Monsieur le ministre, le référendum est là, quel est votre plan ?
Je ne vous le dévoilerai pas. Mais sachez que chez nous, à l’image du Président Macky Sall, c’est la politique de développement qui est optée au détriment de la politique politicienne. Je crois que le référendum est quelque chose d’extraordinaire. Il faut que les Sénégalais sachent que ce n’est pas une élection qui met aux prises deux adversaires politiques. C’est un rendez-vous d’un homme avec son peuple, mais aussi le rendez-vous d’un peuple avec lui-même ou mieux d’un peuple avec sa constitution. Déjà, en 2013 ou même avant, dans le Yoonu Yokkuté, le Président de la République avait donné l’amorce de certains points contenus dans cette réforme constitutionnelle. Trois ans après, la CNRI a été mise en place et le Président n’a eu à nommer que le Président de la commission. Tous les autres membres ont été choisis librement, après consultations, par le Président Amadou Matar Mbow. La Cnri a travaillé dans les foras. Les 3/4 des réformes sont issus des conclusions des travaux libellées dans le rapport. La Cnri a eu à travailler par des consultations, dans des foras. L’approche à été inclusive, participative. Le Président ne s’est pas levé d’un seul coup pour proposer ce projet. Maintenant, il y a un temps pour tout. De grâce, après le référendum, qu’on nous laisse continuer à trouver des solutions à la demande sociale. Parce que ce pays a besoin d’être développé. Vous savez que le pouvoir qui était en place avait fini de pervertir les mœurs Sénégalaises, avait fini de ruiner l’économie Sénégalaise. Et nous sommes en train de reconstruire tout cela. Les 15 points du projet renforcent la démocratie, les libertés individuelles, les prérogatives de l’Assemblée avec un pouvoir consolidé de contrôle de l’action du Gouvernement. Elle aura ce même pouvoir de contrôle à l’image de l’Ige ou de la Cour des Comptes. Il y a aussi la création de ce haut conseil des collectivités territoriales qui va finir de parachever l’acte 3 de la décentralisation. Ce sera pour mettre terme aux quelques flottements. Nous en avions vraiment besoin...
L’ex- Pm Souleymane Ndéné Ndiaye ne partage pas votre avis
Souleymane, c’est un ami avec qui j’ai partagé beaucoup de choses. Il se trompe d’analyse, de perception. Quand on dit que l’opposition va avoir un nouveau statut avec un Chef de l’opposition, quand on veut faire de cette opposition une entité, quand on octroie à l‘Assemblée de nouvelles prérogatives, quand il revient au Président de l’Assemblée de nommer 2 des 7 futurs membres du Conseil constitutionnel… Ecoutez, il y a bien renforcement de la démocratie.
Quelle incidence la défaite du Oui aurait sur la carrière politique du Président Macky Sall ?
Je ne peux pas m’imaginer que le Non puisse damer le pion. Permettez, pendant que je pense au professeur Cheikh Anta Diop d’avoir une pensée pieuse pour son épouse décédée récemment et inhumée à Thiéytou. Nos anciens ont connu le référendum et jamais le Oui n’a perdu. Ce sera le cas pour cette fois-ci encore. Le peuple Sénégalais est mature. A chaque fois qu’il y a élection, la presse a l’habitude de ses inquiétudes. Mais après, vous voyez que la paix a toujours suivi. Maintenant ceux qui veulent occuper le fauteuil du Président, qu’ils attendent l’élection présidentielle et que ceux qui veulent devenir des députés attendent les élections législatives
L’homosexualité…vous peinez tout de même à l’évacuer !
Le Président Macky a dit les yeux dans les yeux à l’homme le plus puissant du monde que le Sénégal ne pouvait pas accepter l’homosexualité ou la légaliser. Maintenant qu’est-ce qu’on veut de plus ? Notre société n’accepte pas les actes contre nature.
Mais… et le soutien d’Omzo Zozo, cet homosexuel qui appelle à voter Oui. Vous ne refusez pas ce vote ?
