Il n’y a pas de risque de dévaluation du franc CFA, selon le banquier Amadou Kane.


Il n’y a pas de risque de dévaluation du franc CFA, selon le banquier Amadou Kane.
Une nouvelle dévaluation monétaire n’est pas à craindre actuellement dans les pays de la zone franc CFA, a déclaré dimanche à Dakar le président-directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS), Amadou Kane.

‘’Fondamentalement, il n’y a pas de raison aujourd’hui qu’on craigne la dévaluation’’, a dit M. Kane à l’émission Grand jury de Radio futurs médias (RFM, privée).

Une dévaluation n’est pas à craindre d’autant plus que ‘’nos critères sont bons. Notre zone se comporte bien. Notre croissance est présente. Notre inflation reste mesurée’’, a argué le banquier. Il écarte l’éventualité d’une dévaluation aussi bien à l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) qu’à la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

‘’De mon point de vue, pour ce que j’en sais, a soutenu Amadou Kane, je n’ai pas de crainte particulière pour une dévaluation.’’

M. Kane a encore dit que la ‘’situation actuelle’’ de l’économie de la zone franc CFA ‘’devrait évoluer un peu vers une politique faite à la fois de prudence et d’audace’’.

‘’La prudence, c’est continuer de fixer un certain nombre de critères de convergence. Il faut continuer à le faire. L’audace, c’est de faire jouer un rôle de développement à la monnaie sans pour autant que ce soit spéculatif’’, a-t-il expliqué.

Les pays de la zone franc CFA sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad (Afrique du Centre), le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo (Afrique de l’Ouest).

‘’Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de surendettement du Sénégal’’, a dit M. Kane, interrogé sur le niveau d’endettement de son pays, le Sénégal. ‘’Il faut probablement bien veiller à l’usage de l’endettement. Les montants levés doivent aller à des financements productifs’’, a-t-il recommandé.

Selon le ministère de l’Economie et des Finances, le niveau d’endettement du Sénégal est soutenable puisque se situant en dessous de 40% du PIB (produit intérieur brut). Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser 60% du PIB, selon les critères établis par l’UEMOA, dont fait partie le Sénégal.

( Avec APS ) 
Dimanche 14 Août 2011
DAKAR ACTU




1.Posté par paco le 15/08/2011 14:27
Salut,

Et pourtant c'est la premiere solution pour faire sortir nos petits et pauvres pays de la situation.
Actuellement, les contreparties de cette surevaluation monnaetaire font que nos pays ne peuvent pas repondre aux rendez vous de cette globalisation turbulante ou il faut etre tres fort pour competir.....

Liberons nous de la dependance française et soyons bcp plus judicieux pour le bien de tous, surtout envers nos heritiers.......



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