Les réactions s'enchaînent depuis l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Alors que le Premier ministre devrait faire sa DPG, ce vendredi 13 septembre 2024, le chef de l’État a pris la décision d’organiser des élections législatives pour le 17 novembre.
De l’avis du juge Ibrahima Dème, à l’heure où on parle de morts sur les routes et la mer, les autorités sont en train de faire de la politique politicienne. « On n’a pas fini de pleurer nos morts sur les routes et la mer que le constat amer de la persistance de la politique politicienne pratiquée sans décence par nos gouvernants accentue notre douleur.
En décidant de dissoudre l'Assemblée Nationale, le Président de la République déclare avoir exercé « son devoir juridique, éthique et moral ». Par ailleurs, il soutient que Bassirou Diomaye Faye n’a pas joint l’acte à la parole « Même s’il faut reconnaître que cet acte n’est juridiquement pas contestable, il reste que la non tenue de la déclaration de politique générale qu’il avait fixée pour demain est un manquement grave à son devoir éthique et moral. Cette abjuration présidentielle prolonge le divorce persistant et inquiétant entre les principes proclamés par nos dirigeants et les actes politiciens qu’ils posent.
Le plus grand défi de la nouvelle gouvernance était de restaurer la confiance des dirigeants avec les sénégalais en étant viscéralement attaché à la vérité, à la parole donnée et à l’intérêt national. Le constat amer est qu’on est tombé de Charybde en Scylla », a-t-il dénoncé.
De l’avis du juge Ibrahima Dème, à l’heure où on parle de morts sur les routes et la mer, les autorités sont en train de faire de la politique politicienne. « On n’a pas fini de pleurer nos morts sur les routes et la mer que le constat amer de la persistance de la politique politicienne pratiquée sans décence par nos gouvernants accentue notre douleur.
En décidant de dissoudre l'Assemblée Nationale, le Président de la République déclare avoir exercé « son devoir juridique, éthique et moral ». Par ailleurs, il soutient que Bassirou Diomaye Faye n’a pas joint l’acte à la parole « Même s’il faut reconnaître que cet acte n’est juridiquement pas contestable, il reste que la non tenue de la déclaration de politique générale qu’il avait fixée pour demain est un manquement grave à son devoir éthique et moral. Cette abjuration présidentielle prolonge le divorce persistant et inquiétant entre les principes proclamés par nos dirigeants et les actes politiciens qu’ils posent.
Le plus grand défi de la nouvelle gouvernance était de restaurer la confiance des dirigeants avec les sénégalais en étant viscéralement attaché à la vérité, à la parole donnée et à l’intérêt national. Le constat amer est qu’on est tombé de Charybde en Scylla », a-t-il dénoncé.
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