A Dakar, et dans le lieu symbole de l’Ucad où l’ancien président Français avait fait un discours à l’occasion d’une visite au Sénégal, Jean Luc Mélenchon prend le contre pied de Nikolas Sarkozy :« L’histoire de l’Afrique a commencé… ». Cette réponse du président du mouvement La France Insoumise (FI) intervient 16 ans après celui du président des Républicains.
« Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour pleurer avec vous sur les malheurs de l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de mes pleurs. Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour m’apitoyer sur votre sort parce que votre sort est d’abord entre vos mains. Que feriez-vous, fière jeunesse africaine, de ma pitié ? Je ne suis pas venu effacer le passé, car le passé ne s’efface pas. Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes, car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes. Il y a eu la traite négrière, il y a eu l’esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l’homme, ce fut un crime contre l’humanité tout entière » tenait Nicolas Sarkozy devant la jeunesse sénégalaise soutenant que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » ce qui n’est pas de l’avis de l’ancien président du bureau national du Parti de gauche. « Il (Sarkozy) disait ici même, que l’Afrique n’était pas entré dans l’histoire. L’observation est que le futur, s’écrit dans la jeunesse africaine vers qui tous les regards sont tournés ».
Pour rappel, Jean Luc Mélenchon et Ousmane Sonko animaient une conférence à l’amphithéâtre de l’UCAD 2 sous le thème : « Échanges sur l’avenir Afrique-Europe »
« Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour pleurer avec vous sur les malheurs de l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de mes pleurs. Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour m’apitoyer sur votre sort parce que votre sort est d’abord entre vos mains. Que feriez-vous, fière jeunesse africaine, de ma pitié ? Je ne suis pas venu effacer le passé, car le passé ne s’efface pas. Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes, car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes. Il y a eu la traite négrière, il y a eu l’esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l’homme, ce fut un crime contre l’humanité tout entière » tenait Nicolas Sarkozy devant la jeunesse sénégalaise soutenant que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » ce qui n’est pas de l’avis de l’ancien président du bureau national du Parti de gauche. « Il (Sarkozy) disait ici même, que l’Afrique n’était pas entré dans l’histoire. L’observation est que le futur, s’écrit dans la jeunesse africaine vers qui tous les regards sont tournés ».
Pour rappel, Jean Luc Mélenchon et Ousmane Sonko animaient une conférence à l’amphithéâtre de l’UCAD 2 sous le thème : « Échanges sur l’avenir Afrique-Europe »
Autres articles
-
Le Tchad rompt ses accords de coopération de défense avec la France (ministère des Affaires étrangères tchadien)
-
La souveraineté du Sénégal "ne s'accommode" pas de bases militaires françaises (Bassirou Diomaye Faye)
-
Sénégal: Macron reconnaît "un massacre" par les forces coloniales en 1944, dit le président sénégalais à l'AFP
-
Sénégal : la BAD octroie un financement de 74 millions d’euros pour renforcer la promotion de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes
-
Verdict /Procés Moustapha Diakhaté : "Il y a eu un problème de compréhension et d'interprétation pour le parquet" (Me El Hadji Diouf)