Il a promis, a été élu, a essayé mais a lamentablement échoué.
À l'aube de la deuxième alternance, les visages des sénégalais rayonnaient d'espoir.
Au plus profond de leurs vœux se manifestait une ambition, celle d’une nation radieuse où les leviers des secteurs porteurs de croissance seraient enfin activés et /ou le revenu par tête serait substantiellement rehaussé.
Hélas, les fruits n'auront pas confirmé la promesse des fleurs.
Plusieurs maux qui freinent la bonne marche du pays constituent par ailleurs des goulots d’étranglement au fameux Plan Sénégal Émergent. Entre autres points nous avons :
1. La crise structurelle des secteurs de l'éducation et de la santé ;
2. L'état désastreux de nos maigres finances publiques induit par la non maitrise de la dette intérieure et extérieure ;
3. La défaillance dans la distribution de l'eau potable et de l'électricité ;
4. Le niveau inquiétant de notre PIB ;
5. La fermeture tous azimuts des petites et moyennes entreprises ;
6. Le chômage et sous-emploi chronique des jeunes ;
7. Le manque d'orientation stratégique dans les secteurs à forte valeur ajoutée comme l'agriculture, l'élevage, la pêche, le tourisme, l'industrie ;
8. Le climat social en perpétuel ébullition ;
9. L’insécurité grandissante dans les villes et bidonvilles du pays ;
10. La mise en scène du projet de référendum ;
11. L'organisation chaotique du pèlerinage à la Mecque ;
12. Les inondations avec leurs lots de dégâts
13. La mollesse de notre diplomatie sur le conflit du Burkina, devenue aujourd’hui une véritable servitude
La liste est loin d'être exhaustive.
Tous les indicateurs de performances connaissent un grand recul qui pénalise à court et moyen terme les capacités d'investissements et donc menace la mise en œuvre du fameux Plan Sénégal Émergent.
Le président d'honneur du PIT a sans doute raison lorsqu'il affirmait sans ambage que « le pays est en danger ».
Malheureusement, en réponse à cette pertinente analyse de la situation de notre pays, les affidés de l'APR se sont empressés à débiter des insanités, des calomnies et des médisances. Mais cela n'est guère surprenant car quand la médiocrité s’exprime c’est toujours par l’injure et l’invective !!!
La situation est encore plus préoccupante lorsqu'on prend en compte la stratégie désarticulée du PSE avec une absence de planning d'exécution plausible.
Il n'y a aucune visibilité sur la matrice des actions prioritaires.
L'approche séquentielle qui devrait guider le PSE est totalement déséquilibrée et sans issue. En réalité le PSE n'est qu'une douce illusion arrosée avec du sable.
Et pour reprendre Saint-Simon: «Une idée sans exécution est un songe».
Il est impératif aujourd'hui, d'établir des priorités dans le choix des actions gouvernementales en vaillant à ne pas compromettre la mobilisation à terme des ressources directes et indirectes disponibles.
Ce que les sénégalais attendent de ce gouvernement, c’est qu’il remette le pays au travail, prenne à bras le corps les nombreux problèmes qui l’assaillent.
Tout quidam qui se prend de façon présomptueuse pour un embryon d’intellectuel doit apprendre à défendre des thèses et pas des conjectures non étayées.
“Il faut savoir s'oublier soi- même pour servir son peuple” disait Nelson Mandela.
Aujourd'hui le constat est très amer. L’économie sénégalaise est sinistrée et se dégrade de plus en plus.
La cote de popularité des tenants du pouvoir est en chute libre, en atteste les malheureux, regrettables et condamnables évènements qui se sont déroulés à l'Université Cheikh Anta DIOP.
Une rupture de confiance avec le peuple commence à voir le jour.
Des conseils de ministres décentralisés avec une pluie de promesses non tenues. Les montants annoncés et cumulés à ce jour se situent à plus de 3.200 milliards de FCFA. Il est bon de rappeler aux tenants du pouvoir que «le respect de la parole donnée nous permet d'atteindre avec honneur et dignité le courage de nos actes aussi difficiles à réaliser soient-ils »
L’heure est extrêmement grave !!!!
