Lors du symposium du Maouloud tenu à Tivaouane, le président Macky Sall a tenu un discours sur le déroulement de l'événement, mais aussi a parlé du terrorisme qui secoue le monde actuellement.
Le président a expliqué que le Sénégal a un modèle d'Islam qui est présent depuis des années et enseigné par nos guides religieux à travers les confréries Tidianes, Khadriyas et Mourides. Mais tout cela sur le fondement de nos valeurs négro-africaines, car après tout, nous sommes des africains avant d'être musulmans. "On ne peut pas balayer nos valeurs de civilisation. Ceci est important car l'extrémisme c'est une manière d'imposer, c'est un impérialisme sous le couvert de la religion pour imposer ce modèle aux autres, mais on ne va pas accepter cela. Moi en tout cas, je ne vais l'accepter. Nous n'allons être sous le contrôle de qui que ce soit. C'est même un manque de respect de vouloir imposer aux gens l'Islam comme une nouvelle découverte", a déclaré le président Macky Sall.
Le président de dire que ceux qui savent doivent aller dans les télévisions et radios pour parler de ce nouveau phénomène mondial afin de conscientiser les jeunes, mais aussi de les aider à ne pas accepter le lavage de cerveau sur une autre forme de religion qui n'existe que la tête de ceux qui la pratiquent.
Pour le président Macky Sall, " jamais l'Islam n'a demandé de tuer des enfants ou des femmes. C'est pourquoi on doit tous prêcher un discours équitable pour conscientiser et faire tout pour régler les conflits. C'est pourquoi la question palestinienne doit être réglée. "
Le président a aussi déclaré lors du symposium : "On me dit souvent Président ne parle pas du terrorisme, mais je le fais, parce que ceux qui savent, doivent parler pour éveiller les consciences. Je parle parce que c'est une maladie qui règne chez nous et on doit tout faire pour nous en débarrasser. On ne doit pas accepter qu'on vienne nous imposer l'Islam comme une nouvelle découverte. Si on doit l'accepter, autant changer de religion. Accepter cela serait instituer une faillite spirituelle, intellectuelle et morale. Cela voudra dire que nous n'avons pas appris notre leçon de nos grands hommes religieux. Que Dieu nous en garde. L'Islam n'est pas une nouvelle découverte pour nous, au contraire, c'est une partie intégrante de nous mêmes, de notre patrimoine civilisationnel et historique. Il n'y a guère de place pour le fanatisme et l'extrémisme dans les enseignements des hommes religieux dont on a hérité. Nous devons réfuter les tentatives d'aliénation et d'exclusion qui guettent notre société à travers un endoctrinement intègre qui mène directement au cercle vicieux de radicalisme, de l'extrémisme et la violence. C'est pourquoi je salue votre initiative qui est une porte pour des échanges pertinents dont les savants pourront faire profiter à toute la société. Aujourd'hui en dehors de l'action qui incombe au pouvoir public, il y a un besoin d'une réponse doctrinale à haute et intelligible voix contre le radicalisme. Ils se font passer pour des gens qui appartiennent à la religion musulmane, alors que c'est pas vrai. Mais ils en profitent, car sachant que la religion est au fond des cœurs. Raison pour laquelle ceux qui savent doivent parler. Mais savoir des choses et rester dans son coin en refusant d'en parler par peur, on doit savoir qu'on peut pas échapper à sa mort. Parler du terrorisme ou non, "Kou wara dé di ngua dé. Parler n'empêche pas de mourir. On me demande tous les jours de ne pas en parler, mais je le fais parce qu'ils sont partout. Mieux vaut en parler déjà pour conscientiser les populations afin de se préparer et de prendre des mesures. Dénoncer quiconque exerce des activités douteuses dans votre quartier ou votre ville. Les hommes religieux aussi doivent jouer leur rôle et prendre ce problème à bras le corps pour informer les populations et les éveiller pour qu'elles ne versent pas dans cette voie".
Parlant du Djihad, le président explique que le seul Djihad enseigné par le prophète Mohamed, c'est le "djihad nafsi", c'est à dire l'effort permanent sur soi pour aider son prochain. Vider son cœur et son esprit de tout ce qu'ils pouvaient porter comme préjudice pour les autres...
