En apparence, Moustapha Diatta n'est qu'un vendeur d'aquariums, passionné de pêche. Mais, comme on le sait, les apparences sont souvent trompeuses. Il suffit de faire un tour sur sa page Facebook pour s’en rendre compte.
Sur sa photo de profil, il affiche un sourire innocent qui le ferait même passer pour un ange. Mais dès qu’on plonge dans la page, on se fait une idée des convictions ultra radicales de l’homme : prêches contre la musique, apologie du Jihad, «défense» de l’Islam «agressé» etc. Tout y passe.
Au commencement était une délégation judiciaire dans le cadre l’affaire Imam Ndao. En fait, dans son quartier, à Sicap-Baobab (Dakar), le voisinage n’a pas été surpris en apprenant son arrestation dans une affaire liée au terrorisme.
Et c’est presque avec un «ouf» de soulagement que ces derniers ont accueilli la descente dans le quartier des éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC) aux fins de perquisition. Car, le 31 décembre dernier, cet ibadou notoire et certains de ses amis ont tenté de saboter une soirée dansante organisée par les jeunes du quartier du fait de son caractère «haram». L’on avait frôlé de justesse l’affrontement.
Que reproche t-on exactement à Moustapha Diatta qui a été mis à la disposition du Procureur de la République avant-hier après plusieurs jours de garde-à-vue à la DIC ?
Il est au cœur d’une affaire de terrorisme qui, au-delà de Dakar, s’étend aussi en Mauritanie, en Lybie et peut-être en Asie. Cette affaire Moustapha Diatta est liée à une autre qui a défrayé la chronique : celle de l’imam Alioune Badara Ndao écroué en même temps que plusieurs personnes pour blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste, actes de terrorisme par menaces et apologie du terrorisme.
Ce, à la suite des investigations au Sénégal qui ont suivi l’arrestation, au Niger, d’un des disciplines de l’imam de Kaolack, Makhtar Diokhané, qui s’était rendu à la frontière avec le Nigéria pour récupérer quatre combattants sénégalais de Boko Haram, tous écroués en même temps que lui.
En attendant son extradition, Diokhané est sous le coup d’une notice rouge de Interpol, la police des polices. Et il n’est pas exagéré de dire que M. Diatta risque d’avoir le même sort que lui et pour cause.
Les liaisons libyennes d’un vendeur d'aquariums
Selon des informations de Libération, c'est suite à une délégation judiciaire, faite par le Doyen des Juges Samba Sall dans le cadre de l’affaire...Alioune Badara Ndao et Cie, que les enquêteurs de la DIC sont remontés à Moustapha Diatta et plusieurs autres terroristes présumés, grâce au témoignage de Mbaye K., un père de famille désespéré.
A en croire ce dernier, Moustapha Diatta aurait fait convoyer en Libye sa fille, Ndèye Sy K. ainsi que ses trois enfants mineurs et son mari Ameth Bâ dit Abdallah Bâ. A partir de ce moment, les enquêteurs savent d’ores et déjà qu’ils ont affaire à un gros poisson : Abdallah Bâ dont le nom de guerre est Zaid Bâ a été tué en Libye après avoir rejoint son frère, Ibrahima Bâ.
Un fait que relate d’ailleurs Mbaye K. Il explique qu’il n’avait plus de nouvelles de sa fille et de son mari. En août 2015, il ajoute que sa fille a joint au téléphone sa maman pour lui dire qu’elle vivait désormais dans un Etat islamique ou la charia était appliquée.
Mbaye K. ignorait encore que Ndèye Sy K. avait rejoint l’Etat islamique. Mais il y’a de cela deux mois, cette dernière a appelé encore sa mère pour lui dire que son époux, Ameth Bâ, était mort au combat, en même temps que d’autres Sénégalais, sans plus de précisions. C’est en regardant l’indicatif du numéro avec lequel elle appelait que sa famille a compris qu’elle était en Libye dans les territoires contrôlés par Daesh. Après un travail de renseignement fourni, les enquêteurs de la DIC sont passés à l’acte le 08 février 2016.
«Libération» s’invite à la perquisition
Une équipe de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) cueille, vers les coups de 19 heures 30, Moustapha Diatta qui venait de sortir de la mosquée de «Masjid Juma» ou «Mosquée Ibadourahmane» sise à Fann, vers le Canal 4, où il accomplissait la prière de «Timiss». Il est aussitôt informé de son placement en position de garde à vue pour des faits de terrorisme présumé avant d’être menotté et embarqué.
En compagnie du suspect, l’équipe policière se rend à Sicap Baobab, à son domicile, pour y effectuer une perquisition. Dans la chambre du mis en cause présumé, les enquêteurs retrouvent une coupure de votre canard traitant du dossier de l’imam Alioune Badara Ndao, trois téléphones, un ordinateur, une clé Usb, un calibre 9.9 joules et des munitions, des vidéos et plusieurs documents en arabe.