Du tout ? Je ne vous dirai jamais qu’il n’y pas d’homosexuel au Sénégal. J’ai grandi dans le coin de Usine Ben Talli, Ouagou Niayes, Hlm, il y avait un homosexuel. Il était banni. On lui jetait des pierres. Je ne le connais pas ce Omzo Zozo. Mais c’est un Sénégalais comme tous les autres Sénégalais. Il a le droit de voter. Dans les autres partis de l’opposition, il y a des homosexuels. Il y en a! Ils sont nombreux et nous les connaissons.
Vous avez la liste, vous aussi ?
Je ne parle de liste. Mais il y a des homosexuels dans ce pays et cela nous le savons. Qu’ils sachent que la pratique est interdite dans ce pays. Qu’ils prennent leurs responsabilités ! Ce sont des citoyens. Ils ont le droit d’aller voter Oui ou Non. Dans tous les cas, l’Etat qui est l’émanation du peuple refuse de légaliser cette pratique.
Dans votre gouvernement, il y a des homosexuels contrairement à ce qui est dit ?
Franchement je ne répondrai pas à cette question. C’est très bas, irresponsable, que d’aller chercher dans les bas-fonds de l’immoralité pour s’attaquer aux gens en les traitant d’homosexuels. Pourquoi un homme comme Seydi Gassama se permet à travers certaines antennes d’attaquer les gens ? C’est lui et Amnesty qui défendent pourtant les homosexuels. Pourquoi on ne s’attaque pas à Seydi Gassama qui défend tous les jours ces homosexuels ? Soyons sérieux et conséquents. Pourquoi ces radios qui s’attaquent au Président Macky Sall ouvrent leur antenne à Seydi Gassama et Amnesty International. Franchement, ce débat ne nous intéresse pas.
Parlons de l’affaire Karim Wade et de sa plainte déclarée recevable par la France. N’est-ce pas là un désaveu de Paris vis-à-vis de Dakar ?
Que toute l’Europe accepte sa plainte. Karim a été condamné par la justice Sénégalaise. La justice Sénégalaise…forte de l’ensemble de son corps l’a reconnu coupable de détournement de deniers publics. Et puis, il est normal que la France accepte sa plainte. Parce qu’il est français, il a le droit d’aller ester en justice chez lui. Pour ce qui concerne la partie Sénégalaise, il a été jugé et reconnu coupable comme tous ceux qui sont à Rebeuss. Je ne souhaite à personne la prison.
Idrissa Seck, vous fait-il peur politiquement ?
Je cherche même les mots pour vous répondre. Quand je suis à Ndangalma je deviens pire qu’un lion. C’est ici que je lui avais dit le fameux « moutt mbaa mott ». Idrissa Seck n’est pas un bon citoyen. Il ne respecte même pas les institutions de son pays. Ce gars, c’est un lapsus révélateur, ne veut même pas dire Monsieur le Président Macky Sall. Il se contente de dire Macky Sall. Idrissa Seck ne respecte pas les Sénégalais. Je ne peux pas le respecter. Il pense qu’il est le plus intelligent, le plus beau. Il se trompe lourdement. Ce pays, pour le diriger, il faut partager avec les populations leurs peines. Combien de fois il est allé signer des pactes avec Wade. Franchement, il n’a pas de leçon à donner aux Sénégalais. Il devrait aller se terrer à Thiès.
Dernière question. Le Pudc, est-il performant ?
Combien de villages sont électrifiés aujourd’hui à cause du Pudc, combien de kilomètres de pistes de production ont été faits. D’habitude, le Gouvernement avait un an pour construire 40 forages en moyenne. En trois ans, le Pudc a construit forages et 49 châteaux d’eau. Et les projets qui ont été achevés. Il faut être nihiliste car le Président Abdoulaye Wade a fait aussi quelque chose pour ce pays. Au plan social, les bourses familiales sont le symbole de la générosité du Président Macky Sall. 300 000 familles vont avoir droit à une somme de 100 000 francs.
Mor Ngom recevait Dakaractu chez lui, en marge de la cérémonie d’officialisation du partenariat qui lie désormais la commune de Ndangalma à celle de Kielce, une municipalité polonaise.
