Le Pds serait-il en train de voler en mille morceaux ? En tout cas, tout pousse à le faire croire avec les défections et la saignée qui se font de plus en plus jour dans la formation libérale. Hier, c’était au tour de certains caciques du Parti et non des moindres de claquer la porte, surtout en perspective des législatives de juillet. Ceux-ci ont pour noms Pape Diop, le président du Sénat, Mamadou Seck, le président de l’Assemblée nationale, et les anciens ministres Moustapha Guirassy, Thierno Lô, Bécaye Diop, Abdoulaye Baldé et Ndèye Khady Diop. Ces responsables libéraux, anciens dignitaires du régime sortant, dépassant largement la vingtaine, ont mis en place hier, mercredi 18 avril, un cadre dénommé ''Bokk Guiss Guiss" pour les législatives de juillet prochain.
Pape Diop et cie ont ainsi fait face à la presse, à Dakar, pour justifier leur refus de la nouvelle configuration qui se dessine au Pds avec la nomination d’Oumar Sarr comme coordonnateur du parti. Selon Moustapha Guirrassy, responsable politique à Kédougou et par ailleurs ancien ministre de la Communication sous le régime Wade: "avec la mise à l'écart de responsables reconnus du Pds du processus de confection des listes pour les prochaines élections législatives, et, surtout, devant la volonté éventée de promouvoir des leaders en procuration, tout semble fait pour maintenir le Pds dans des options de prise de décision qui le conduiront inexorablement vers des défaites et des déchirures."
Opposés à cet état de fait qui mènerait irréfutablement le Pds vers l’implosion, Pape Diop, Mamadou Seck et cie ont décidé de mettre sur pied un nouveau cadre politique qui se veut creuset de leurs meilleurs idées et engagements. Pour Pape Diop, le président du Sénat, le cadre ''Bokk Guiss Guiss" « donnera ainsi à chaque cadre politique, à chaque militant et à chaque sympathisant, les moyens de se rendre encore plus utile à son pays et de participer sur des approches renouvelées à l'émergence d'une opposition forte et crédible ». Au final, il s’agira d’engranger, selon toujours Pape Diop, le maximum de députés lors des législatives dans une démarche d'unité, de cohésion et d'ouverture à toutes les personnalités qui partagent le nouveau cadre mis sur pied.
La rupture entre Wade et ces anciens dignitaires du Pds semble de fait consommé avec cette décision de quitter le navire libéral après la nomination d’Oumar Sarr comme coordonnateur national du Pds. Pape Diop, Mamadou Seck, Moustapha Guirassy, Thierno Lô, Bécaye Diop et cie se sont dit en effet dépités par les nouveaux sentiers qu’emprunte le Pds. Avec la prédominance de la "logique de cooptation sur des bases et à des fins inavouées qui dessert aussi bien le Pds que le parcours de son leader." Soulignons que la conférence de presse des anciens responsables libéraux a enregistré la présence du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé qui avait lancé la semaine dernière une coalition autour de sa personne pour les législatives.
Ce dernier a souligné qu’il est ancré dans l'alliance « Bokk Guiss Guiss » et compte y jouer pleinement sa partition. Même son de cloche chez l’ancien ministre de la santé Abdou Fall qui avait officialisé depuis longtemps son départ du Pds car, estimant qu'il ne s'y retrouvait plus.Une forte délégation composée d’anciens ministres de Wade, de sénateurs et de personnalités de la société civile ont également assisté à la rencontre de la presse avec le groupe dit de la « fronde » au Pds.
Pape Diop et cie ont ainsi fait face à la presse, à Dakar, pour justifier leur refus de la nouvelle configuration qui se dessine au Pds avec la nomination d’Oumar Sarr comme coordonnateur du parti. Selon Moustapha Guirrassy, responsable politique à Kédougou et par ailleurs ancien ministre de la Communication sous le régime Wade: "avec la mise à l'écart de responsables reconnus du Pds du processus de confection des listes pour les prochaines élections législatives, et, surtout, devant la volonté éventée de promouvoir des leaders en procuration, tout semble fait pour maintenir le Pds dans des options de prise de décision qui le conduiront inexorablement vers des défaites et des déchirures."
Opposés à cet état de fait qui mènerait irréfutablement le Pds vers l’implosion, Pape Diop, Mamadou Seck et cie ont décidé de mettre sur pied un nouveau cadre politique qui se veut creuset de leurs meilleurs idées et engagements. Pour Pape Diop, le président du Sénat, le cadre ''Bokk Guiss Guiss" « donnera ainsi à chaque cadre politique, à chaque militant et à chaque sympathisant, les moyens de se rendre encore plus utile à son pays et de participer sur des approches renouvelées à l'émergence d'une opposition forte et crédible ». Au final, il s’agira d’engranger, selon toujours Pape Diop, le maximum de députés lors des législatives dans une démarche d'unité, de cohésion et d'ouverture à toutes les personnalités qui partagent le nouveau cadre mis sur pied.
La rupture entre Wade et ces anciens dignitaires du Pds semble de fait consommé avec cette décision de quitter le navire libéral après la nomination d’Oumar Sarr comme coordonnateur national du Pds. Pape Diop, Mamadou Seck, Moustapha Guirassy, Thierno Lô, Bécaye Diop et cie se sont dit en effet dépités par les nouveaux sentiers qu’emprunte le Pds. Avec la prédominance de la "logique de cooptation sur des bases et à des fins inavouées qui dessert aussi bien le Pds que le parcours de son leader." Soulignons que la conférence de presse des anciens responsables libéraux a enregistré la présence du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé qui avait lancé la semaine dernière une coalition autour de sa personne pour les législatives.
Ce dernier a souligné qu’il est ancré dans l'alliance « Bokk Guiss Guiss » et compte y jouer pleinement sa partition. Même son de cloche chez l’ancien ministre de la santé Abdou Fall qui avait officialisé depuis longtemps son départ du Pds car, estimant qu'il ne s'y retrouvait plus.Une forte délégation composée d’anciens ministres de Wade, de sénateurs et de personnalités de la société civile ont également assisté à la rencontre de la presse avec le groupe dit de la « fronde » au Pds.
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