DAKARACTU.COM « Abdoulaye Wade doit appliquer lui-même les leçons de démocratie qu’il a données à Kaddafi à Benghazi. » Telle est la phrase assassine et très peu diplomatique qu’a assénée le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, au chef de l’Etat sénégalais. Le chef de la diplomatie française réagissait à une question alors qu’il était auditionné à l’Assemblée nationale française sur la politique étrangère de la France. Le Sénégal inquiète de plus en plus depuis qu’un projet de réforme constitutionnelle nuisible aux acquis démocratiques a été présenté par le chef de l’Etat au Parlement avant d’être retiré à la faveur d’une révolte populaire qui a installé le pays dans un climat de tension palpable. Refusant de faire dans la langue de bois diplomatique, Juppé s’est exprimé sans fioritures, conformément à son style dépouillé qui vise à faire retrouver à la France son rôle de sentinelle de la démocratie et des droits de l’homme dans le monde. Signe des temps : c’est devant le palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale française où Juppé a tenu ses propos que les Sénégalais d’Europe ont décidé aujourd’hui de se rassembler pour manifester contre les dérives du régime de Wade et exiger son départ du pouvoir en février 2012 au terme de son second et dernier mandat.
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