Le Burkina Faso a dénoncé un "accord d'assistance militaire" signé en 1961 avec la France, quelques semaines après avoir obtenu le retrait de la force française Sabre de ce pays en proie à des violences jihadistes.
Dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires Étrangères adressé à Paris et daté de mardi, dont l'AFP a eu copie, Ouagadougou "dénonce l'accord d'assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961, entre la République de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) et la République française, y compris ses deux annexes".
Le Burkina donne "un délai d'un mois" suivant la réception de ce courrier pour "le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè".
Le 18 janvier, les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ, dans un délai d'un mois, de la force française Sabre au Burkina Faso ainsi que celui de l'ambassadeur de France, Luc Hallade.
Ce dernier a été rappelé à Paris pour "mener des consultations".
Le 19 février, l'armée burkinabè avait annoncé la fin des opérations Sabre au Burkina Faso, après une cérémonie solennelle de descente de drapeaux dans l'enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboinsin en périphérie de Ouagadougou, où était stationné le contingent de 400 forces spéciales.
Les relations entre la France et le Burkina se sont dégradées depuis l'arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en septembre, le deuxième en huit mois, du capitaine Ibrahim Traoré.
Les autorités ont depuis manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme qui mine ce pays depuis sept ans.
Parmi les nouveaux partenaires envisagés, figure la Russie.
Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI) qui se multiplient ces dernières semaines.
Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.
Dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires Étrangères adressé à Paris et daté de mardi, dont l'AFP a eu copie, Ouagadougou "dénonce l'accord d'assistance militaire technique, conclu à Paris le 24 avril 1961, entre la République de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) et la République française, y compris ses deux annexes".
Le Burkina donne "un délai d'un mois" suivant la réception de ce courrier pour "le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè".
Le 18 janvier, les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ, dans un délai d'un mois, de la force française Sabre au Burkina Faso ainsi que celui de l'ambassadeur de France, Luc Hallade.
Ce dernier a été rappelé à Paris pour "mener des consultations".
Le 19 février, l'armée burkinabè avait annoncé la fin des opérations Sabre au Burkina Faso, après une cérémonie solennelle de descente de drapeaux dans l'enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboinsin en périphérie de Ouagadougou, où était stationné le contingent de 400 forces spéciales.
Les relations entre la France et le Burkina se sont dégradées depuis l'arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en septembre, le deuxième en huit mois, du capitaine Ibrahim Traoré.
Les autorités ont depuis manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats notamment en matière de lutte contre le jihadisme qui mine ce pays depuis sept ans.
Parmi les nouveaux partenaires envisagés, figure la Russie.
Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI) qui se multiplient ces dernières semaines.
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