Le projet d’exploitation des mines de fer de la Falémé est en passe de renaître. Le Sénégal qui compte exploiter à l’horizon 2020 ce gisement dont les réserves sont estimées à 630 millions de tonnes a organisé hier un tour de table avec de potentiels partenaires. Le ministre de l’Industrie et des mines, Aly Ngouille Ndiaye, a indiqué qu’après que le contentieux avec Arcelor Mittal ait été définitivement vidé, le moment est venu de mettre en œuvre ce projet. «Il reste maintenant à identifier un opérateur et des partenaires disposant des capacités techniques et financières et suffisamment engagés pour la réalisation de chaque composante du projet dans un cadre de partenariat sécurisé apte à prévenir des contentieux inutiles.»
Il faut dire que le Projet intégré d’exploitation des mines de fer de la Falémé a une envergure qui l’a fait inscrire dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
Selon les informations fournies par la Miferso, le coût du projet est estimé à 2,9 milliards de dollars Us soit 1 450 milliards de francs Cfa. Le projet qui table sur une production annuelle de 15 à 25 millions de tonnes de fer se compose d’une mine à ciel ouvert dont le coût est estimé à 700 millions de dollars, un port minéralier à Bargny pour le même coût, une unité sidérurgique qui permettrait de transformer une partie du minerai en acier pour une consommation locale et sous-régionale. Le projet comporte également la réalisation d’une ligne de chemin de fer pour relier le site d’exploitation au port de Bargny-Sendou, distant de 750 km.
Toutefois, la réhabilitation du chemin de fer Dakar Bamako ayant pris en charge une bonne partie du tronçon, il ne resterait à faire qu’une ligne de 311 kilomètres entre la mine et Tambacounda. A terme, le Sénégal espère créer des milliers d’emplois avec ce projet, désenclaver les régions de Tamba et Kédougou et renforcer le pôle industriel dans la zone portuaire de Bargny/ Diamniadio.
Bien que les gisements aient été découverts en 1933, il faudra attendre 1975 pour que les premières études de faisabilité soient menées sur les mines de fer de la Falémé. Aujourd’hui, indique Amadou Camara, le directeur de la Miferso, «les études techniques les plus poussées ont été réalisées» sur le site. Le ministre assure que le choix du partenaire ne se fera pas forcément par appel d’offres. Le tour de table étant également une option pouvant aboutir au choix d’un partenaire. C’est d’ailleurs aujourd’hui que les partenaires sont invités à rencontrer le ministre pour manifester leurs intérêts.
De lourdes contraintes
La mise en exploitation de la mine de fer de la Falémé demande des investissements très lourds. De l’avis de certains participants, il s’agit là d’une grosse contrainte. Ces participants estiment que le Sénégal devrait d’abord réaliser les infrastructures nécessaires, à savoir le port et le chemin de fer, avant de s’attaquer à l’exploitation de la mine. A cela s’ajoute l’existence en Guinée voisine d’un projet presque similaire, celui de Simandou.
De plus, le contexte international reste peu favorable pour le moment, du fait du ralentissement de la croissance chinoise et de la baisse de la demande et des prix qu’elle a induits. Néanmoins, Ousmane Cissé, directeur des Mines et de la géologie, estime que la reprise économique est annoncée pour les 3 à 5 années à venir.
Le Quotidien
Il faut dire que le Projet intégré d’exploitation des mines de fer de la Falémé a une envergure qui l’a fait inscrire dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
Selon les informations fournies par la Miferso, le coût du projet est estimé à 2,9 milliards de dollars Us soit 1 450 milliards de francs Cfa. Le projet qui table sur une production annuelle de 15 à 25 millions de tonnes de fer se compose d’une mine à ciel ouvert dont le coût est estimé à 700 millions de dollars, un port minéralier à Bargny pour le même coût, une unité sidérurgique qui permettrait de transformer une partie du minerai en acier pour une consommation locale et sous-régionale. Le projet comporte également la réalisation d’une ligne de chemin de fer pour relier le site d’exploitation au port de Bargny-Sendou, distant de 750 km.
Toutefois, la réhabilitation du chemin de fer Dakar Bamako ayant pris en charge une bonne partie du tronçon, il ne resterait à faire qu’une ligne de 311 kilomètres entre la mine et Tambacounda. A terme, le Sénégal espère créer des milliers d’emplois avec ce projet, désenclaver les régions de Tamba et Kédougou et renforcer le pôle industriel dans la zone portuaire de Bargny/ Diamniadio.
Bien que les gisements aient été découverts en 1933, il faudra attendre 1975 pour que les premières études de faisabilité soient menées sur les mines de fer de la Falémé. Aujourd’hui, indique Amadou Camara, le directeur de la Miferso, «les études techniques les plus poussées ont été réalisées» sur le site. Le ministre assure que le choix du partenaire ne se fera pas forcément par appel d’offres. Le tour de table étant également une option pouvant aboutir au choix d’un partenaire. C’est d’ailleurs aujourd’hui que les partenaires sont invités à rencontrer le ministre pour manifester leurs intérêts.
De lourdes contraintes
La mise en exploitation de la mine de fer de la Falémé demande des investissements très lourds. De l’avis de certains participants, il s’agit là d’une grosse contrainte. Ces participants estiment que le Sénégal devrait d’abord réaliser les infrastructures nécessaires, à savoir le port et le chemin de fer, avant de s’attaquer à l’exploitation de la mine. A cela s’ajoute l’existence en Guinée voisine d’un projet presque similaire, celui de Simandou.
De plus, le contexte international reste peu favorable pour le moment, du fait du ralentissement de la croissance chinoise et de la baisse de la demande et des prix qu’elle a induits. Néanmoins, Ousmane Cissé, directeur des Mines et de la géologie, estime que la reprise économique est annoncée pour les 3 à 5 années à venir.
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