Lors de son face-à-face avec la presse, le gouvernement s'est engagé à changer la donne en mettant notre économie sur les bons rails.
"Le gouvernement prend l'engagement de ramener la dette de l'État central de 83,7% du PIB en 2023 à moins de 70% du PIB dans les délais raisonnables. Nous nous fixons cet objectif non seulement parce qu'il correspond à nos engagements dans le cadre de l'UEMOA, mais également parce qu'il correspond à nos capacités actuelles d'endettement compatibles avec une économie saine et prospère, portée par un secteur privé fort. C'est l'ambition du projet du président de la République pour un Sénégal souverain, juste et Prospère. En effet, la croissance moyenne sur la période 2014-2023, a été d'environ 5% malgré les déficits budgétaires effectifs d'une moyenne de 10% du PIB[...]. On a eu une croissance moins de 5%, on a annoncé un déficit budgétaire en moyenne de 5% mais ce déficit budgétaire a été en réalité de 10% en moyenne. Cela veut dire que l'action de l'État par l'endettement n'a pas été efficace. On peut être tenté d'attribuer cette contre-performance à la conjoncture internationale, mais la faiblesse constatée de la croissance est en réalité qu'un retour à nos performances historiques d'une croissance de 4% hors pétrole et agriculture[...]", a-t-il martelé.
" Le PSE, dans son plan d'action prioritaire 2014-2018, avait indiqué que des investissements publics massifs étaient nécessaires pour jeter les bases d'une forte croissance et les plans d'action 2018-2023, au delà des relances post-covid, prévoyaient que le secteur privé prenne le relais de la croissance. Tel n'a pas été le cas, étant donné la vérité des chiffres. Autrement dit, dans les 12 dernières années, dans la première moitié, le premier mandat, il a été question de beaucoup investir pour jeter les bases d'une croissance beaucoup plus forte[...]. Il demeure que le secteur privé n'a pas pris le relais de la croissance et le déficit budgétaire dans cette stratégie, a été le double de ce qui a été annoncé, néanmoins la croissance a été en décélération depuis 2028, donc bien avant les deux crises qui ne peuvent pas être utilisées comme prétexte de ce point de vue", a précisé le ministre de l'Économie.
Le gouvernement s'est ainsi engagé à corriger les " contre-performances". " De ce fait, ramener notre déficit budgétaire à 3% du PIB, comme nous l'exigent nos engagements dans le cadre de l'UEMOA, et la dette en dessous de 70% dans un horizon raisonnable, en mobilisant nos ressources internes, tout en améliorant la qualité de la dépense, ne devrait pas nous coûter des points significatifs de croissance. Je dis bien " significatif" dans la mesure où nous revenons à nos tendances historiques. Notre projet[...], devrait nous permettre de reprendre la croissance, mais ramener le déficit à 3%, la dette en dessous de 70% du PIB dans un horizon raisonnable, et devra nous coûter des voies de croissance significative. Il faudra faire une revue systématique des projets et programmes sur financements extérieurs pour déterminer ceux qui doivent se poursuivre et ceux qui seront arrêtés afin d'améliorer l'efficacité de nos investissements publics. Les dépenses de fonctionnement seront rationalisées notamment par la réduction des subventions à l'énergie[...]. Une stricte application des procédures de marchés publics, la promotion du civisme fiscal, la maîtrise de la masse salariale et des stratégies d'optimisation de la commande publique et l'utilisation des biens et services par l'administration[...]. Pour rappel, rien que pour les années 2022-2023, les subventions à l'énergie ont coûté au budget de l'État plus De 1.200 milliards de Fcfa.( subvention à l'énergie non ciblée)...", a-t-il informé.
"Le gouvernement prend l'engagement de ramener la dette de l'État central de 83,7% du PIB en 2023 à moins de 70% du PIB dans les délais raisonnables. Nous nous fixons cet objectif non seulement parce qu'il correspond à nos engagements dans le cadre de l'UEMOA, mais également parce qu'il correspond à nos capacités actuelles d'endettement compatibles avec une économie saine et prospère, portée par un secteur privé fort. C'est l'ambition du projet du président de la République pour un Sénégal souverain, juste et Prospère. En effet, la croissance moyenne sur la période 2014-2023, a été d'environ 5% malgré les déficits budgétaires effectifs d'une moyenne de 10% du PIB[...]. On a eu une croissance moins de 5%, on a annoncé un déficit budgétaire en moyenne de 5% mais ce déficit budgétaire a été en réalité de 10% en moyenne. Cela veut dire que l'action de l'État par l'endettement n'a pas été efficace. On peut être tenté d'attribuer cette contre-performance à la conjoncture internationale, mais la faiblesse constatée de la croissance est en réalité qu'un retour à nos performances historiques d'une croissance de 4% hors pétrole et agriculture[...]", a-t-il martelé.
" Le PSE, dans son plan d'action prioritaire 2014-2018, avait indiqué que des investissements publics massifs étaient nécessaires pour jeter les bases d'une forte croissance et les plans d'action 2018-2023, au delà des relances post-covid, prévoyaient que le secteur privé prenne le relais de la croissance. Tel n'a pas été le cas, étant donné la vérité des chiffres. Autrement dit, dans les 12 dernières années, dans la première moitié, le premier mandat, il a été question de beaucoup investir pour jeter les bases d'une croissance beaucoup plus forte[...]. Il demeure que le secteur privé n'a pas pris le relais de la croissance et le déficit budgétaire dans cette stratégie, a été le double de ce qui a été annoncé, néanmoins la croissance a été en décélération depuis 2028, donc bien avant les deux crises qui ne peuvent pas être utilisées comme prétexte de ce point de vue", a précisé le ministre de l'Économie.
Le gouvernement s'est ainsi engagé à corriger les " contre-performances". " De ce fait, ramener notre déficit budgétaire à 3% du PIB, comme nous l'exigent nos engagements dans le cadre de l'UEMOA, et la dette en dessous de 70% dans un horizon raisonnable, en mobilisant nos ressources internes, tout en améliorant la qualité de la dépense, ne devrait pas nous coûter des points significatifs de croissance. Je dis bien " significatif" dans la mesure où nous revenons à nos tendances historiques. Notre projet[...], devrait nous permettre de reprendre la croissance, mais ramener le déficit à 3%, la dette en dessous de 70% du PIB dans un horizon raisonnable, et devra nous coûter des voies de croissance significative. Il faudra faire une revue systématique des projets et programmes sur financements extérieurs pour déterminer ceux qui doivent se poursuivre et ceux qui seront arrêtés afin d'améliorer l'efficacité de nos investissements publics. Les dépenses de fonctionnement seront rationalisées notamment par la réduction des subventions à l'énergie[...]. Une stricte application des procédures de marchés publics, la promotion du civisme fiscal, la maîtrise de la masse salariale et des stratégies d'optimisation de la commande publique et l'utilisation des biens et services par l'administration[...]. Pour rappel, rien que pour les années 2022-2023, les subventions à l'énergie ont coûté au budget de l'État plus De 1.200 milliards de Fcfa.( subvention à l'énergie non ciblée)...", a-t-il informé.
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