification des investissements réalisés dans la ville de Thiès à l'occasion de la préparation de la fête de l'indépendance de l'année 2004.

La déclaration du Premier Ministre Macky Sall a été articulée autour de trois centres d'intérêts, à savoir le rappel du contexte, les modalités d'exécution des chantiers de Thiès et les surfacturations relevées par les experts de l'IGE.
Le choix de Thiès et l'autorisation d'une enveloppe de 20 milliards
Les raisons qui ont présidé au choix de Thiès ont résulté de la politique de décentralisation définie par le Président de la République pour le renforcement des infrastructures dans les capitales régionales afin qu'elles jouent davantage leur rôle de pôles de développement et de métropole d'équilibre. Thiès a été aussi retenue sur la proposition de l'ancien Premier Ministre Idrissa Seck. Une enveloppe de 20 milliards de francs cfa a été ainsi autorisée par le Président de la République et mobilisée. Le Premier Ministre Macky Sall de faire savoir là, qu'en conformité des dispositions légales et réglementaires, il appartenait à l'ex- Premier Ministre de mettre en œuvre le programme de réalisation des infrastructures de Thiès.

VIOLATION DU CADRAGE ET IRREGULARITES

La déclaration du Premier Ministre Macky Sall a été articulée autour de trois centres d'intérêts, à savoir le rappel du contexte, les modalités d'exécution des chantiers de Thiès et les surfacturations relevées par les experts de l'IGE.

LE CHOIX DE THIES ET L'AUTORISATION D'UNE ENVELOPPE DE 20 MILLIARDS

Les raisons qui ont présidé au choix de Thiès ont résulté de la politique de décentralisation définie par le Président de la République pour le renforcement des infrastructures dans les capitales régionales afin qu'elles jouent davantage leur rôle de pôles de développement et de métropole d'équilibre. Thiès a été aussi retenue sur la proposition de l'ancien Premier Ministre Idrissa Seck. Une enveloppe de 20 milliards de francs cfa a été ainsi autorisée par le Président de la République et mobilisée. Le Premier Ministre Macky Sall de faire savoir là, qu'en conformité des dispositions légales et réglementaires, il appartenait à l'ex- Premier Ministre de mettre en œuvre le programme de réalisation des infrastructures de Thiès.

VIOLATION DU CADRAGE ET IRREGULARITES

Macky Sall de faire apparaître de « la violation du cadrage que le Maire de Thiès avait fixé et de graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés afférents à ces investissements » qui ont fait que Président de la République a eu à interpeller l'ancien Premier Ministre . C'était durant le conseil des ministres du 15 avril 2004. Une mission de vérification intégrée a été ainsi opérée par l'IGE pour l'audit financier, la vérification de l'optimisation des ressources et de contrôle de conformité.

Pour ce qui concerne les conditions d'exécution des travaux, le Premier Ministre Macky Sall s'est référé aux rapports de l'IGE et au rapport final des experts pour établir que le coût global des chantiers de Thiès s'est chiffré à 46.217.166.908 francs cfa et que ce montant a couvert 87 ouvrages ou chantiers exécutés par 37 entreprises signataires de 44 contrats, tous de gré à gré, approuvés. Il a été fait remarquer là que des entreprises ont été adjudicataires de plusieurs marchés et dont certains concernent plusieurs ouvrages.

LES GRAPPES DE CONVERGENCES DEPLOYEES

Le Premier Ministre Macky Sall de se référer aux rapports de l'IGE pour dire que la réalité des « Grappes de convergence », un outil de planification dont on fait allusion a été tout simplement dévoyée. Pour Macky Sall citant le rapport de l'IGE, cela a servi de prétexte à un détournement autoritaire et illégal des crédits initialement autorisés par l'Assemblée nationale dans le BCI(Budget Consolidé d'Investissement) 2004 pour financer des programmes d'investissements destinés à d'autres régions.

D'AUTRES RESSOURCES RESERVEES AUX AUTORITES

Macky Sall de toujours se référer aux rapports de l'IGE qui ont établi que des ressources destinées au Ministère de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire d'un montant de 3 milliards de francs cfa initialement prévus pour la réalisation d'une Zone d'Aménagement Concerté ( ZAC ) à Tivaouane et à l'aménagement de 6100 parcelles pour les coopératives d'enseignants ont été reversées d'autorité au programme de Thiès. Selon le Premier Ministre Macky Sall, un autre montant de 3 milliards de francs cfa a été ponctionné d'autorité sur les dotations du Ministère des Sports destinés à la rénovation d'infrastructures sportives dans plusieurs localités du pays, pour renflouer le budget d'investissement de Thiès.

