Depuis quelques jours, les articles au titre des contributions sur le tourisme, sont publiés
dans les sites d’informations et chacune d’elles est abordée sous l’angle du cri du cœur, de
l’alerte, d’appel à la conscience, au delà de la volonté et à la responsabilité.
Nous avons appris que le Conseil Economique Social et Environnemental s’est fait l’avocat
du secteur dans sa deuxième session, et qu’un rapport sera envoyé au Chef de l’Etat. Alors
que le Président de la République, avait annoncé la tenue d’un conseil présidentiel sur le
tourisme, « fin Octobre ». Nous avons jugé important, d’attirer son attention sur la
méthodologie, les participants, les priorités et les urgences, ainsi que les termes de
références servant à la préparation de cette importante rencontre, qui devra aboutir
principalement a la validation des programmes et des prises de décisions sans précédent
dans l’histoire du tourisme sénégalais
Pour cela nous conseillons avant la tenue du conseil présidentiel sur le tourisme, des
préalables. Il s’agit, de tenir un séminaire gouvernemental sur la transversalité institutionnelle
du secteur du tourisme, ensuite des assises régionales et départementales pour le secteur
privé, zone par zone, des séminaires de formation et de mise à niveau pour les
fonctionnaires sur la gouvernance touristique, le recrutement d’une cinquantaine de hauts
cadres, techniciens supérieurs, gestionnaires de destination et enfin un colloque national sur
le tourisme.
Le secteur du tourisme traverse déjà une crise profonde depuis quelques années, et il
continu de subir de plein fouet les mauvaises décisions, les mesures inappliquées, les
promesses irréalistes et irréalisables devant l'urgence. Avec un gouvernement beau parleur,
couronné d’un ministère ou chaque année, il y a un défilé incessant de ministres aussi
incompétents les uns, que les suivants. Un cabinet du ministre très mobile, ou les conseillers
sont laissés la discrétion du ministre qui privilégie la proximité et la confiance à la place de
l’expertise, de l’expérience et des connaissances techniques au service exclusif du tourisme.
La saison touristique 2015/2016 est ouverte officiellement depuis deux semaines, sans un
message fort de la tutelle, du chef du gouvernement ou du patronat du tourisme. Ceci dans
un climat de ressenti amer, sans aucun espoir pour les intégrés, petites et moyennes
structures qui ne savent plus a quel saint se prêter. Au même moment, les perspectives de
2016/2017 n'augurent rien de bon, puisque nous nous acheminons vers des échéances
électorales présidentielles et législatives qui ne font pas bon ménage avec le tourisme
lorsqu'il y a crainte de violences et d'instabilités. Aujourd’hui la seule période d’espoir se
situe en le 15 Décembre et le 15 janvier. Tout le reste de la saison c’est sauve qui peut. A ce
rythme il est normal que le Sénégal ait produit moins de richesse qu’en 2014 selon les
différentes sources FMI et Banque Mondiale. C’est une preuve évidente de l’importance du
tourisme et de sa capacité à générer de la richesse.
A l’heure ou la compétitivité du tourisme sénégalais est sérieusement malmenée par la
cherté de la destination, avec tous les ingrédients autour de la mal gouvernance, mais aussi
par les bouleversements profonds et rapides crées par les nouvelles technologies « l’e-
tourisme, le m-tourisme et les paiements en ligne ». Il est important que nos mentalités
changent à travers une innovation sérieusement planifiée, basée sur nos atouts pour
reconquérir des parts de marchés, qui soient le déclic décisif de la relance de la destination.
Il faut aussi prendre en compte les nouveaux modes de consommation et la réalité de l'e-tourisme
qui représente 35 % des parts de marché du commerce numérique, huit consommateurs sur dix
utilisent Internet pour choisir leur hôtel, 72 % des consommateurs lisent les avis sur Internet et 29 %
des touristes ont utilisé leur Smartphone pour préparer leur voyage.
Voila ! Un changement d'envergure, dont les professionnels du tourisme n'ont pas encore mesuré
l'importance. Adapter le tourisme aux nouvelles mutations. Le grand retour de l’Etat sur
l’aménagement avec une politique publique du foncier, l’intégration de l’outil numérique, et de
l’arrivée de créateurs d’affaires.
Cette innovation devrait permettre aux acteurs du tourisme de prendre le temps de s'informer, de
réfléchir aux nouveaux enjeux de leurs métiers et du développement touristique de leur
département, de la création de l’universités des métiers du tourisme, prenant en compte le foncier
comme paramètre de richesse non élastique, non transférable, qui doit être mis à la disposition
d’activités à plus haute valeur ajoutée et de rentabilité économique pour le territoire. Il s’agit
d’infrastructures qui répondent aux attentes et aux besoins des touristes et des populations.