Les enquêteurs emportent tout avec eux et se rendent, avec le suspect, à la Rue Carde, siège de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) qui couvre la DIC.
Face aux enquêteurs, Moustapha Diatta ne nie pas connaître Ameth Bâ et Ndèye Sy K. Mais il dément les avoir aidé à rejoindre l’Etat islamique et admet avoir fait des démarches pour permettre à une de leurs filles, restée au Sénégal, de les rejoindre. Selon ses dires, la tentative a échoué puisque la mairie réclamait la présence physique des parents. N’empêche, il reconnaît s’être lié d’amitié avec Ameth Bâ, Cheikh Abdallah Diène et... Abdourahmane Mendy.
Ce peintre qui s’est radicalisé après sa conversion à l’islam, publie, depuis la Libye, des post sur Facebook, histoire de tenter de justifier une cause injustifiable. Même s’il se fait insulter à longueur de journée par les internautes, il persiste dans ses délires.
«Dahwa Sénégal» et les 14 «frères musulmans»... Moustapha Diatta apprend qu’ils fréquentaient tous la même mosquée de «Masjid Juma». Mais il jure que lorsque ces derniers l’informaient du voyage, ils lui avaient juste dit qu’ils allaient se rendre dans un Etat où la charia est appliquée. Une version qui n’a pas convaincu les enquêteurs et pour cause. Les documents saisis chez Diatta sont en fait des appels au Jihad, pour ne pas dire qu’ils font l’apologie du meurtre. Curieusement, ce dernier, informé de cette découverte, a juré qu’ils ne savaient pas ce qui était évoqué dans les documents parce qu’il ne parlerait pas arabe. Ce qui est manifestement faux.
Quid du fusil et des munitions ?
Le mis en cause présumé affirme avoir acheté l’arme chez un armurier pour 180.000 FCfa et qu’il s’en servait pour la chasse. Mais lorsque les enquêteurs lui demandent les papiers de l’arme ainsi que la facture justifiant son achat, il argue qu’il ne les a plus car elle aurait été vendue à une connaissance qui avait pris les papiers le temps de récupérer le fusil. Des déclarations manifestement tirées par les cheveux.
Coup de filet dans la cellule de «Abou Youssouf», en Mauritanie
Les investigations de la DIC ont permis de découvrir que Moustapha Diatta avait crée un mystérieux groupe sur Facebook dénommé «Dahwa Sénégal». Interpellé sur cette plateforme, il explique qu’elle prône un Sunnisme sans violence.
Libération a effectivement consulté la page «Dahwa Sénégal» qui sert de lieu de communication à ses membres. On peut y écouter une prêche expliquant les...dangers de la Saint-Valentin, la fête des amoureux. Mais Moustapha Diatta se défend d’être un radical. Il affirme ainsi que les «14 frères musulmans» qu’il dirige, prêchaient la bonne parole dans les quartiers de Dakar et non l’application de la Charia ou le Jihad.
Ce qu’il ignorait en ce moment, en tentant de camoufler la vérité jusqu’à paraître ridicule, c’est que les enquêteurs en savaient plus que ce qu’il croyait. C’est ainsi que la DIC a établi des liens entre lui et un certain Aboubacary Ndiaye, vivant en Mauritanie. Celui-ci est considéré comme un membre de la Cellule de Mohamed Ndiaye alias Abou Youssouf. Diatta soutient que Aboubackry Ndiaye est un ami à qui il parle rarement mais qui l’a aidé la première fois qu’il devait prendre femme. Il reconnaît néanmoins que ce dernier lui envoyait à chaque fin du mois une «dawa» tournant entre 45.000 et 50.000 FCfa pour qu’il les remette à son épouse restée à Dakar.
Grâce à la coopération policière, Mohamed Ndiaye, Aboubackry Ndiaye et six autres personnes ont été arrêtés en Mauritanie et extradés sur Dakar. Ils sont actuellement interrogés sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire.
Les enquêteurs disposent d’ores et déjà de preuves attestant que «Abou Youssouf» et Aboubackry Ndiaye ont combattu pour l’Etat islamique avant de rejoindre la Mauritanie en passant par la frontière algérienne.
Mieux, la DIC a «lié» Moustapha Diatta à l’imam Alioune Ndao d’où la délégation judiciaire faite par le doyen des juges pour joindre les deux procédures.
En décembre 2015, il a en effet rencontré l’imam Ndao à Kaolack (centre). Ce, en présence des nommés Balla Sow et Cheikh Abdoulaye Dièye qui a rallié l’Etat islamique. Diatta reconnaît ce rendez-vous mais estime que c’était pour les besoins de son second mariage. C’est dire que, contrairement aux apparences, le dossier de Moustapha Diatta est plus corsé que ce l’on croyait.
