Le président de la République n’a fait que suivre les conclusions des assises nationales en 2008-2009. Rappelons que présidées par doyen Amadou Moctar Mbow, les assises nationales qui regroupaient les organisations de la société civile, les partis politiques opposés au régime d’Abdoulaye Wade avaient accouché d’une « charte de gouvernance démocratique » qui jetait les bases d’une future révision constitutionnelle. Macky Sall qui avait fait siens certains points des propositions de réformes contenues dans la charte a tenu parole en organisant le référendum prévu le 20 Mars prochain.
Sous ce rapport de la crédibilité de la parole présidentielle, les Sénégalais imbus de valeurs doivent accompagner le Chef de l’Etat en votant massivement pour OUI. Le cas échéant, notre pays connaitra un tournant historique dans sa vie politique. Et comme l’a si bien souligné le Premier Ministre, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, le référendum du 20 Mars ne vient que sanctionner les conclusions des assises nationales.
En effet, c’est en 2013, un an après son élection, que Son Excellence, le président Macky Sall avait chargé la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) d’organiser une large concertation nationale sur les réformes à mettre en œuvre pour doter le pays d’une armature institutionnelle moderne. C’est dire donc que le référendum a fait l’objet d’une large concertation, voire consultation.
En matière de rééquilibrage institutionnel, deux principales mesures sont envisagées : le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques, mais surtout l’élargissement des compétences et de la composition du Conseil constitutionnel, détaillé dans quatre mesures sur les quinze annoncées.
Enfin, le chef de l’État entend inscrire dans la Constitution les principes de la décentralisation et de la déconcentration.
Parmi également les réformes soumises à la sanction populaire ; il y entre autres la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens (droit à un environnement sain, droit sur leur patrimoine foncier et leurs ressources naturelles), le renforcement de la citoyenneté, la modernisation du rôle des partis, la participation des candidats indépendants aux élections, le renforcement des droits de l’opposition et de son chef. Il s’y ajoute la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial qui devrait être assurée par la création d’un Haut Conseil des collectivités territoriales, tandis que les Sénégalais de l’extérieur seront désormais représentés par deux députés ad hoc.
Préservons le lit de la réputation du Sénégal comme démocratie majeure en Afrique et dans le monde, en votant massivement OUI le 20 Mars 2016. Oui le MakyOUI doit l’emporter. Il le remportera sans nul doute vu l’aura et la crédibilité du Président de la République, un bel exemple dans le monde qui a choisi délibérément de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans.
Malick DIENG
Administrateur de société
dienglikma@hotmail.com
Sous ce rapport de la crédibilité de la parole présidentielle, les Sénégalais imbus de valeurs doivent accompagner le Chef de l’Etat en votant massivement pour OUI. Le cas échéant, notre pays connaitra un tournant historique dans sa vie politique. Et comme l’a si bien souligné le Premier Ministre, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, le référendum du 20 Mars ne vient que sanctionner les conclusions des assises nationales.
En effet, c’est en 2013, un an après son élection, que Son Excellence, le président Macky Sall avait chargé la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) d’organiser une large concertation nationale sur les réformes à mettre en œuvre pour doter le pays d’une armature institutionnelle moderne. C’est dire donc que le référendum a fait l’objet d’une large concertation, voire consultation.
En matière de rééquilibrage institutionnel, deux principales mesures sont envisagées : le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques, mais surtout l’élargissement des compétences et de la composition du Conseil constitutionnel, détaillé dans quatre mesures sur les quinze annoncées.
Enfin, le chef de l’État entend inscrire dans la Constitution les principes de la décentralisation et de la déconcentration.
Parmi également les réformes soumises à la sanction populaire ; il y entre autres la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens (droit à un environnement sain, droit sur leur patrimoine foncier et leurs ressources naturelles), le renforcement de la citoyenneté, la modernisation du rôle des partis, la participation des candidats indépendants aux élections, le renforcement des droits de l’opposition et de son chef. Il s’y ajoute la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial qui devrait être assurée par la création d’un Haut Conseil des collectivités territoriales, tandis que les Sénégalais de l’extérieur seront désormais représentés par deux députés ad hoc.
Préservons le lit de la réputation du Sénégal comme démocratie majeure en Afrique et dans le monde, en votant massivement OUI le 20 Mars 2016. Oui le MakyOUI doit l’emporter. Il le remportera sans nul doute vu l’aura et la crédibilité du Président de la République, un bel exemple dans le monde qui a choisi délibérément de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans.
Malick DIENG
Administrateur de société
dienglikma@hotmail.com