Sébastien Punturello, le directeur de Canal+ Sénégal a fait savoir, lundi 12 octobre, lors d’un séminaire sur la réforme de la Brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contre- façon (Bnlcp), que la chaîne cryptée était massivement piratée au Sénégal. Selon lui, plus de 400.000 foyers sénégalais paient pour regarder illégalement des chaînes de télévision.
«400 mille foyers reçoivent des chaines de télévision pour lesquelles ils payent sans que cela ne soit du domaine légal (...) Si on convertissait 20 % de cette offre illégale dans notre activité cela générerait pour l’Etat 4 milliards de ressources par an», a estimé Sébastien Punturello.
Le patron de Canal+ au Sénégal a soutenu que le fléau concerne tous les acteurs de l’audiovisuel. Il a indiqué que le piratage implique «la redistribution des chaînes par les réseaux câblés, la distribution de certaines chaînes par des réseaux Mmds ou l’utilisation de décodeurs contrefaits ou de décodeurs dont la commercialisation n’est pas autorisée au Sénégal.»
M. Punturello a observé que le Sénégal dispose «d’un cadre juridique protecteur qui punit le vol de la propriété intellectuelle et de l’image, mais ce qui pose problème, c’est l’exécution des décisions de justice, car on n’est pas dans l’instantanéité souhaitée pour que le vol constaté s’arrête.»
«400 mille foyers reçoivent des chaines de télévision pour lesquelles ils payent sans que cela ne soit du domaine légal (...) Si on convertissait 20 % de cette offre illégale dans notre activité cela générerait pour l’Etat 4 milliards de ressources par an», a estimé Sébastien Punturello.
Le patron de Canal+ au Sénégal a soutenu que le fléau concerne tous les acteurs de l’audiovisuel. Il a indiqué que le piratage implique «la redistribution des chaînes par les réseaux câblés, la distribution de certaines chaînes par des réseaux Mmds ou l’utilisation de décodeurs contrefaits ou de décodeurs dont la commercialisation n’est pas autorisée au Sénégal.»
M. Punturello a observé que le Sénégal dispose «d’un cadre juridique protecteur qui punit le vol de la propriété intellectuelle et de l’image, mais ce qui pose problème, c’est l’exécution des décisions de justice, car on n’est pas dans l’instantanéité souhaitée pour que le vol constaté s’arrête.»
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