3.Posté par Avis d''expert le 07/03/2012 08:38
LE STRATAGEME POUR CONTOURNER L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Le Premier Ministre Macky Sall d'en venir au stratagème utilisé pour contourner l'Assemblée nationale et le Président de la République. Pour lui, les inspecteurs généraux d'Etat ont établi que l'opération de migration des crédits budgétaires votés et affectés à des emplois précis par l'Assemblée nationale vers d'autres destinations liées aux travaux de Thiès, a été faite sur la base de la technique de la décision de versement. Un dispositif mis en place pour substituer aux décrets de virements de crédits soumis à la signature du Président de la République des décisions de versement signées au niveau ministériel. Cela a fait selon Macky Sall, que l'enveloppe de 20 milliards fixé par le Président de la République est passée à 46.217.166.908 francs. Sans que le Président de la République soit informé.

DETOURNEMENT DES OBJECTIFS ET VIOLATIONS DU CODE DES MARCHES PUBLICS

Pour le Premier Ministre Macky Sall, toute cette stratégie n'avait d'autre objectif que de matérialiser un détournement des objectifs du programme triennal des investissements publics non défini, non inscrit au PTIP et non autorisé par l'Assemblée Nationale, pour mettre en œuvre un autre programme non planifié et sans autorisation.
D'autre part, le Premier Ministre Macky Sall a fait remarquer que la totalité des marchés contractés à propos de ces 46 milliards de francs cfa ont été conclus en violation des dispositions du code des marchés publics, puisque conclus par entente directe, autrement de gré à gré.

LA JUSTICE DIRA LE DROIT-LA JUSTICE DIRA LE DROIT-LA JUSTICE DIRA LE DROIT

Le Premier Ministre Macky Sall, a en définitive, dans ses conclusions, souligné que la teneur des conclusions de l'Inspection générale d'Etat portée à la connaissance de l'opinion a été émise sans jugement, ni jugement de valeur. Pour lui, il s'est tout simplement agi de livrer les faits tels que constatés par les rapports des enquêteurs. Il n'a pas manqué de faire savoir que la procédure contradictoire a été respectée. Ainsi l'ancien Premier Ministre Idrissa Seck mis en cause, après avoir pris connaissance du rapport des enquêteurs, a émis ses observations sur le dit rapport.
Le Premier Ministre Macky Sall a finalement assuré que cette affaire des chantiers de Thiès sera gérée et réglée dans un cadre purement républicain et de l'Etat de droit consacrant le respect de la séparation des pouvoirs. Pour dire que la justice, en toute indépendance, dira le droit dans cette affaire des chantiers de Thiès.

DANS LA FORME-EXPOSE DU CHEF DU GOUVERNEMENT: PETITES SCENES D'UN CEREMONIAL

«Votre attention, s'il vous plaît : le protocole de la cérémonie d'aujourd'hui comporte un seul orateur, en l'occurrence le Premier ministre, Macky Sall.»
Il avance, M. Sall, dans l'amphithéâtre du Méridien-Président, comme un professeur venu donner un cours magistral. Sauf que là, à la place des potaches, l'assistance est installée à l'emporte-pièce. Les bouts de papiers indiquant l'emplacement des autorités ne sont respectés que par les premiers venus : il n'y a pas d'hôtesses pour les aider. Et les organisateurs n'ont pas procédé à la mise en place.
La leçon du jour : un éclairage du gouvernement portant sur le rapport de l'Inspection général d'Etat (Ige) sur les chantiers de Thiès. Un rapport qui a coûté à la République un décret de déclassification. Mais le cours de Macky Sall n'est pas interactif : il n'y aura ni questions, ni débats. C'est plutôt un Premier ministre serein qui a servi le rapport, du moins un coupé-collé du rapport de l'Inspection générale d'Etat (Ige) sur les travaux de Thiès, savamment concocté pour enfoncer davantage son prédécesseur déjà dans le carré de la prison de Rebeuss.

Et dans son monologue où il ne se décolle de son texte que pour lancer un furtif regard à l'assistance, il se garde de citer des noms. Surtout celui du principal concerné dans cette affaire : Idrissa Seck. Macky SaIl préfère parler de «l'ancien Premier ministre» qui approuve directement un marché, tout en contournant le président de la République et l'Assemblée nationale. Ou du «Premier ministre d'alors» qui n'apporte pas de «réponses suffisantes» aux interpellations du Président.
Ainsi parlait Macky Sall. Tandis que Idrissa Seck est en prison, ses amis absents. La salle écoute, concentrée. Et quand il finit de lire, il a droit à un standing ovations.

