Chaque matin, mon premier réflexe est de parcourir la presse en ligne, pour être informé de ce qui se passe au Sénégal.
Ce mercredi 7 octobre 2015, en sacrifiant au rituel, je suis tombé sur la confirmation de la triste nouvelle : Drame à Mina : le décès de Aida Ndiaye Bada Lo confirmé.
La rumeur courait depuis le jour du drame survenu le 24 septembre dernier. Maintenant que son décès est confirmé, je voudrais lui rendre un hommage à titre posthume, elle qui était une mère pour moi et une amie à ma mère.
Cette brave dame, la lionne de Prokhane, je l’ai connue en 1994, lorsque je couvrais les activités de l’Association Arafat de Adja Dior Diop, dont elle était membre active. Je l’avais très tôt distinguée parmi les milliers de femmes, par son accoutrement modeste et son bonnet noir qui ne la quittait presque jamais.
Nous avons effectué ensemble le pèlerinage Aux Lieux Saints de l’Islam quatre fois. En dehors de ses obligations religieuses, je ne lui connaissais que deux préoccupations : vendre ses marchandises et donner à manger aux pèlerins. Elle faisait beaucoup de social, mais dans la plus grande discrétion. Aida Ndiaye Bada Lo était une vraie Yaye Fall. Son sacerdoce était le travail, gagner sa vie à la sueur de son front.
Le décès de cette dame m’a profondément touché. C’est une déchirure et une blessure profonde pour moi et pour des milliers de Sénégalais. Elle avait beaucoup d’affection et d’estime pour ma modeste personne et c’était réciproque. La Yaye Fall de Mame Diarra Boussou, la mère du Fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, est partie avec les plus grands honneurs, dont rêve tout musulman. Pour toujours, tu seras dans mon cœur. Dieu a décidé de te reprendre, Lui le Tout Puissant, le Miséricordieux. De Lui, nous venons, à Lui, nous retournerons.
Ton sourire, ta voix imposante, nous manquerons. Adieu maman Repose en paix en terre sainte de la Mecque.
Samba Mangane Journaliste
Deuxième Conseiller
Au Consulat général du Sénégal à Milan Italie
Ce mercredi 7 octobre 2015, en sacrifiant au rituel, je suis tombé sur la confirmation de la triste nouvelle : Drame à Mina : le décès de Aida Ndiaye Bada Lo confirmé.
La rumeur courait depuis le jour du drame survenu le 24 septembre dernier. Maintenant que son décès est confirmé, je voudrais lui rendre un hommage à titre posthume, elle qui était une mère pour moi et une amie à ma mère.
Cette brave dame, la lionne de Prokhane, je l’ai connue en 1994, lorsque je couvrais les activités de l’Association Arafat de Adja Dior Diop, dont elle était membre active. Je l’avais très tôt distinguée parmi les milliers de femmes, par son accoutrement modeste et son bonnet noir qui ne la quittait presque jamais.
Nous avons effectué ensemble le pèlerinage Aux Lieux Saints de l’Islam quatre fois. En dehors de ses obligations religieuses, je ne lui connaissais que deux préoccupations : vendre ses marchandises et donner à manger aux pèlerins. Elle faisait beaucoup de social, mais dans la plus grande discrétion. Aida Ndiaye Bada Lo était une vraie Yaye Fall. Son sacerdoce était le travail, gagner sa vie à la sueur de son front.
Le décès de cette dame m’a profondément touché. C’est une déchirure et une blessure profonde pour moi et pour des milliers de Sénégalais. Elle avait beaucoup d’affection et d’estime pour ma modeste personne et c’était réciproque. La Yaye Fall de Mame Diarra Boussou, la mère du Fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, est partie avec les plus grands honneurs, dont rêve tout musulman. Pour toujours, tu seras dans mon cœur. Dieu a décidé de te reprendre, Lui le Tout Puissant, le Miséricordieux. De Lui, nous venons, à Lui, nous retournerons.
Ton sourire, ta voix imposante, nous manquerons. Adieu maman Repose en paix en terre sainte de la Mecque.
Samba Mangane Journaliste
Deuxième Conseiller
Au Consulat général du Sénégal à Milan Italie
Autres articles
-
Thiès- Abdou Mbow sur la transhumance: " le pouvoir en place est en train de travailler à organiser une mascarade au niveau de ces législatives"
-
Médias et élections : Les journalistes formés sur les bonnes pratiques, le jour du scrutin
-
Législatives du 17 novembre 2024 : Zahra Iyane Thiam dévoile la stratégie de l’opposition pour faire face au régime
-
La plateforme "ETTU JAAM" appelle à des élections apaisées
-
Fin de campagne / Sonko assène un coup fatal à l'opposition : "Diékhal Nañu, Ama Tougnou lougn wax..."