Je ne vous le dévoilerai pas. Mais sachez que chez nous, à l’image du Président Macky Sall, c’est la politique de développement qui est optée au détriment de la politique politicienne. Je crois que le référendum est quelque chose d’extraordinaire. Il faut que les Sénégalais sachent que ce n’est pas une élection qui met aux prises deux adversaires politiques. C’est un rendez-vous d’un homme avec son peuple, mais aussi le rendez-vous d’un peuple avec lui-même ou mieux d’un peuple avec sa constitution. Déjà, en 2013 ou même avant, dans le Yoonu Yokkuté, le Président de la République avait donné l’amorce de certains points contenus dans cette réforme constitutionnelle. Trois ans après, la CNRI a été mise en place et le Président n’a eu à nommer que le Président de la commission. Tous les autres membres ont été choisis librement, après consultations, par le Président Amadou Matar Mbow. La Cnri a travaillé dans les foras. Les 3/4 des réformes sont issus des conclusions des travaux libellées dans le rapport. La Cnri a eu à travailler par des consultations, dans des foras. L’approche à été inclusive, participative. Le Président ne s’est pas levé d’un seul coup pour proposer ce projet. Maintenant, il y a un temps pour tout. De grâce, après le référendum, qu’on nous laisse continuer à trouver des solutions à la demande sociale. Parce que ce pays a besoin d’être développé. Vous savez que le pouvoir qui était en place avait fini de pervertir les mœurs Sénégalaises, avait fini de ruiner l’économie Sénégalaise. Et nous sommes en train de reconstruire tout cela. Les 15 points du projet renforcent la démocratie, les libertés individuelles, les prérogatives de l’Assemblée avec un pouvoir consolidé de contrôle de l’action du Gouvernement. Elle aura ce même pouvoir de contrôle à l’image de l’Ige ou de la Cour des Comptes. Il y a aussi la création de ce haut conseil des collectivités territoriales qui va finir de parachever l’acte 3 de la décentralisation. Ce sera pour mettre terme aux quelques flottements. Nous en avions vraiment besoin...
L’ex- Pm Souleymane Ndéné Ndiaye ne partage pas votre avis
Souleymane, c’est un ami avec qui j’ai partagé beaucoup de choses. Il se trompe d’analyse, de perception. Quand on dit que l’opposition va avoir un nouveau statut avec un Chef de l’opposition, quand on veut faire de cette opposition une entité, quand on octroie à l‘Assemblée de nouvelles prérogatives, quand il revient au Président de l’Assemblée de nommer 2 des 7 futurs membres du Conseil constitutionnel… Ecoutez, il y a bien renforcement de la démocratie.
Quelle incidence la défaite du Oui aurait sur la carrière politique du Président Macky Sall ?
Je ne peux pas m’imaginer que le Non puisse damer le pion. Permettez, pendant que je pense au professeur Cheikh Anta Diop d’avoir une pensée pieuse pour son épouse décédée récemment et inhumée à Thiéytou. Nos anciens ont connu le référendum et jamais le Oui n’a perdu. Ce sera le cas pour cette fois-ci encore. Le peuple Sénégalais est mature. A chaque fois qu’il y a élection, la presse a l’habitude de ses inquiétudes. Mais après, vous voyez que la paix a toujours suivi. Maintenant ceux qui veulent occuper le fauteuil du Président, qu’ils attendent l’élection présidentielle et que ceux qui veulent devenir des députés attendent les élections législatives
L’homosexualité…vous peinez tout de même à l’évacuer !
Le Président Macky a dit les yeux dans les yeux à l’homme le plus puissant du monde que le Sénégal ne pouvait pas accepter l’homosexualité ou la légaliser. Maintenant qu’est-ce qu’on veut de plus ? Notre société n’accepte pas les actes contre nature.
Mais… et le soutien d’Omzo Zozo, cet homosexuel qui appelle à voter Oui. Vous ne refusez pas ce vote ?
