LA SGBS FERRE SAÏD TARRAF POUR CRÉANCES IMPAYÉES : Un «cube» jumbo à 20 milliards

Said Tarraf, le patron de la célèbre marque Jumbo, risque de payer la rondelette somme de 20 milliards de FCfa à la Société Générale de Banque du Sénégal (SGBS). Explications...


LA SGBS FERRE SAÏD TARRAF POUR CRÉANCES IMPAYÉES : Un «cube» jumbo à 20 milliards
Si le tribunal satisfait la demande de la Société Générale de Banque du Sénégal (SGBS) le 19 mai prochain, Said Tarraf risque de payer quelques 20 milliards de FCfa à la structure dirigée par Yann de Nanteuil.
Pour cause, l’institution financière a porté plainte contre la SCI and Jubbo et les établissements Tarraf pour procédure abusive avant de réclamer la rondelette somme de 5 milliards pour tout préjudice subi. Il faut dire que Said Tarraf a poussé à bout la banque et pour cause. Ce dernier n’a rien trouvé de mieux à faire que porter plainte contre Yann De Nanteuil, l’administrateur directeur général de la banque et le directeur des risques pour...faux et usage de faux avant.
Mieux, il réclamait d’être dédommagé à hauteur de 5 milliards de FCfa en accusant la SGBS de lui réclamer une créance qu’il n’a jamais contractée.
Une posture qui a fait sourire au niveau de la SGBS d’autant qu’elle est intervenue, selon les informations de Libération, après une signification de commandement dans laquelle Yann de Nanteuil exigeait de Tarraf le paiement de sa créance qui tournait autour de 15 milliards de FCfa.
«Nous vous informons du déclassement sur recommandations de la commission bancaire des sociétés du Groupe Tarraf, de votre engagement de nous payer la somme de 15 milliards de francs pour solde de tout compte de notre créance. Nous faisons suite à votre correspondance du 22/05/15 qui fait la genèse de nos discussions et notre accord de recevoir la somme de 15 milliards de F CFA avec la médiation du ministère de l’Economie et des Finances (Mef) et qui devait être consigné dans un protocole d’accord au plus tard le 24/06/15.»
Le patron de la célèbre marque Jumbo jure que cette correspondance est fausse pour ne pas dire qu’elle serait l’œuvre d’un fantôme. Or, il est bien attesté que le ministère des Finances a effectivement conduit une médiation qui a conforté la SGBS dont le directeur général est décidé à renflouer des caisses. Car de peu, la banque sombrait avec une centaine de milliards de FCfa dans le vent à cause de créanciers qui refusaient de passer à la caisse.
 
Vendredi 4 Mars 2016




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