IMPACT DE LA SORTIE DE MACKY SALL: LE SPECTACLE DE LA VIOLENCE?(Le Quotidien 27/07/2005)

C'est des moments forts, des signaux qui peuvent déclencher une violence qui est là. C'est un rapport très chargé donc le citoyen lambda qui écoute le discours de M. Macky Sall n'aura pas d'espoir quant au sort de l'ex-Premier ministre parce que simplement ce qui va suivre, on le sait déjà car le gouvernement à une stratégie et il ne reculera jamais. Les populations qui sont là, les sympathisants, la jeunesse de Thiès, sachant que leur idole, leur maire a été emprisonné, attendent simplement le moment opportun, qu'il y ait un déclic pour qu'ils descendent dans les rues», analyse Khaly Niang.

PAUL ALBERT IWEINS, ancien bâtonnier du barreau de Paris, avocat de l'ex-Pm «Idrissa Seck ne craint pas ce rapport»

«Est-ce qu'il vous paraît normal qu'il y ait d'un côté un homme en prison et de l'autre côté un Premier ministre qui l'accuse sur la base d'un document qui n'est pas dans le dossier de l'accusation ? Est-ce que c'est un régime démocratique où un Premier ministre prend la parole pour accuser un homme en prison ?
Parce que si véritablement il y avait un dossier judiciaire solide, croyez-vous qu'il soit nécessaire que le Premier ministre vienne lancer des accusations extravagantes. Je ne demande qu'une chose pour Idrissa Seck, que ce rapport soit dans le dossier pour qu'il puisse le discuter point par point. Un Pemier ministre n'intervient pas dans une procédure en cours et s'il veut intervenir, nous ne demandons qu'une chose, la vérité, la contradiction, la confrontation. On ne nous donne pas cette confrontation, Idrissa Seck ne craint pas ce rapport. Ce rapport est orienté et la synthèse qui vous a été faite est une synthèse orientée.»

APRES LA SORTIE DU PREMIER MINISTRE: LA DEFENSE DE IDY CONCLUT A L'ARBITRAIRE

Réactions... Réactions... Réactions...

Me DOUDOU NDOYE, avocat du Collectif de défense d'Idrissa Seck «Le Premier ministre est passible de la Haute Cour de Justice» «Ce rapport n'est pas dans le dossier de M. Idrissa Seck, et personne ne sait où il est. En tout cas, nous les avocats, on ne sait pas où est ce rapport. Est-ce que ce rapport lu par le Premier ministre MACKY SALL est le bon rapport, personne ne peut le dire. Aujourd'hui, Idrissa Seck est poursuivi, il a été interrogé par la Dic sur les chantiers de Thiès, ensuite inculpé d'atteinte à la sûreté de l'Etat et ce rapport de l'Inspection générale d'Etat n'est pas dans le dossier. Quand le Premier ministre lit un rapport sur lequel quelqu'un est poursuivi, alors que celui qu'il poursuit ne voit le rapport nulle part, on trouve cela sérieux ? Le Premier ministre MACKY SALL vient de lire un dossier dont l'instruction est en cours. N'y a-t-il pas un délit de violation du secret de l'instruction, par un membre du gouvernement, donc passible de la Haute Cour de Justice ? C'est une question que je pose.

A partir du moment où Idrissa Seck est interrogé sur les chantiers de Thiès et que son dossier, déposé entre les mains du juge d'instruction, comprend pour moitié un interrogatoire sur les chantiers de Thiès, le Premier ministre MACKY SALL a-t-il le droit de lire ce rapport qui est le fondement d'une arrestation, en plus du délit d'atteinte à la sûreté de l'Etat ?» MOMAR SAMB, Sg du Rtas «Il y a une volonté politique d'enfoncer quelqu'un» «Cette présentation entre dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour sanctionner l'ancien Premier ministre.Nous pensons qu'on ne peut pas avoir un gouvernement qui traite à la carte ces questions de transparence et de gestion des deniers publics. C'est véritablement désastreux. C'est une manière partisane d'opérer, son objectif ce n'est pas la transparence du point de vue d'une orientation politique, d'une éthique de gouvernement, mais une transparence voulue, contrôlée, qui obéit à un objectif politique. Celui de faire accepter à l'opinion publique que Idrissa Seck a fauté ou que les chantiers de Thiès ne se sont pas déroulés selon les normes républicaines.

Les avocats l'ancien Premier ministre étaient face à la presse hier, quelque temps après la sortie du chef du gouvernement, Macky Sall sur le rapport de l'Ige relatif aux chantiers de Thiès. Si l'on en croit l'avocat français de l'édile de Thiès, « le Premier ministre n'a fait qu'accuser un homme qui est déjà en prison. Ce qui est contraire à la démocratie. Aujourd'hui, ce qui se passe au Sénégal est indigne d'un Etat cité comme vitrine de la démocratie. Ce sont les politiques qui font le travail de la justice. Le pouvoir se sent faible et met en avant le Premier ministre pour faire des accusations fausses devant un public choisi, un auditoire ciblé ». Paul Albert Iweins, puisqu'il s'agit de lui, se dit inquiet de la santé de son client. « M. Idrissa Seck est incarcéré sans motifs. On met en prison un innocent pour ensuite menacer les journalistes, et peut-être demain des avocats. Sa santé dépend des pouvoirs publics du Sénégal. La communauté internationale va se mobiliser pour tout ce qui arrivera à M. Seck. Me Iweins, par ailleurs président du barreau pénal international répète, à la suite de son client, que « jusqu'à l'extinction du soleil, rien ne peut être reproché à l'ancien Premier ministre sur les chantiers de Thiès ». Selon lui, « Idrissa Seck n'a été ni ordonnateur, ni exécuteur de dépenses encore moins titulaire de marchés.

