"Des informations données par des témoins nous ont permis de découvrir deux charniers de victimes de l'ancien régime", a annoncé Naji al-Issaoui, chef de la brigade de Tripoli.
Selon lui, quelque 200 corps ont été découverts dans le premier charnier, situé à Gargarech, sur la côte à environ 7 km du centre de Tripoli, et 700 autres dans une seconde fosse commune à Birasta Milad, une région agricole à 10 km du centre-ville.
M. Issaoui n'a pas donné plus de précisions sur les circonstances du décès des 900 personnes présentées comme des victimes de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi. Mais, selon un photographe de l'AFP, une partie d'entre elles au moins pourraient être décédées récemment.
Les journalistes ont pu accéder au site de Gargarech, où un médecin légiste a assuré qu'au moins deux corps portaient des traces de balles, tandis qu'une vingtaine d'autres présentaient des fractures du crâne.
Le 25 septembre, les autorités du Conseil national de transition (CNT) avaient annoncé avoir découvert les restes de plus 1.700 prisonniers exécutés en 1996 par leurs geôliers dans la célèbre prison d'Abou Salim à Tripoli. Des informations parues dans la presse avaient ensuite mis en doute la véracité de ces affirmations, soulignant que certains restes pourraient être des ossements d'animaux. Le CNT avait alors indiqué devoir enquêter sur ce dossier. (afp)
Selon lui, quelque 200 corps ont été découverts dans le premier charnier, situé à Gargarech, sur la côte à environ 7 km du centre de Tripoli, et 700 autres dans une seconde fosse commune à Birasta Milad, une région agricole à 10 km du centre-ville.
M. Issaoui n'a pas donné plus de précisions sur les circonstances du décès des 900 personnes présentées comme des victimes de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi. Mais, selon un photographe de l'AFP, une partie d'entre elles au moins pourraient être décédées récemment.
Les journalistes ont pu accéder au site de Gargarech, où un médecin légiste a assuré qu'au moins deux corps portaient des traces de balles, tandis qu'une vingtaine d'autres présentaient des fractures du crâne.
Le 25 septembre, les autorités du Conseil national de transition (CNT) avaient annoncé avoir découvert les restes de plus 1.700 prisonniers exécutés en 1996 par leurs geôliers dans la célèbre prison d'Abou Salim à Tripoli. Des informations parues dans la presse avaient ensuite mis en doute la véracité de ces affirmations, soulignant que certains restes pourraient être des ossements d'animaux. Le CNT avait alors indiqué devoir enquêter sur ce dossier. (afp)
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