Que représente le potentiel de la richesse de notre continent ?
Le continent Africain détient prés de 30% des ressources minières 90% du chrome, 12% du
pétrole, 40% de l’or et ne produit que 1,4% des richesses du monde. 25 pays d’Afrique sont
des plus pauvres dont onze du continent ouest Africain. C’est un paradoxe si l’on sait que la
première industrie du monde est le secteur du tourisme qui représente à lui seul la première
richesse mondiale loin devant le pétrole, l’armement, le nucléaire, l’aéronautique et l’or.
L’Afrique avec ses 56 millions de touristes en 2014 a produit la croissance la plus faible au
monde, celle de 2%, alors qu’elle reste le seul continent d’avenir sur les segments,
« tourisme, agriculture, énergies renouvelables et infrastructures » qui pourrait relancer le
développement harmonieux et équilibré du reste du monde. Mais elle joue avec ses atouts
culturels, touristiques et environnementaux qui sont des multiplicateurs de croissance pour
doper son économie de manière générale.
Le tourisme bouge partout dans le monde sauf dans les pays d’Afrique, les plus pauvres au
monde, ou la maladie de mauvaise saison touristique plane au-dessus de nos têtes en
permanence, avec une vague imprévisible de fermetures d’hôtels au Sénégal pays, jadis
leadeur dans la sous région ouest Africaine. Aujourd’hui devancé par le Cap vert, le Sénégal
a peine rivalise avec la Cote d’ivoire, le Mali, la Gambie et le Faso
Parmi les solutions que je suggère, il y a ce colloque national, Africain devrais je dire, sur les
potentialités de notre tourisme à travers la politique commune de la zone, qui va permettre
d’exploiter, d’étudier ensemble, les enjeux actuels et les perspectives d’avenir du tourisme
culturel de notre continent à travers le développement de notre artisanat, de notre
gastronomie, de nos costumes et de notre art. Il faut souligner que le tourisme culturel reflète
des cultures et des pratiques locales dont l’immersion des touristes à travers leur présence
et l’implication des populations et d’acteurs locaux créent des spectacles vivants, des scènes
et des souvenirs du patrimoine visité.
Mais, hélas ! L’industrie du tourisme sénégalaise, de par le manque de dynamisme et de
leadership éclairé de son secteur privé national à subi beaucoup de pertes et de dommages,
qui ont aggravé la situation économique nationale du pays, et cela, malgré les prévisions
positives attendues de l’agriculture. Il faut que le gouvernement accepte, à l’image de la
France, de la Tunisie et du Maroc, que le tourisme soit une cause nationale et l’un des
premiers secteurs à pouvoir relancer rapidement l’économie sénégalaise, en quoi faisant : «
une thérapie et un suivi médical » qui doivent-ils commencer au sein de l'entreprise avant de
faire cap vers les autorités politiques, publiques et partenaires au développement.
Cette exigence ne saurait s'appliquer sans des prés requis, qui sont à la base de toutes
solutions durables, définitives et concrètes. Il s'agit de compétences, d'expertises, de
professionnalisme et de connaissances techniques, qui seront adossées sur une politique
inter sectorielle, inclusive dynamique et maitrisée du tourisme. Avec obligation de partage
d’informations, intra net, la formation de ressources humaines qui doit être au cœur de la
dynamique de l’émergence d’un nouveau tourisme, à travers des centres de formations de
haut niveau, d’une culture de promotion du savoir qui valorise les compétences, le travail, et
impliquant la contribution de tous les acteurs concernés. Ainsi sera née, une révolution de
notre tourisme, autour d’efforts et de sacrifices, qui nous imposent d’adapter notre politique
du tourisme aux nouvelles mutations et exigences internationales, au sortir du colloque
national sur le tourisme.
Il faut faciliter l’arrivée de grands labels de l’hôtellerie internationale avec le retour des Tours
Operators et des vols charters. L’hôtellerie sénégalaise n’est plus adaptée aux ambitions
touristiques de notre pays, bien que nous n’ayons pas pour l’heure un problème de capacité,
mais plutôt une mauvaise répartition des capacités d’accueil, aussi bien du point de vue des
normes et des équipements. Mais la conjoncture difficile dans le secteur du tourisme
sénégalais pousse les hôteliers à fermer ; sinon à modifier leurs offres pour s’adapter a une
clientèle nationale en version « VSD » et l’organisation de séminaires qui n’est pas rentable
a long terme, puisque son organisation affecte les autres services de la chaine de valeur
commerciale. Ce produit transforme l’hôtel comme un dortoir, qui devrait être des espaces
de rêves, de détente, de loisirs qui procurent plaisir et joie de découverte et d’expériences.
