À côté des tests de référence RT-PCR qui permettent de diagnostiquer la Covid-19, d’autres formes de test de dépistage de cette maladie ont été développées. Les tests de diagnostic rapide et sérologiques. Si le second consiste à rechercher des anticorps à travers une prise de sang, le premier est un test virologique rapide pour dépister la Covid-19. Mais ces moyens de dépistage doivent-ils être utilisés par n’importe qui et n’importe comment ? Le Professeur Pape Alassane Diaw a exprimé son point de vue. « Les tests qu’on utilise, on doit d’abord les maîtriser, les connaitre », prévient le directeur technique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).
« Avec la RT-PCR, ça ne posait pas de problème parce que ça s’effectuait au niveau des laboratoires de référence. Et là c’est bien maîtrisé et l’interprétation était correcte. Mais avec l’apparition des tests antigéniques, c’est à la portée de tout le monde. C’est utilisé partout. Et ces tests, ce n’est pas seulement un résultat positif ou négatif. Mais il y a une interprétation derrière ces tests-là. Il faut les maîtriser », tranche le biologiste qui prenait part à un atelier sur l’harmonisation des stratégies régionales de dépistage du Coronavirus.
Pour se faire comprendre, le scientifique explique que lorsqu’un test antigénique est positif, la personne est déclarée positive et traitée. Mais lorsque le test revient négatif, il devient impératif de voir si le sujet présente des symptômes. Au cas échéant, poursuit le Dr Diaw, il faut refaire le test ou confirmer par une RT –PCR. « Ce que beaucoup ne faisaient pas », regrette-t-il non sans insister sur l’importance de faire ces tests dans les « bons endroits » et par les « bonnes personnes ».
« Avec la RT-PCR, ça ne posait pas de problème parce que ça s’effectuait au niveau des laboratoires de référence. Et là c’est bien maîtrisé et l’interprétation était correcte. Mais avec l’apparition des tests antigéniques, c’est à la portée de tout le monde. C’est utilisé partout. Et ces tests, ce n’est pas seulement un résultat positif ou négatif. Mais il y a une interprétation derrière ces tests-là. Il faut les maîtriser », tranche le biologiste qui prenait part à un atelier sur l’harmonisation des stratégies régionales de dépistage du Coronavirus.
Pour se faire comprendre, le scientifique explique que lorsqu’un test antigénique est positif, la personne est déclarée positive et traitée. Mais lorsque le test revient négatif, il devient impératif de voir si le sujet présente des symptômes. Au cas échéant, poursuit le Dr Diaw, il faut refaire le test ou confirmer par une RT –PCR. « Ce que beaucoup ne faisaient pas », regrette-t-il non sans insister sur l’importance de faire ces tests dans les « bons endroits » et par les « bonnes personnes ».
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