L'Union africaine a annoncé vendredi qu'elle "rejetait totalement la prétendue déclaration 'd'indépendance'" du Nord-Mali proclamée par un groupe touareg.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a ajouté dans un communiqué qu'il "condamnait fermement cette annonce, qui est nulle et sans aucune valeur", et qu'il "appelait toute la communauté internationale à soutenir pleinement cette position de principe de l'Afrique".
La rébellion touareg du Mali a proclamé vendredi l'indépendance du territoire de l'Azawad dans le nord du Mali. La proclamation d'indépendance a été faite par un porte-parole en France du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion), Mossa Ag Attaher.
Une semaine après le coup d'Etat militaire qui a renversé le 22 mars à Bamako le président Amadou Toumani Touré, ces trois régions sont tombées en trois jours aux mains du MNLA, du mouvement islamiste Ansar Dine appuyé par des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'autres groupes criminels.
S'exprimant au nom de l'UA, M. Ping a souligné "le principe fondamental de l'intangibilité des frontières héritées par les pays africains à leur accession à l'indépendance et a réitéré l'attachement indéfectible de l'UA à l'unité nationale et à l'integrité territoriale de la République du Mali".
"L'UA et ses Etats membres ne ménageront aucun effort pour contribuer à rétablir l'autorité de la République du Mali sur l'ensemble de son territoire national et mettre un terme aux attaques perpétrées par des groupes armés et terroristes dans la partie nord du pays", poursuit le communiqué.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a ajouté dans un communiqué qu'il "condamnait fermement cette annonce, qui est nulle et sans aucune valeur", et qu'il "appelait toute la communauté internationale à soutenir pleinement cette position de principe de l'Afrique".
La rébellion touareg du Mali a proclamé vendredi l'indépendance du territoire de l'Azawad dans le nord du Mali. La proclamation d'indépendance a été faite par un porte-parole en France du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion), Mossa Ag Attaher.
Une semaine après le coup d'Etat militaire qui a renversé le 22 mars à Bamako le président Amadou Toumani Touré, ces trois régions sont tombées en trois jours aux mains du MNLA, du mouvement islamiste Ansar Dine appuyé par des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'autres groupes criminels.
S'exprimant au nom de l'UA, M. Ping a souligné "le principe fondamental de l'intangibilité des frontières héritées par les pays africains à leur accession à l'indépendance et a réitéré l'attachement indéfectible de l'UA à l'unité nationale et à l'integrité territoriale de la République du Mali".
"L'UA et ses Etats membres ne ménageront aucun effort pour contribuer à rétablir l'autorité de la République du Mali sur l'ensemble de son territoire national et mettre un terme aux attaques perpétrées par des groupes armés et terroristes dans la partie nord du pays", poursuit le communiqué.
Autres articles
-
Multilatéralisme, la françafrique, la diversité linguistique : le discours de Louise Mushikiwabo au 19e sommet de la francophonie
-
Liban: l'armée israélienne dit avoir frappé des combattants du Hezbollah dans une mosquée
-
Des explosions entendues dans la banlieue sud de Beyrouth (AFP)
-
Yoro Dia sur la notation Moody’s du Sénégal : « Ce sont les conséquences économiques de la guerre de Sonko contre le pays ».
-
Lutte contre le trafic : la gendarmerie opère et saisit 500 kg de chanvre indien et des faux billets à Keur Massar.