Du tout ? Je ne vous dirai jamais qu’il n’y pas d’homosexuel au Sénégal. J’ai grandi dans le coin de Usine Ben Talli, Ouagou Niayes, Hlm, il y avait un homosexuel. Il était banni. On lui jetait des pierres. Je ne le connais pas ce Omzo Zozo. Mais c’est un Sénégalais comme tous les autres Sénégalais. Il a le droit de voter. Dans les autres partis de l’opposition, il y a des homosexuels. Il y en a! Ils sont nombreux et nous les connaissons.
Vous avez la liste, vous aussi ?
Je ne parle de liste. Mais il y a des homosexuels dans ce pays et cela nous le savons. Qu’ils sachent que la pratique est interdite dans ce pays. Qu’ils prennent leurs responsabilités ! Ce sont des citoyens. Ils ont le droit d’aller voter Oui ou Non. Dans tous les cas, l’Etat qui est l’émanation du peuple refuse de légaliser cette pratique.
Dans votre gouvernement, il y a des homosexuels contrairement à ce qui est dit ?
Franchement je ne répondrai pas à cette question. C’est très bas, irresponsable, que d’aller chercher dans les bas-fonds de l’immoralité pour s’attaquer aux gens en les traitant d’homosexuels. Pourquoi un homme comme Seydi Gassama se permet à travers certaines antennes d’attaquer les gens ? C’est lui et Amnesty qui défendent pourtant les homosexuels. Pourquoi on ne s’attaque pas à Seydi Gassama qui défend tous les jours ces homosexuels ? Soyons sérieux et conséquents. Pourquoi ces radios qui s’attaquent au Président Macky Sall ouvrent leur antenne à Seydi Gassama et Amnesty International. Franchement, ce débat ne nous intéresse pas.
Parlons de l’affaire Karim Wade et de sa plainte déclarée recevable par la France. N’est-ce pas là un désaveu de Paris vis-à-vis de Dakar ?
Que toute l’Europe accepte sa plainte. Karim a été condamné par la justice Sénégalaise. La justice Sénégalaise…forte de l’ensemble de son corps l’a reconnu coupable de détournement de deniers publics. Et puis, il est normal que la France accepte sa plainte. Parce qu’il est français, il a le droit d’aller ester en justice chez lui. Pour ce qui concerne la partie Sénégalaise, il a été jugé et reconnu coupable comme tous ceux qui sont à Rebeuss. Je ne souhaite à personne la prison.
Idrissa Seck, vous fait-il peur politiquement ?
Je cherche même les mots pour vous répondre. Quand je suis à Ndangalma je deviens pire qu’un lion. C’est ici que je lui avais dit le fameux « moutt mbaa mott ». Idrissa Seck n’est pas un bon citoyen. Il ne respecte même pas les institutions de son pays. Ce gars, c’est un lapsus révélateur, ne veut même pas dire Monsieur le Président Macky Sall. Il se contente de dire Macky Sall. Idrissa Seck ne respecte pas les Sénégalais. Je ne peux pas le respecter. Il pense qu’il est le plus intelligent, le plus beau. Il se trompe lourdement. Ce pays, pour le diriger, il faut partager avec les populations leurs peines. Combien de fois il est allé signer des pactes avec Wade. Franchement, il n’a pas de leçon à donner aux Sénégalais. Il devrait aller se terrer à Thiès.
Dernière question. Le Pudc, est-il performant ?
Combien de villages sont électrifiés aujourd’hui à cause du Pudc, combien de kilomètres de pistes de production ont été faits. D’habitude, le Gouvernement avait un an pour construire 40 forages en moyenne. En trois ans, le Pudc a construit forages et 49 châteaux d’eau. Et les projets qui ont été achevés. Il faut être nihiliste car le Président Abdoulaye Wade a fait aussi quelque chose pour ce pays. Au plan social, les bourses familiales sont le symbole de la générosité du Président Macky Sall. 300 000 familles vont avoir droit à une somme de 100 000 francs.
Mor Ngom recevait Dakaractu chez lui, en marge de la cérémonie d’officialisation du partenariat qui lie désormais la commune de Ndangalma à celle de Kielce, une municipalité polonaise.