Mouhamed Faouzou DEME.
dans les sites d’informations et chacune d’elles est abordée sous l’angle du cri du cœur, de
l’alerte, d’appel à la conscience, au delà de la volonté et à la responsabilité.
Nous avons appris que le Conseil Economique Social et Environnemental s’est fait l’avocat
du secteur dans sa deuxième session, et qu’un rapport sera envoyé au Chef de l’Etat. Alors
que le Président de la République, avait annoncé la tenue d’un conseil présidentiel sur le
tourisme, « fin Octobre ». Nous avons jugé important, d’attirer son attention sur la
méthodologie, les participants, les priorités et les urgences, ainsi que les termes de
références servant à la préparation de cette importante rencontre, qui devra aboutir
principalement a la validation des programmes et des prises de décisions sans précédent
dans l’histoire du tourisme sénégalais
Pour cela nous conseillons avant la tenue du conseil présidentiel sur le tourisme, des
préalables. Il s’agit, de tenir un séminaire gouvernemental sur la transversalité institutionnelle
du secteur du tourisme, ensuite des assises régionales et départementales pour le secteur
privé, zone par zone, des séminaires de formation et de mise à niveau pour les
fonctionnaires sur la gouvernance touristique, le recrutement d’une cinquantaine de hauts
cadres, techniciens supérieurs, gestionnaires de destination et enfin un colloque national sur
le tourisme.
Le secteur du tourisme traverse déjà une crise profonde depuis quelques années, et il
continu de subir de plein fouet les mauvaises décisions, les mesures inappliquées, les
promesses irréalistes et irréalisables devant l'urgence. Avec un gouvernement beau parleur,
couronné d’un ministère ou chaque année, il y a un défilé incessant de ministres aussi
incompétents les uns, que les suivants. Un cabinet du ministre très mobile, ou les conseillers
sont laissés la discrétion du ministre qui privilégie la proximité et la confiance à la place de
l’expertise, de l’expérience et des connaissances techniques au service exclusif du tourisme.
La saison touristique 2015/2016 est ouverte officiellement depuis deux semaines, sans un
message fort de la tutelle, du chef du gouvernement ou du patronat du tourisme. Ceci dans
un climat de ressenti amer, sans aucun espoir pour les intégrés, petites et moyennes
structures qui ne savent plus a quel saint se prêter. Au même moment, les perspectives de
2016/2017 n'augurent rien de bon, puisque nous nous acheminons vers des échéances
électorales présidentielles et législatives qui ne font pas bon ménage avec le tourisme
lorsqu'il y a crainte de violences et d'instabilités. Aujourd’hui la seule période d’espoir se
situe en le 15 Décembre et le 15 janvier. Tout le reste de la saison c’est sauve qui peut. A ce
rythme il est normal que le Sénégal ait produit moins de richesse qu’en 2014 selon les
différentes sources FMI et Banque Mondiale. C’est une preuve évidente de l’importance du
tourisme et de sa capacité à générer de la richesse.
A l’heure ou la compétitivité du tourisme sénégalais est sérieusement malmenée par la
cherté de la destination, avec tous les ingrédients autour de la mal gouvernance, mais aussi
par les bouleversements profonds et rapides crées par les nouvelles technologies « l’e-
tourisme, le m-tourisme et les paiements en ligne ». Il est important que nos mentalités
changent à travers une innovation sérieusement planifiée, basée sur nos atouts pour
reconquérir des parts de marchés, qui soient le déclic décisif de la relance de la destination.
Il faut aussi prendre en compte les nouveaux modes de consommation et la réalité de l'e-tourisme
qui représente 35 % des parts de marché du commerce numérique, huit consommateurs sur dix
utilisent Internet pour choisir leur hôtel, 72 % des consommateurs lisent les avis sur Internet et 29 %
des touristes ont utilisé leur Smartphone pour préparer leur voyage.
Voila ! Un changement d'envergure, dont les professionnels du tourisme n'ont pas encore mesuré
l'importance. Adapter le tourisme aux nouvelles mutations. Le grand retour de l’Etat sur
l’aménagement avec une politique publique du foncier, l’intégration de l’outil numérique, et de
l’arrivée de créateurs d’affaires.
Cette innovation devrait permettre aux acteurs du tourisme de prendre le temps de s'informer, de
réfléchir aux nouveaux enjeux de leurs métiers et du développement touristique de leur
département, de la création de l’universités des métiers du tourisme, prenant en compte le foncier
comme paramètre de richesse non élastique, non transférable, qui doit être mis à la disposition
d’activités à plus haute valeur ajoutée et de rentabilité économique pour le territoire. Il s’agit
d’infrastructures qui répondent aux attentes et aux besoins des touristes et des populations.