Sur sa photo de profil, il affiche un sourire innocent qui le ferait même passer pour un ange. Mais dès qu’on plonge dans la page, on se fait une idée des convictions ultra radicales de l’homme : prêches contre la musique, apologie du Jihad, «défense» de l’Islam «agressé» etc. Tout y passe.
Au commencement était une délégation judiciaire dans le cadre l’affaire Imam Ndao. En fait, dans son quartier, à Sicap-Baobab (Dakar), le voisinage n’a pas été surpris en apprenant son arrestation dans une affaire liée au terrorisme.
Et c’est presque avec un «ouf» de soulagement que ces derniers ont accueilli la descente dans le quartier des éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC) aux fins de perquisition. Car, le 31 décembre dernier, cet ibadou notoire et certains de ses amis ont tenté de saboter une soirée dansante organisée par les jeunes du quartier du fait de son caractère «haram». L’on avait frôlé de justesse l’affrontement.
Que reproche t-on exactement à Moustapha Diatta qui a été mis à la disposition du Procureur de la République avant-hier après plusieurs jours de garde-à-vue à la DIC ?
Il est au cœur d’une affaire de terrorisme qui, au-delà de Dakar, s’étend aussi en Mauritanie, en Lybie et peut-être en Asie. Cette affaire Moustapha Diatta est liée à une autre qui a défrayé la chronique : celle de l’imam Alioune Badara Ndao écroué en même temps que plusieurs personnes pour blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste, actes de terrorisme par menaces et apologie du terrorisme.
Ce, à la suite des investigations au Sénégal qui ont suivi l’arrestation, au Niger, d’un des disciplines de l’imam de Kaolack, Makhtar Diokhané, qui s’était rendu à la frontière avec le Nigéria pour récupérer quatre combattants sénégalais de Boko Haram, tous écroués en même temps que lui.
En attendant son extradition, Diokhané est sous le coup d’une notice rouge de Interpol, la police des polices. Et il n’est pas exagéré de dire que M. Diatta risque d’avoir le même sort que lui et pour cause.
Les liaisons libyennes d’un vendeur d'aquariums
Selon des informations de Libération, c'est suite à une délégation judiciaire, faite par le Doyen des Juges Samba Sall dans le cadre de l’affaire...Alioune Badara Ndao et Cie, que les enquêteurs de la DIC sont remontés à Moustapha Diatta et plusieurs autres terroristes présumés, grâce au témoignage de Mbaye K., un père de famille désespéré.
A en croire ce dernier, Moustapha Diatta aurait fait convoyer en Libye sa fille, Ndèye Sy K. ainsi que ses trois enfants mineurs et son mari Ameth Bâ dit Abdallah Bâ. A partir de ce moment, les enquêteurs savent d’ores et déjà qu’ils ont affaire à un gros poisson : Abdallah Bâ dont le nom de guerre est Zaid Bâ a été tué en Libye après avoir rejoint son frère, Ibrahima Bâ.
Un fait que relate d’ailleurs Mbaye K. Il explique qu’il n’avait plus de nouvelles de sa fille et de son mari. En août 2015, il ajoute que sa fille a joint au téléphone sa maman pour lui dire qu’elle vivait désormais dans un Etat islamique ou la charia était appliquée.
Mbaye K. ignorait encore que Ndèye Sy K. avait rejoint l’Etat islamique. Mais il y’a de cela deux mois, cette dernière a appelé encore sa mère pour lui dire que son époux, Ameth Bâ, était mort au combat, en même temps que d’autres Sénégalais, sans plus de précisions. C’est en regardant l’indicatif du numéro avec lequel elle appelait que sa famille a compris qu’elle était en Libye dans les territoires contrôlés par Daesh. Après un travail de renseignement fourni, les enquêteurs de la DIC sont passés à l’acte le 08 février 2016.
«Libération» s’invite à la perquisition
Une équipe de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) cueille, vers les coups de 19 heures 30, Moustapha Diatta qui venait de sortir de la mosquée de «Masjid Juma» ou «Mosquée Ibadourahmane» sise à Fann, vers le Canal 4, où il accomplissait la prière de «Timiss». Il est aussitôt informé de son placement en position de garde à vue pour des faits de terrorisme présumé avant d’être menotté et embarqué.
En compagnie du suspect, l’équipe policière se rend à Sicap Baobab, à son domicile, pour y effectuer une perquisition. Dans la chambre du mis en cause présumé, les enquêteurs retrouvent une coupure de votre canard traitant du dossier de l’imam Alioune Badara Ndao, trois téléphones, un ordinateur, une clé Usb, un calibre 9.9 joules et des munitions, des vidéos et plusieurs documents en arabe.