« Un vrai leader ne se contente pas de donner des ordres. Il donne l'exemple »
Eric Ndour
Militant REWMI MBOUR
À l'aube de la deuxième alternance, les visages des sénégalais rayonnaient d'espoir.
Au plus profond de leurs vœux se manifestait une ambition, celle d’une nation radieuse où les leviers des secteurs porteurs de croissance seraient enfin activés et /ou le revenu par tête serait substantiellement rehaussé.
Hélas, les fruits n'auront pas confirmé la promesse des fleurs.
Plusieurs maux qui freinent la bonne marche du pays constituent par ailleurs des goulots d’étranglement au fameux Plan Sénégal Émergent. Entre autres points nous avons :
1. La crise structurelle des secteurs de l'éducation et de la santé ;
2. L'état désastreux de nos maigres finances publiques induit par la non maitrise de la dette intérieure et extérieure ;
3. La défaillance dans la distribution de l'eau potable et de l'électricité ;
4. Le niveau inquiétant de notre PIB ;
5. La fermeture tous azimuts des petites et moyennes entreprises ;
6. Le chômage et sous-emploi chronique des jeunes ;
7. Le manque d'orientation stratégique dans les secteurs à forte valeur ajoutée comme l'agriculture, l'élevage, la pêche, le tourisme, l'industrie ;
8. Le climat social en perpétuel ébullition ;
9. L’insécurité grandissante dans les villes et bidonvilles du pays ;
10. La mise en scène du projet de référendum ;
11. L'organisation chaotique du pèlerinage à la Mecque ;
12. Les inondations avec leurs lots de dégâts
13. La mollesse de notre diplomatie sur le conflit du Burkina, devenue aujourd’hui une véritable servitude
La liste est loin d'être exhaustive.
Tous les indicateurs de performances connaissent un grand recul qui pénalise à court et moyen terme les capacités d'investissements et donc menace la mise en œuvre du fameux Plan Sénégal Émergent.
Le président d'honneur du PIT a sans doute raison lorsqu'il affirmait sans ambage que « le pays est en danger ».
Malheureusement, en réponse à cette pertinente analyse de la situation de notre pays, les affidés de l'APR se sont empressés à débiter des insanités, des calomnies et des médisances. Mais cela n'est guère surprenant car quand la médiocrité s’exprime c’est toujours par l’injure et l’invective !!!
La situation est encore plus préoccupante lorsqu'on prend en compte la stratégie désarticulée du PSE avec une absence de planning d'exécution plausible.
Il n'y a aucune visibilité sur la matrice des actions prioritaires.
L'approche séquentielle qui devrait guider le PSE est totalement déséquilibrée et sans issue. En réalité le PSE n'est qu'une douce illusion arrosée avec du sable.
Et pour reprendre Saint-Simon: «Une idée sans exécution est un songe».
Il est impératif aujourd'hui, d'établir des priorités dans le choix des actions gouvernementales en vaillant à ne pas compromettre la mobilisation à terme des ressources directes et indirectes disponibles.
Ce que les sénégalais attendent de ce gouvernement, c’est qu’il remette le pays au travail, prenne à bras le corps les nombreux problèmes qui l’assaillent.
Tout quidam qui se prend de façon présomptueuse pour un embryon d’intellectuel doit apprendre à défendre des thèses et pas des conjectures non étayées.
“Il faut savoir s'oublier soi- même pour servir son peuple” disait Nelson Mandela.
Aujourd'hui le constat est très amer. L’économie sénégalaise est sinistrée et se dégrade de plus en plus.
La cote de popularité des tenants du pouvoir est en chute libre, en atteste les malheureux, regrettables et condamnables évènements qui se sont déroulés à l'Université Cheikh Anta DIOP.
Une rupture de confiance avec le peuple commence à voir le jour.
Des conseils de ministres décentralisés avec une pluie de promesses non tenues. Les montants annoncés et cumulés à ce jour se situent à plus de 3.200 milliards de FCFA. Il est bon de rappeler aux tenants du pouvoir que «le respect de la parole donnée nous permet d'atteindre avec honneur et dignité le courage de nos actes aussi difficiles à réaliser soient-ils »
L’heure est extrêmement grave !!!!
« Un vrai leader ne se contente pas de donner des ordres. Il donne l'exemple »
Eric Ndour
Militant REWMI MBOUR
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