DAKARACTU : On a vu tout à l'heure à l'école Médina vos militants se plaindre de ne pas avoir accès aux salles de vote, faute de carte d'électeur. Comment avez-vous vécu cela?
Ibrahima Saleck Bah : Nous déplorons non seulement cette situation, mais ils ont mis en place un système sur le fichier électoral que nous ne comprenons pas. Si sur la liste par exemple tu dois voter au bureau 1. Ils prennent les listes par ordre alphabétique et s'ils ne voient pas votre nom, ils te font sortir. On n'y comprend rien. C'est du jamais vu!
Ils savent qu'ils ne gagneront jamais Dakar, c'est pourquoi ils ont mis ce système pour saboter le vote et que cela ne se déroule pas de façon transparente. Nous déplorons cette mauvaise foi de la CENI.
DAKARACTU : Comment comptez-vous faire face à cette situation?
Ibrahima Saleck Bah : Là, on vient de trouver un consensus. On ouvre un carnet. On y met le nom et le numéro de la carte pour faire voter la personne. Après vote, elle émargera sur le carnet. Si cela ne marche pas, on risque de faire 3 jours d'élection.
Le code électoral dit qu'à 18 heures tout le monde doit avoir déjà voté. Ce qui est impossible dans ce cas précis.
DAKARACTU : Avez-vous trouvé une solution pour vos militants à qui on aurait refusé l'accès au bureau de vote?
Ibrahima Saleck Bah : Par rapport à cette situation, le code électoral guinéen stipule que la distribution des cartes d'électeur devait se faire 45 jours avant le scrutin. Ici, c'est à 9 jours avant le vote qu'ils nous ont emmené les cartes. Donc forcément, il y a une forte masse de nos militants qui n'ont pas reçu leurs cartes. Nous déplorons cela vraiment...
Ibrahima Saleck Bah : Nous déplorons non seulement cette situation, mais ils ont mis en place un système sur le fichier électoral que nous ne comprenons pas. Si sur la liste par exemple tu dois voter au bureau 1. Ils prennent les listes par ordre alphabétique et s'ils ne voient pas votre nom, ils te font sortir. On n'y comprend rien. C'est du jamais vu!
Ils savent qu'ils ne gagneront jamais Dakar, c'est pourquoi ils ont mis ce système pour saboter le vote et que cela ne se déroule pas de façon transparente. Nous déplorons cette mauvaise foi de la CENI.
DAKARACTU : Comment comptez-vous faire face à cette situation?
Ibrahima Saleck Bah : Là, on vient de trouver un consensus. On ouvre un carnet. On y met le nom et le numéro de la carte pour faire voter la personne. Après vote, elle émargera sur le carnet. Si cela ne marche pas, on risque de faire 3 jours d'élection.
Le code électoral dit qu'à 18 heures tout le monde doit avoir déjà voté. Ce qui est impossible dans ce cas précis.
DAKARACTU : Avez-vous trouvé une solution pour vos militants à qui on aurait refusé l'accès au bureau de vote?
Ibrahima Saleck Bah : Par rapport à cette situation, le code électoral guinéen stipule que la distribution des cartes d'électeur devait se faire 45 jours avant le scrutin. Ici, c'est à 9 jours avant le vote qu'ils nous ont emmené les cartes. Donc forcément, il y a une forte masse de nos militants qui n'ont pas reçu leurs cartes. Nous déplorons cela vraiment...
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