Les enquêteurs emportent tout avec eux et se rendent, avec le suspect, à la Rue Carde, siège de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) qui couvre la DIC.
Face aux enquêteurs, Moustapha Diatta ne nie pas connaître Ameth Bâ et Ndèye Sy K. Mais il dément les avoir aidé à rejoindre l’Etat islamique et admet avoir fait des démarches pour permettre à une de leurs filles, restée au Sénégal, de les rejoindre. Selon ses dires, la tentative a échoué puisque la mairie réclamait la présence physique des parents. N’empêche, il reconnaît s’être lié d’amitié avec Ameth Bâ, Cheikh Abdallah Diène et... Abdourahmane Mendy.
Ce peintre qui s’est radicalisé après sa conversion à l’islam, publie, depuis la Libye, des post sur Facebook, histoire de tenter de justifier une cause injustifiable. Même s’il se fait insulter à longueur de journée par les internautes, il persiste dans ses délires.
«Dahwa Sénégal» et les 14 «frères musulmans»... Moustapha Diatta apprend qu’ils fréquentaient tous la même mosquée de «Masjid Juma». Mais il jure que lorsque ces derniers l’informaient du voyage, ils lui avaient juste dit qu’ils allaient se rendre dans un Etat où la charia est appliquée. Une version qui n’a pas convaincu les enquêteurs et pour cause. Les documents saisis chez Diatta sont en fait des appels au Jihad, pour ne pas dire qu’ils font l’apologie du meurtre. Curieusement, ce dernier, informé de cette découverte, a juré qu’ils ne savaient pas ce qui était évoqué dans les documents parce qu’il ne parlerait pas arabe. Ce qui est manifestement faux.
Quid du fusil et des munitions ?
Le mis en cause présumé affirme avoir acheté l’arme chez un armurier pour 180.000 FCfa et qu’il s’en servait pour la chasse. Mais lorsque les enquêteurs lui demandent les papiers de l’arme ainsi que la facture justifiant son achat, il argue qu’il ne les a plus car elle aurait été vendue à une connaissance qui avait pris les papiers le temps de récupérer le fusil. Des déclarations manifestement tirées par les cheveux.
Coup de filet dans la cellule de «Abou Youssouf», en Mauritanie
Les investigations de la DIC ont permis de découvrir que Moustapha Diatta avait crée un mystérieux groupe sur Facebook dénommé «Dahwa Sénégal». Interpellé sur cette plateforme, il explique qu’elle prône un Sunnisme sans violence.
Libération a effectivement consulté la page «Dahwa Sénégal» qui sert de lieu de communication à ses membres. On peut y écouter une prêche expliquant les...dangers de la Saint-Valentin, la fête des amoureux. Mais Moustapha Diatta se défend d’être un radical. Il affirme ainsi que les «14 frères musulmans» qu’il dirige, prêchaient la bonne parole dans les quartiers de Dakar et non l’application de la Charia ou le Jihad.
Ce qu’il ignorait en ce moment, en tentant de camoufler la vérité jusqu’à paraître ridicule, c’est que les enquêteurs en savaient plus que ce qu’il croyait. C’est ainsi que la DIC a établi des liens entre lui et un certain Aboubacary Ndiaye, vivant en Mauritanie. Celui-ci est considéré comme un membre de la Cellule de Mohamed Ndiaye alias Abou Youssouf. Diatta soutient que Aboubackry Ndiaye est un ami à qui il parle rarement mais qui l’a aidé la première fois qu’il devait prendre femme. Il reconnaît néanmoins que ce dernier lui envoyait à chaque fin du mois une «dawa» tournant entre 45.000 et 50.000 FCfa pour qu’il les remette à son épouse restée à Dakar.
Grâce à la coopération policière, Mohamed Ndiaye, Aboubackry Ndiaye et six autres personnes ont été arrêtés en Mauritanie et extradés sur Dakar. Ils sont actuellement interrogés sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire.
Les enquêteurs disposent d’ores et déjà de preuves attestant que «Abou Youssouf» et Aboubackry Ndiaye ont combattu pour l’Etat islamique avant de rejoindre la Mauritanie en passant par la frontière algérienne.
Mieux, la DIC a «lié» Moustapha Diatta à l’imam Alioune Ndao d’où la délégation judiciaire faite par le doyen des juges pour joindre les deux procédures.
En décembre 2015, il a en effet rencontré l’imam Ndao à Kaolack (centre). Ce, en présence des nommés Balla Sow et Cheikh Abdoulaye Dièye qui a rallié l’Etat islamique. Diatta reconnaît ce rendez-vous mais estime que c’était pour les besoins de son second mariage. C’est dire que, contrairement aux apparences, le dossier de Moustapha Diatta est plus corsé que ce l’on croyait.
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