Que représente le potentiel de la richesse de notre continent ?
Le continent Africain détient prés de 30% des ressources minières 90% du chrome, 12% du
pétrole, 40% de l’or et ne produit que 1,4% des richesses du monde. 25 pays d’Afrique sont
des plus pauvres dont onze du continent ouest Africain. C’est un paradoxe si l’on sait que la
première industrie du monde est le secteur du tourisme qui représente à lui seul la première
richesse mondiale loin devant le pétrole, l’armement, le nucléaire, l’aéronautique et l’or.
L’Afrique avec ses 56 millions de touristes en 2014 a produit la croissance la plus faible au
monde, celle de 2%, alors qu’elle reste le seul continent d’avenir sur les segments,
« tourisme, agriculture, énergies renouvelables et infrastructures » qui pourrait relancer le
développement harmonieux et équilibré du reste du monde. Mais elle joue avec ses atouts
culturels, touristiques et environnementaux qui sont des multiplicateurs de croissance pour
doper son économie de manière générale.
Le tourisme bouge partout dans le monde sauf dans les pays d’Afrique, les plus pauvres au
monde, ou la maladie de mauvaise saison touristique plane au-dessus de nos têtes en
permanence, avec une vague imprévisible de fermetures d’hôtels au Sénégal pays, jadis
leadeur dans la sous région ouest Africaine. Aujourd’hui devancé par le Cap vert, le Sénégal
a peine rivalise avec la Cote d’ivoire, le Mali, la Gambie et le Faso
Parmi les solutions que je suggère, il y a ce colloque national, Africain devrais je dire, sur les
potentialités de notre tourisme à travers la politique commune de la zone, qui va permettre
d’exploiter, d’étudier ensemble, les enjeux actuels et les perspectives d’avenir du tourisme
culturel de notre continent à travers le développement de notre artisanat, de notre
gastronomie, de nos costumes et de notre art. Il faut souligner que le tourisme culturel reflète
des cultures et des pratiques locales dont l’immersion des touristes à travers leur présence
et l’implication des populations et d’acteurs locaux créent des spectacles vivants, des scènes
et des souvenirs du patrimoine visité.
Mais, hélas ! L’industrie du tourisme sénégalaise, de par le manque de dynamisme et de
leadership éclairé de son secteur privé national à subi beaucoup de pertes et de dommages,
qui ont aggravé la situation économique nationale du pays, et cela, malgré les prévisions
positives attendues de l’agriculture. Il faut que le gouvernement accepte, à l’image de la
France, de la Tunisie et du Maroc, que le tourisme soit une cause nationale et l’un des
premiers secteurs à pouvoir relancer rapidement l’économie sénégalaise, en quoi faisant : «
une thérapie et un suivi médical » qui doivent-ils commencer au sein de l'entreprise avant de
faire cap vers les autorités politiques, publiques et partenaires au développement.
Cette exigence ne saurait s'appliquer sans des prés requis, qui sont à la base de toutes
solutions durables, définitives et concrètes. Il s'agit de compétences, d'expertises, de
professionnalisme et de connaissances techniques, qui seront adossées sur une politique
inter sectorielle, inclusive dynamique et maitrisée du tourisme. Avec obligation de partage
d’informations, intra net, la formation de ressources humaines qui doit être au cœur de la
dynamique de l’émergence d’un nouveau tourisme, à travers des centres de formations de
haut niveau, d’une culture de promotion du savoir qui valorise les compétences, le travail, et
impliquant la contribution de tous les acteurs concernés. Ainsi sera née, une révolution de
notre tourisme, autour d’efforts et de sacrifices, qui nous imposent d’adapter notre politique
du tourisme aux nouvelles mutations et exigences internationales, au sortir du colloque
national sur le tourisme.
Il faut faciliter l’arrivée de grands labels de l’hôtellerie internationale avec le retour des Tours
Operators et des vols charters. L’hôtellerie sénégalaise n’est plus adaptée aux ambitions
touristiques de notre pays, bien que nous n’ayons pas pour l’heure un problème de capacité,
mais plutôt une mauvaise répartition des capacités d’accueil, aussi bien du point de vue des
normes et des équipements. Mais la conjoncture difficile dans le secteur du tourisme
sénégalais pousse les hôteliers à fermer ; sinon à modifier leurs offres pour s’adapter a une
clientèle nationale en version « VSD » et l’organisation de séminaires qui n’est pas rentable
a long terme, puisque son organisation affecte les autres services de la chaine de valeur
commerciale. Ce produit transforme l’hôtel comme un dortoir, qui devrait être des espaces
de rêves, de détente, de loisirs qui procurent plaisir et joie de découverte et d’expériences.
Mouhamed Faouzou DEME.
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