Les Forces armées de RDC (FARDC) avaient initialement fait état de cinq morts, dont les corps avaient été transportés dans la ville d'Uvira (province du Sud-Kivu) dans ce qui semble être le premier accrochage entre soldats des deux pays depuis la fin de la deuxième guerre du Congo en 2003.
"Il y a eu dix morts", a déclaré lundi à l'AFP le major Dieudonné Kajibwami, porte-parole des FARDC au Sud-Kivu, selon qui les Burundais ont emporté cinq dépouilles dans leur fuite.
"Dans leur débandade, ils n'ont pas réussi à récupérer les cinq autres corps", a ajouté l'officier.
Interrogée par l'AFP, l'armée burundaise a refusé de faire le moindre commentaire sur cet incident.
Des sources hospitalières burundaises ont indiqué, sans chiffres précis, que plusieurs soldats blessés ainsi que des morts avaient été admis jeudi à l'hôpital militaire de Bujumbura, la capitale burundaise, qui fait face à Uvira, sur la rive nord du lac Tanganyika.
Selon le major Kajibwami, les FARDC ont ouvert le feu sur des militaires burundais entrés au Congo à la poursuite de rebelles burundais des Forces nationales de Libération (FNL).
"D'habitude, une collaboration"
"Il y a d'habitude une collaboration entre les deux armées", a dit à l'AFP sous le couvert de l'anonymat un autre officier congolais en mentionnant l'existence d'un accord tacite entre Bujumbura et Kinshasa permettant aux soldats burundais de poursuivre en territoire congolais les FNL qui s'y replieraient après une attaque ou une incursion au Burundi.
Selon cette source, "la raison de ce couac" est liée à l'absence du commandant militaire du secteur et à un défaut d'information des soldats sur le "deal entre les deux parties".
Les soldats congolais "ont ouvert le feu car ils ont des consignes strictes en ce moment de tension dans ce pays", a encore dit l'officier.
L'existence d'un accord autorisant un droit de poursuite à l'armée burundaise au Congo n'a jamais été reconnue par le gouvernement de Kinshasa.
Milice hutu, les FNL ont installé des bases arrières au Congo au début de la guerre civile burundaise de 1993-2006. Les FNL qui n'ont pas signé l'accord de paix d'Arusha ayant permis de mettre fin à ce conflit, compteraient environ 500 combattants au Sud-Kivu.
"Il y a eu dix morts", a déclaré lundi à l'AFP le major Dieudonné Kajibwami, porte-parole des FARDC au Sud-Kivu, selon qui les Burundais ont emporté cinq dépouilles dans leur fuite.
"Dans leur débandade, ils n'ont pas réussi à récupérer les cinq autres corps", a ajouté l'officier.
Interrogée par l'AFP, l'armée burundaise a refusé de faire le moindre commentaire sur cet incident.
Des sources hospitalières burundaises ont indiqué, sans chiffres précis, que plusieurs soldats blessés ainsi que des morts avaient été admis jeudi à l'hôpital militaire de Bujumbura, la capitale burundaise, qui fait face à Uvira, sur la rive nord du lac Tanganyika.
Selon le major Kajibwami, les FARDC ont ouvert le feu sur des militaires burundais entrés au Congo à la poursuite de rebelles burundais des Forces nationales de Libération (FNL).
"D'habitude, une collaboration"
"Il y a d'habitude une collaboration entre les deux armées", a dit à l'AFP sous le couvert de l'anonymat un autre officier congolais en mentionnant l'existence d'un accord tacite entre Bujumbura et Kinshasa permettant aux soldats burundais de poursuivre en territoire congolais les FNL qui s'y replieraient après une attaque ou une incursion au Burundi.
Selon cette source, "la raison de ce couac" est liée à l'absence du commandant militaire du secteur et à un défaut d'information des soldats sur le "deal entre les deux parties".
Les soldats congolais "ont ouvert le feu car ils ont des consignes strictes en ce moment de tension dans ce pays", a encore dit l'officier.
L'existence d'un accord autorisant un droit de poursuite à l'armée burundaise au Congo n'a jamais été reconnue par le gouvernement de Kinshasa.
Milice hutu, les FNL ont installé des bases arrières au Congo au début de la guerre civile burundaise de 1993-2006. Les FNL qui n'ont pas signé l'accord de paix d'Arusha ayant permis de mettre fin à ce conflit, compteraient environ 500 combattants au Sud-Kivu.
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