Affiliés récemment à la Cnts, les 300 journaliers de la société nouvelle des Salins du Sine-Saloum ont initié ce matin une marche pacifique dans les grandes artères de la commune de Kaolack pour demander leur réintégration à la suite d'un différend avec ladite société. " La société nouvelle des Salins du Sine-Saloum a violé les règles établies par le code du travail en nous recrutant à des périodes différentes, en qualité de soi disant journaliers. Elle nous fait travailler formellement en trois équipes par quart de temps, de 7h à 15h, de 15h à 23h et de 23h à 07h du matin, soit 08 heures par équipe pendant plusieurs années", a martelé le coordinateur des journaliers, Khalifa Dieng.
Évoquant les 'forfaitures' subies au niveau de cette société, le coordinateur des manifestants de poursuivre : " Le 20 novembre 2017, à notre grande surprise, le fonctionnement et l'organisation du travail ont été confiés à un tâcheron ( sous-traitant), sans avis préalable adressé à nous ouvriers travaillant dans cette société depuis plusieurs années. Dès sa prise de décision, cette entreprise a modifié sommairement les horaires et réduit les effectifs de 15 à 9 éléments sur les postes ci-dessous : Ensachage semi automatique et arrimeur semi automatique. Cette nouvelle donne a fait qu'un ouvrier affecté au poste d'arrimeur doit arrimer 2880 sacs de 25 kg, soit 72 tonnes par 08 heures à raison de 3 mille trente Fcfa", a-t-il regretté.
Très remontés contre le patron des Salins du Sine-Saloum, les ouvriers fondeurs ont résumé leurs revendications dans un mémorandum qu'ils ont remis au préfet du département de Kaolack. " Nous demandons, après 10 ans de travail dans cette société, notre réintégration comme travailleur permanent avec un contrat à durée indéterminée (CDI), le rappel différencié de salaire, en tenant compte des catégories, le rappel des primes de congés, le rappel des primes de panier, de transport, d'ancienneté et des repos hebdomadaires, le rappel du paiement des arriérés des cotisations de l'Ipres CSS et Ipm, la dotation en suffisance d'équipements de protection individuelle de l'hygiène et de sécurité, entre autres".
Toutefois, nous avons tenté de joindre de notre côté la direction générale des Salins du Sine-Saloum, en vain...
Évoquant les 'forfaitures' subies au niveau de cette société, le coordinateur des manifestants de poursuivre : " Le 20 novembre 2017, à notre grande surprise, le fonctionnement et l'organisation du travail ont été confiés à un tâcheron ( sous-traitant), sans avis préalable adressé à nous ouvriers travaillant dans cette société depuis plusieurs années. Dès sa prise de décision, cette entreprise a modifié sommairement les horaires et réduit les effectifs de 15 à 9 éléments sur les postes ci-dessous : Ensachage semi automatique et arrimeur semi automatique. Cette nouvelle donne a fait qu'un ouvrier affecté au poste d'arrimeur doit arrimer 2880 sacs de 25 kg, soit 72 tonnes par 08 heures à raison de 3 mille trente Fcfa", a-t-il regretté.
Très remontés contre le patron des Salins du Sine-Saloum, les ouvriers fondeurs ont résumé leurs revendications dans un mémorandum qu'ils ont remis au préfet du département de Kaolack. " Nous demandons, après 10 ans de travail dans cette société, notre réintégration comme travailleur permanent avec un contrat à durée indéterminée (CDI), le rappel différencié de salaire, en tenant compte des catégories, le rappel des primes de congés, le rappel des primes de panier, de transport, d'ancienneté et des repos hebdomadaires, le rappel du paiement des arriérés des cotisations de l'Ipres CSS et Ipm, la dotation en suffisance d'équipements de protection individuelle de l'hygiène et de sécurité, entre autres".
Toutefois, nous avons tenté de joindre de notre côté la direction générale des Salins du Sine-Saloum, en vain...
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