L'Union africaine appelle les autorités libyennes de transition à se "désolidariser" des exactions commises en Libye contre les populations noires, a déclaré mercredi à Paris le président de la commission de l'UA, Jean Ping.
"On tue des Noirs, on égorge des Noirs, on accuse les Noirs d'être des mercenaires. Vous trouvez ça normal qu'un pays qui compte un tiers de Noirs confonde Noirs et mercenaires?", a demandé M. Ping.
"Il y a des mercenaires en Libye, beaucoup sont noirs, mais il n'y a pas que des Noirs, et tous les Noirs ne sont pas mercenaires. Parfois, on les appelle conseillers techniques quand ils sont blancs", a ironisé M. Ping.
"Nous avons demandé que ce que nous appelons les traitements infligés aux Noirs ne soit pas dénoncé, mais que l'autorité (le Conseil national de transition) se désolidarise", a ajouté le président de la commission de l'UA.
Les organisations de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch et Amnesty International, ainsi que les médias internationaux, dont l'AFP, ont fait état de Libyens noirs ou de travailleurs immigrés africains tués ou torturés en raison de leur couleur de peau.
"Si on égorge des Noirs, on n'a pas dit que c'est la faute du CNT, mais on voudrait que le CNT se désolidarise de ces actes", a martelé M. Ping. L'Union africaine n'a pas pour l'instant reconnu le CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen, comme l'ont fait une soixantaine de pays dans le monde, malgré la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi. Vingt pays de l'UA ont toutefois individuellement reconnu le CNT. (belga)
"On tue des Noirs, on égorge des Noirs, on accuse les Noirs d'être des mercenaires. Vous trouvez ça normal qu'un pays qui compte un tiers de Noirs confonde Noirs et mercenaires?", a demandé M. Ping.
"Il y a des mercenaires en Libye, beaucoup sont noirs, mais il n'y a pas que des Noirs, et tous les Noirs ne sont pas mercenaires. Parfois, on les appelle conseillers techniques quand ils sont blancs", a ironisé M. Ping.
"Nous avons demandé que ce que nous appelons les traitements infligés aux Noirs ne soit pas dénoncé, mais que l'autorité (le Conseil national de transition) se désolidarise", a ajouté le président de la commission de l'UA.
Les organisations de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch et Amnesty International, ainsi que les médias internationaux, dont l'AFP, ont fait état de Libyens noirs ou de travailleurs immigrés africains tués ou torturés en raison de leur couleur de peau.
"Si on égorge des Noirs, on n'a pas dit que c'est la faute du CNT, mais on voudrait que le CNT se désolidarise de ces actes", a martelé M. Ping. L'Union africaine n'a pas pour l'instant reconnu le CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen, comme l'ont fait une soixantaine de pays dans le monde, malgré la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi. Vingt pays de l'UA ont toutefois individuellement reconnu le CNT. (belga)
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