C'est une procédure avalisée par l'Etat. Aujourd'hui, c'est un faux procès qui vise à déshonorer un homme honnête et respectable. Ce qui ne passera pas, puisque la vérité finira par triompher ». L'avocat assure que son client en détention depuis bientôt deux semaines, « est serein, tranquille et confiant ». Paul Albert Iweins souligne ceci : « quand j'ai quitté Paris pour venir ici à Dakar, on m'a dit qu'on cherchait à M. Seck des ennuis sur les chantiers de Thiès. Curieusement, à mon arrivée, on me dit que M. Seck est inculpé pour atteinte à la sûreté de l'Etat.

4.Posté par BOUNKHATAB le 07/03/2012 09:03
TOUS LES THIESSOIS NE SONT PAS DE REWMI,LA PLUPART VOTE IDY POUR COMBATTRE WADE.LES CITOYENS DE THIES SONT TRES AVISES DE LA CHOSE POLITIQUE.I LS S'OPPOSERONT TOUJOURS CONTRE L'INJUSTICE.

5.Posté par You de Thiès le 07/03/2012 12:54
Chers frères et sœurs de Thiès, aidez Idy à respecter sa parole en votant Macky même si le coeur n'y est pas.
Idy a encore son destin politique en main.
Il doit se tourner résolument vers les prochaines législatives en sillonnant tout le pays dès le mois d'Avril.
Avec l'aide des Thièssois, son parti pourra avoir une bonne représentation à l'Assemblée nationale.
Idy doit redorer son blason et les législatives constituent une bonne occasion
Aidez le à respecter sa parole et travaillons à la reconquête de l'électorat du Sénégal des profondeurs.
Merci à Omar Guèye et aux populations de Sangalkam

6.Posté par rama le 07/03/2012 15:31
idy seck en soutenant macky a signé sa retraite politique et divisé son entourage, ses réwmistes ont raison de vouloir soutenir Me wade il est le meilleur

7.Posté par fati le 07/03/2012 19:15
le sénégal a encore besoin de wade les jaloux vont mourir il est l'homme de la situation, le sénégal a connu le changement et le développement avec wade et c'est encore avec lui qu'on a connu la démocratie et la liberté d'expression
je voterai inchallah

8.Posté par rama le 07/03/2012 19:42
macky sall n'a qu'à présenter son programme et nous dire comment il compte gouverné, c'est facile de faire des promesses et le plus dificil sera de tenir parole
le vrai changement sera avec Me wade et ses alliés

9.Posté par boub's le 07/03/2012 19:43
si idrissa seck soutient macky il est mort politiquement et connaissant macky il n'oubliera jamais l'accusation qu'idrissa seck a fait à sa personne concernant les fonds taïwanais

10.Posté par thies le 07/03/2012 19:56
adama diop cet un fau tib il nè rien a keur mame elhadji il as pri de L'enrgent motakh mouy wakh mè nous lè jeune rèwmistes de keur mame elhadji nous votons macky sall

11.Posté par REWMI le 07/03/2012 20:25
thies tu as reson adama diop dou dara khamnagne lepe toure la beug rek

12.Posté par diop le 07/03/2012 20:30
adama diop il as pri de xalissssss j te jur motakh on va le batre a keur mame elhadji

13.Posté par wax deug le 08/03/2012 18:37
Si Idy soutient wade, meme de manière voilée les sénégalais le sauront et là c'est la fin de sa carrière poiltique. Je refuse de croire que Idy est mort politiquement. Non,non,non.Les dégats que wade a commis dans ce pays sont énormes. On passerait un mois à les énumérer ici.Juste quelques: promotion de l'homme sans valeur,division des sénégalais,soustraction frauduleuse des fonds public, absence de vision.....Macky aura sur ses frèles épaules politiques un travail de titan. Avant la fin de son mandat il risque de perdre ses souteneurs car les sénégalais seront très impatients. La solution pourrait alors venir du nouveau PS ou de Rewmi.Pour le moment réunissons nos forces pour mettre wade et son cartel de voleurs et d'aggresseurs hors d'état de nuire



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