Le Bureau Paix et Sécurité Centre de Compétence Afrique Subsaharienne de la Fondation Friedrich Ebert (FES PSCC) a présenté l’étude qu’elle a menée sur la violence basée sur le genre en Afrique de l’Ouest. La Fondation Friedrich Ebert est une organisation politique allemande à but non-lucratif dédiée au développement des idées et des valeurs de la social-démocratie.
La chargée de programme, Adji Khadijatou NDIAYE représentant le Directeur Régional Philipp M. GOLDBERG a souligné que cette étude fait partie d’une série d’outils élaborée par le Bureau de la Fondation Friedrich Ebert afin de s’interroger sur la situation de la violence basée sur le genre en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays ciblés par l’étude, à savoir le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ainsi, elle précise que cette problématique a été bien longtemps restreinte à la sphère domestique et s’étend bien au-delà.
Avant d’ajouter que peu de connaissances étaient disponibles sur les politiques de recours aux solutions durables et appropriées à proposer aux victimes.
Elle fait également savoir que les répercussions des violences basées sur le genre sont très lourdes. « Elles se ressentent sur le plan humain, social sanitaire et économique tant pour les femmes qui la subissent que pour la société et avec la Covid 19, nous avons pu noter que les violences ont considérablement augmenté », a-t-elle mentionné.
À en croire Moussa Hamidou Talibi, maître de conférence de philosophie morale et politique à l’université de Niamey au Niger, les violences sur le genre sont d’autant plus une réalité que des soldats d’un pays voisin déployés en renfort dans une région du Niger pour lutter contre le terrorisme, sont accusés de violence et de viol dont les principales victimes seraient des jeunes filles et des femmes mariées parfois sous les yeux de leurs maris. Sur ce, il fait savoir que la commission internationale des droits humains a été interpellée par l’opinion par rapport à cette question.
Quant à Ndèye Ami Ndiaye, Docteur en droit international pénal, enseignante chercheure à l’institut des droits de l’homme et de la paix à l’Université Cheikh Anta Diop, experte en genre, sécurité en droits humains, elle démontre, à travers la présentation de cette étude, que les violences basées sur le genre (VBG) sont des phénomènes traduisant des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes aboutissant à la domination et à une discrimination exercée souvent par les premiers sur les seconds.
L’étude, a révélé que 35 % des femmes ont subi des violences physiques et ou sexuelles exercées par leur partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’autres individus et près de 50 % des violences sexuelles sont commises sur des filles de moins de 16 ans et 60 % sur des mineures de 18 ans.
Mme Ndèye Ami Ndiaye autrice de l'étude, a laissé entendre que le choix de l’Afrique de l’Ouest s’explique par le classement mondial des pays de l’Afrique de l’Ouest dans l’indice d’inégalité des genres (IIG) entre le 131e et le 158e rang mondial des 158 pays classés en 2017.
Par ailleurs, en 2018, sur 162 pays, le Sénégal se place au 125e rang, le Burkina Faso au 147e, le Niger au 154e et le Mali occupe la 158e place.
La chargée de programme, Adji Khadijatou NDIAYE représentant le Directeur Régional Philipp M. GOLDBERG a souligné que cette étude fait partie d’une série d’outils élaborée par le Bureau de la Fondation Friedrich Ebert afin de s’interroger sur la situation de la violence basée sur le genre en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays ciblés par l’étude, à savoir le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ainsi, elle précise que cette problématique a été bien longtemps restreinte à la sphère domestique et s’étend bien au-delà.
Avant d’ajouter que peu de connaissances étaient disponibles sur les politiques de recours aux solutions durables et appropriées à proposer aux victimes.
Elle fait également savoir que les répercussions des violences basées sur le genre sont très lourdes. « Elles se ressentent sur le plan humain, social sanitaire et économique tant pour les femmes qui la subissent que pour la société et avec la Covid 19, nous avons pu noter que les violences ont considérablement augmenté », a-t-elle mentionné.
À en croire Moussa Hamidou Talibi, maître de conférence de philosophie morale et politique à l’université de Niamey au Niger, les violences sur le genre sont d’autant plus une réalité que des soldats d’un pays voisin déployés en renfort dans une région du Niger pour lutter contre le terrorisme, sont accusés de violence et de viol dont les principales victimes seraient des jeunes filles et des femmes mariées parfois sous les yeux de leurs maris. Sur ce, il fait savoir que la commission internationale des droits humains a été interpellée par l’opinion par rapport à cette question.
Quant à Ndèye Ami Ndiaye, Docteur en droit international pénal, enseignante chercheure à l’institut des droits de l’homme et de la paix à l’Université Cheikh Anta Diop, experte en genre, sécurité en droits humains, elle démontre, à travers la présentation de cette étude, que les violences basées sur le genre (VBG) sont des phénomènes traduisant des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes aboutissant à la domination et à une discrimination exercée souvent par les premiers sur les seconds.
L’étude, a révélé que 35 % des femmes ont subi des violences physiques et ou sexuelles exercées par leur partenaire intime ou des violences sexuelles de la part d’autres individus et près de 50 % des violences sexuelles sont commises sur des filles de moins de 16 ans et 60 % sur des mineures de 18 ans.
Mme Ndèye Ami Ndiaye autrice de l'étude, a laissé entendre que le choix de l’Afrique de l’Ouest s’explique par le classement mondial des pays de l’Afrique de l’Ouest dans l’indice d’inégalité des genres (IIG) entre le 131e et le 158e rang mondial des 158 pays classés en 2017.
Par ailleurs, en 2018, sur 162 pays, le Sénégal se place au 125e rang, le Burkina Faso au 147e, le Niger au 154e et le Mali occupe la 158e place.
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