Sous le regard du père de la révolution cubaine et du guérilléro argentin "Che" Guevara, dont les portraits géants trônent sur la place de la révolution, la foule a rendu un dernier hommage posthume au "Comandante" lors d'une cérémonie boudée par la plupart des chefs d'Etat occidentaux, mais aussi par les présidents chinois, iranien et russe, pourtant considérés comme "amis" de Cuba.
"Vive la Révolution!", "Fidel, Fidel!", scandaient des milliers de Cubains de tous âges peu avant le début de la cérémonie vers 19H00 (01H00 en Belgique) devant le mémorial du héros de l'indépendance José Marti sur la place de la Révolution, au centre de la capitale.
Les présidents vénézuélien Nicolas Maduro, bolivien Evo Morales et nicaraguayen Daniel Ortega étaient également présents, en compagnie des plus hauts dirigeants cubains, dont le président Raul Castro, qui a succédé à son frère aîné en 2006. En revanche la plupart des dirigeants occidentaux ont décliné l'invitation, à l'exception du Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Sans Obama, Poutine ou Xi Jinping
La Belgique était représentée par son ambassadeur à la Havane, Patrick Van Gheel, selon les Affaires étrangères. Le gouvernement n'a pas dépêché d'autre représentant en raison des divergences idéologiques entre les deux pays, selon l'entourage du Premier ministre Charles Michel.
Le président américain Barack Obama, pourtant artisan d'un rapprochement historique depuis fin 2014 entre les deux ex-ennemis de la Guerre froide, est absent et n'a pas non plus envoyé de délégation officielle. De même, les présidents de pays amis, le Russe Vladimir Poutine, le Chinois Xi Jinping et l'Iranien Hassan Rohani, se sont fait représenter par des émissaires de haut rang.
Le chef de l'Etat colombien Juan Manuel Santos a aussi fait défection, renonçant au voyage au dernier moment. En revanche, les dirigeants du Zimbabwe Robert Mugabe, de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema et d'Afrique du Sud Jacob Zuma sont présents, de même que l'ancien roi d'Espagne Juan Carlos et l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder.
Dimanche les cendres de Fidel Castro seront enterrées au cimetière de Santa Ifigenia de Santiago, qui abrite déjà la tombe de José Marti, scellant la fin du deuil national décrété pour neuf jours, période pendant laquelle les dissidents ont préféré se faire discrets, notamment par crainte de représailles.
Mais ils prévoient de reprendre ensuite leur lutte contre le régime castriste, désormais incarné par le petit frère de Fidel, Raul, 85 ans.
"Vive la Révolution!", "Fidel, Fidel!", scandaient des milliers de Cubains de tous âges peu avant le début de la cérémonie vers 19H00 (01H00 en Belgique) devant le mémorial du héros de l'indépendance José Marti sur la place de la Révolution, au centre de la capitale.
Les présidents vénézuélien Nicolas Maduro, bolivien Evo Morales et nicaraguayen Daniel Ortega étaient également présents, en compagnie des plus hauts dirigeants cubains, dont le président Raul Castro, qui a succédé à son frère aîné en 2006. En revanche la plupart des dirigeants occidentaux ont décliné l'invitation, à l'exception du Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Sans Obama, Poutine ou Xi Jinping
La Belgique était représentée par son ambassadeur à la Havane, Patrick Van Gheel, selon les Affaires étrangères. Le gouvernement n'a pas dépêché d'autre représentant en raison des divergences idéologiques entre les deux pays, selon l'entourage du Premier ministre Charles Michel.
Le président américain Barack Obama, pourtant artisan d'un rapprochement historique depuis fin 2014 entre les deux ex-ennemis de la Guerre froide, est absent et n'a pas non plus envoyé de délégation officielle. De même, les présidents de pays amis, le Russe Vladimir Poutine, le Chinois Xi Jinping et l'Iranien Hassan Rohani, se sont fait représenter par des émissaires de haut rang.
Le chef de l'Etat colombien Juan Manuel Santos a aussi fait défection, renonçant au voyage au dernier moment. En revanche, les dirigeants du Zimbabwe Robert Mugabe, de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema et d'Afrique du Sud Jacob Zuma sont présents, de même que l'ancien roi d'Espagne Juan Carlos et l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder.
Dimanche les cendres de Fidel Castro seront enterrées au cimetière de Santa Ifigenia de Santiago, qui abrite déjà la tombe de José Marti, scellant la fin du deuil national décrété pour neuf jours, période pendant laquelle les dissidents ont préféré se faire discrets, notamment par crainte de représailles.
Mais ils prévoient de reprendre ensuite leur lutte contre le régime castriste, désormais incarné par le petit frère de Fidel, Raul, 85 ans.
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