La famille de l'imam Alioune Badara Ndao a tenu un point de presse cet après-midi à Kaolack pour demander l'acquittement de ce dernier. Au cours de ce tête-à-tête avec la presse locale, le frère de l'imam Ndao, Moussa Ndao et les membres de l'ensemble des mouvements épousant la même cause, ont décrié les conditions dans lesquelles le procès a été organisé allant jusqu'à le qualifier de conférence religieuse sur l'islam.
" Une fois devant la barre, aucune question sur les chefs d'inculpation comme association de malfaiteurs, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux et les soit-disant communications avec Boko Haram, ne lui a été posée. Ces questions n'étaient plus à l'ordre du jour. Ceci prouve clairement que ce que relatent les journaux est en porte-à-faux avec ce qui passe au tribunal. Ni le procureur de la République, ni le président du tribunal n'a fait cas des portables satellitaires, des milliards et des appels interceptés par le FBI, relatés par les journaux lors de son arrestation. On n'a pas pris part à un procès, mais plutôt à une conférence religieuse avec des questions sur la religion musulmane", ont-ils ironisé.
Très optimiste quant à l'acquittement de l'imam Ndao, son frère Abdoulaye Ndao de marteler. " Nous attendons ce lundi le réquisitoire du procureur et nous osons espérer que mon frère passera la nuit ici à Kaolack, le jour du verdict. Toutefois, nous demandons à ce qu'il soit indemnisé après les préjudices qu'il a subis pour apologie du terrorisme".
Au final, la famille de l'imam Ndao, ses disciples et ses sympathisants qui ont tous pris part au point de presse, ont également demandé aux médias de relater " ce qui se dit à l'audience et d'éviter de trop verser dans le sensationnel dépourvu d'objectivité"...
" Une fois devant la barre, aucune question sur les chefs d'inculpation comme association de malfaiteurs, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux et les soit-disant communications avec Boko Haram, ne lui a été posée. Ces questions n'étaient plus à l'ordre du jour. Ceci prouve clairement que ce que relatent les journaux est en porte-à-faux avec ce qui passe au tribunal. Ni le procureur de la République, ni le président du tribunal n'a fait cas des portables satellitaires, des milliards et des appels interceptés par le FBI, relatés par les journaux lors de son arrestation. On n'a pas pris part à un procès, mais plutôt à une conférence religieuse avec des questions sur la religion musulmane", ont-ils ironisé.
Très optimiste quant à l'acquittement de l'imam Ndao, son frère Abdoulaye Ndao de marteler. " Nous attendons ce lundi le réquisitoire du procureur et nous osons espérer que mon frère passera la nuit ici à Kaolack, le jour du verdict. Toutefois, nous demandons à ce qu'il soit indemnisé après les préjudices qu'il a subis pour apologie du terrorisme".
Au final, la famille de l'imam Ndao, ses disciples et ses sympathisants qui ont tous pris part au point de presse, ont également demandé aux médias de relater " ce qui se dit à l'audience et d'éviter de trop verser dans le sensationnel dépourvu d'objectivité"...
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