Le président a expliqué que le Sénégal a un modèle d'Islam qui est présent depuis des années et enseigné par nos guides religieux à travers les confréries Tidianes, Khadriyas et Mourides. Mais tout cela sur le fondement de nos valeurs négro-africaines, car après tout, nous sommes des africains avant d'être musulmans. "On ne peut pas balayer nos valeurs de civilisation. Ceci est important car l'extrémisme c'est une manière d'imposer, c'est un impérialisme sous le couvert de la religion pour imposer ce modèle aux autres, mais on ne va pas accepter cela. Moi en tout cas, je ne vais l'accepter. Nous n'allons être sous le contrôle de qui que ce soit. C'est même un manque de respect de vouloir imposer aux gens l'Islam comme une nouvelle découverte", a déclaré le président Macky Sall.
Le président de dire que ceux qui savent doivent aller dans les télévisions et radios pour parler de ce nouveau phénomène mondial afin de conscientiser les jeunes, mais aussi de les aider à ne pas accepter le lavage de cerveau sur une autre forme de religion qui n'existe que la tête de ceux qui la pratiquent.
Pour le président Macky Sall, " jamais l'Islam n'a demandé de tuer des enfants ou des femmes. C'est pourquoi on doit tous prêcher un discours équitable pour conscientiser et faire tout pour régler les conflits. C'est pourquoi la question palestinienne doit être réglée. "
Le président a aussi déclaré lors du symposium : "On me dit souvent Président ne parle pas du terrorisme, mais je le fais, parce que ceux qui savent, doivent parler pour éveiller les consciences. Je parle parce que c'est une maladie qui règne chez nous et on doit tout faire pour nous en débarrasser. On ne doit pas accepter qu'on vienne nous imposer l'Islam comme une nouvelle découverte. Si on doit l'accepter, autant changer de religion. Accepter cela serait instituer une faillite spirituelle, intellectuelle et morale. Cela voudra dire que nous n'avons pas appris notre leçon de nos grands hommes religieux. Que Dieu nous en garde. L'Islam n'est pas une nouvelle découverte pour nous, au contraire, c'est une partie intégrante de nous mêmes, de notre patrimoine civilisationnel et historique. Il n'y a guère de place pour le fanatisme et l'extrémisme dans les enseignements des hommes religieux dont on a hérité. Nous devons réfuter les tentatives d'aliénation et d'exclusion qui guettent notre société à travers un endoctrinement intègre qui mène directement au cercle vicieux de radicalisme, de l'extrémisme et la violence. C'est pourquoi je salue votre initiative qui est une porte pour des échanges pertinents dont les savants pourront faire profiter à toute la société. Aujourd'hui en dehors de l'action qui incombe au pouvoir public, il y a un besoin d'une réponse doctrinale à haute et intelligible voix contre le radicalisme. Ils se font passer pour des gens qui appartiennent à la religion musulmane, alors que c'est pas vrai. Mais ils en profitent, car sachant que la religion est au fond des cœurs. Raison pour laquelle ceux qui savent doivent parler. Mais savoir des choses et rester dans son coin en refusant d'en parler par peur, on doit savoir qu'on peut pas échapper à sa mort. Parler du terrorisme ou non, "Kou wara dé di ngua dé. Parler n'empêche pas de mourir. On me demande tous les jours de ne pas en parler, mais je le fais parce qu'ils sont partout. Mieux vaut en parler déjà pour conscientiser les populations afin de se préparer et de prendre des mesures. Dénoncer quiconque exerce des activités douteuses dans votre quartier ou votre ville. Les hommes religieux aussi doivent jouer leur rôle et prendre ce problème à bras le corps pour informer les populations et les éveiller pour qu'elles ne versent pas dans cette voie".
Parlant du Djihad, le président explique que le seul Djihad enseigné par le prophète Mohamed, c'est le "djihad nafsi", c'est à dire l'effort permanent sur soi pour aider son prochain. Vider son cœur et son esprit de tout ce qu'ils pouvaient porter comme préjudice pour les autres...
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