En cette journée de premier mai 2021 marquant la fête des travailleurs, nous avons donné la parole à Saloum Sonko, le secrétaire général du syndicat des enseignants Sels/A. Et comme le premier mai n’a pas été fêté par les travailleurs cette année par des marches, des panels ou autres, M. Sonko livre les causes, les raisons, les failles du système d’organisation syndicale.
À en croire Saloum Sonko, « nous avons jugé compte tenu de la pandémie de Covid-19, de la forte chaleur et du jeûne de surseoir à la célébration de la fête du travail du premier mai 2021. En ce sens, nous pensons que l’État n’a aucun respect pour les travailleurs puisque chaque année il y a un cahier de doléances qui est déposé à la présidence et au niveau décentralisé. Et à l’évaluation, on se rend compte qu’il y a un très faible niveau de satisfaction. Et pis encore, c’est la déception qui gagne les rangs des travailleurs. Je pense que le secteur de l’éducation est la parfaite illustration du manque de volonté de l’État et du non-respect des cahiers de charges. Pour nous, ce serait de la répétition en déposant les cahiers de doléances qui vont gonfler les anciennes doléances des cinq dernières années restées sans suite... »
Pour revoir la copie, il estime que « pour inverser la tendance, il faudrait que les centrales syndicales se réveillent de leur profond sommeil. Les centrales syndicales, aujourd’hui, n’existent pratiquement pas au Sénégal sur toutes les questions concernant la vie sociale et professionnelle. On ne les entend pas sur la cherté du coût de la vie, sur l’insécurité du travail, les grèves des secteurs sensibles comme la santé et l’éducation entre autres. Nous avons vu des travailleurs licenciés sans qu’aucune centrale syndicale ne dénonce la situation… »
Abordant le rôle des syndicats, il précise « aujourd’hui, les syndicats vont en bataille en ordre dispersé et ceci est une de leurs faiblesses. Cette pléthore de syndicats dans l’éducation par exemple ne milite pas en faveur de l’unité des syndicats et des travailleurs. Aujourd’hui, il n’y a aucune centrale syndicale qui pourrait paralyser le système en cas de bras de fer avec l’état à cause de leur morcèlement dans tous les secteurs… »
Cette année Kolda n'a pas célébré le 1er mai à l'instar du pays par des manifestations en grande nature (marches, panels, forum) mais chacun l'a fêté à sa manière.
À en croire Saloum Sonko, « nous avons jugé compte tenu de la pandémie de Covid-19, de la forte chaleur et du jeûne de surseoir à la célébration de la fête du travail du premier mai 2021. En ce sens, nous pensons que l’État n’a aucun respect pour les travailleurs puisque chaque année il y a un cahier de doléances qui est déposé à la présidence et au niveau décentralisé. Et à l’évaluation, on se rend compte qu’il y a un très faible niveau de satisfaction. Et pis encore, c’est la déception qui gagne les rangs des travailleurs. Je pense que le secteur de l’éducation est la parfaite illustration du manque de volonté de l’État et du non-respect des cahiers de charges. Pour nous, ce serait de la répétition en déposant les cahiers de doléances qui vont gonfler les anciennes doléances des cinq dernières années restées sans suite... »
Pour revoir la copie, il estime que « pour inverser la tendance, il faudrait que les centrales syndicales se réveillent de leur profond sommeil. Les centrales syndicales, aujourd’hui, n’existent pratiquement pas au Sénégal sur toutes les questions concernant la vie sociale et professionnelle. On ne les entend pas sur la cherté du coût de la vie, sur l’insécurité du travail, les grèves des secteurs sensibles comme la santé et l’éducation entre autres. Nous avons vu des travailleurs licenciés sans qu’aucune centrale syndicale ne dénonce la situation… »
Abordant le rôle des syndicats, il précise « aujourd’hui, les syndicats vont en bataille en ordre dispersé et ceci est une de leurs faiblesses. Cette pléthore de syndicats dans l’éducation par exemple ne milite pas en faveur de l’unité des syndicats et des travailleurs. Aujourd’hui, il n’y a aucune centrale syndicale qui pourrait paralyser le système en cas de bras de fer avec l’état à cause de leur morcèlement dans tous les secteurs… »
Cette année Kolda n'a pas célébré le 1er mai à l'instar du pays par des manifestations en grande nature (marches, panels, forum) mais chacun l'a fêté à sa manière.
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