Les marchands ambulants tabliers des HLM peuvent commencer à plier bagages, car le maire de la commune a précisé hier, en conférence de presse, que les commerçants non autorisés à s’installer vont à tout prix quitter les lieux.
«Pour ceux qui sont installés sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, il y a un programme de la ville de Dakar où le maire avait eu à payer des architectes. Il y a des plans pour toutes les grandes avenues, notamment l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba des Hlm. Ce que nous voulons réaliser. Mais on ne peut le faire avec des commerçants installés anarchiquement. Donc, ces derniers vont quitter!» a t-il déclaré.
Avant de poursuivre : «S’ils insistent sur le fait que c’est moi qui doit leur trouver un lieu où s’installer, ils se trompent lourdement car aucun texte ne m’y oblige.»
«Quand ils s’installaient, ils ne m’ont pas demandé l’autorisation. Ils se sont installés par la force et, parfois, les maires n’ont pas la possibilité de faire bouger les services de police. Nous collaborons avec le préfet, le sous-préfet, le commissaire, mais quand il faut passer à l'action, on me dit qu’il faut attendre et je le fais», regrette-t-il.
Non sans rappeler que ce sont les populations qui se sont organisées et ont réclamé un assainissement de leur environnement. «Au cours des réunions, les populations nous ont demandé qu’ils veulent un assainissement adapté, mais aussi qu’on désencombre l’espace. On va assainir, désencombrer quel que soit ce que ça peut nous coûter», a-t-il dit, en haussant le ton.
«Ce travail que j’ai commencé à mener, je ne l’arrêterai pas, sauf si les populations m’interpellent pour me dire monsieur le maire : arrêtez ! Sauf à rendre ma démission, je réaliserai ce que veulent les populations», avertit Babacar Sadikh Seck.
Toutefois, il a précisé que sur une patente estimée à 71 millions F Cfa, sa mairie ne reçoit que 21 millions F Cfa. «J’accomplis le travail en engageant des jeunes des Hlm, en fournissant des documents comptables, ainsi que des recensements. Malgré toute cette peine utilisée, je ne perçois que 21 millions. Et après, les petits commerçants disent que le maire reçoit de l’argent... »
«Si aujourd’hui, on me demandait de choisir entre maintenir ces gens et les faire partir, je prendrais la seconde option. Car, ils me posent beaucoup de préjudices» s’exclame t-il.
Et de signaler qu’en matière d’ordures, au minimum 12 tonnes sont dégagées par jour. «Après la Tabaski, on a sorti 107 tonnes d’ordures pendant qu’on continue de dire que les Hlm sont sales. Ce n'est pas vrai. Mais c’est qu’il n’y avait pas de possibilité de manutentionner ces ordures», conclut-il.
«Pour ceux qui sont installés sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, il y a un programme de la ville de Dakar où le maire avait eu à payer des architectes. Il y a des plans pour toutes les grandes avenues, notamment l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba des Hlm. Ce que nous voulons réaliser. Mais on ne peut le faire avec des commerçants installés anarchiquement. Donc, ces derniers vont quitter!» a t-il déclaré.
Avant de poursuivre : «S’ils insistent sur le fait que c’est moi qui doit leur trouver un lieu où s’installer, ils se trompent lourdement car aucun texte ne m’y oblige.»
«Quand ils s’installaient, ils ne m’ont pas demandé l’autorisation. Ils se sont installés par la force et, parfois, les maires n’ont pas la possibilité de faire bouger les services de police. Nous collaborons avec le préfet, le sous-préfet, le commissaire, mais quand il faut passer à l'action, on me dit qu’il faut attendre et je le fais», regrette-t-il.
Non sans rappeler que ce sont les populations qui se sont organisées et ont réclamé un assainissement de leur environnement. «Au cours des réunions, les populations nous ont demandé qu’ils veulent un assainissement adapté, mais aussi qu’on désencombre l’espace. On va assainir, désencombrer quel que soit ce que ça peut nous coûter», a-t-il dit, en haussant le ton.
«Ce travail que j’ai commencé à mener, je ne l’arrêterai pas, sauf si les populations m’interpellent pour me dire monsieur le maire : arrêtez ! Sauf à rendre ma démission, je réaliserai ce que veulent les populations», avertit Babacar Sadikh Seck.
Toutefois, il a précisé que sur une patente estimée à 71 millions F Cfa, sa mairie ne reçoit que 21 millions F Cfa. «J’accomplis le travail en engageant des jeunes des Hlm, en fournissant des documents comptables, ainsi que des recensements. Malgré toute cette peine utilisée, je ne perçois que 21 millions. Et après, les petits commerçants disent que le maire reçoit de l’argent... »
«Si aujourd’hui, on me demandait de choisir entre maintenir ces gens et les faire partir, je prendrais la seconde option. Car, ils me posent beaucoup de préjudices» s’exclame t-il.
Et de signaler qu’en matière d’ordures, au minimum 12 tonnes sont dégagées par jour. «Après la Tabaski, on a sorti 107 tonnes d’ordures pendant qu’on continue de dire que les Hlm sont sales. Ce n'est pas vrai. Mais c’est qu’il n’y avait pas de possibilité de manutentionner ces ordures», conclut-il.
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