Réagissant, ce vendredi, en direct sur Dakaractu Tv, sur la crise que traverse l’école sénégalaise, Moustapha Guirassy a parlé de « catastrophe » pour décrire la situation. « On est en train de voir se détruire ce qu’il y a de plus important dans la vie de la nation », se laisse-il convaincre.
« Le discours du 3 avril du chef de l’Etat dénote d’un manque de compréhension des enjeux de l’éducation. On ne peut pas parler d’émergence, de développement de ce pays, de générations futures sans attacher du prix à l’éducation. Aujourd’hui, il a tous les moyens en tant que chef de l’Etat pour ramener ce contrat de confiance qui doit exister entre l’Etat et les enseignants en motivant ceux-ci aux fins de les amener à reprendre les cours », exhorte l’ex-maire de Kédougou.
« La solution est entre les seules mains du chef de l’Etat. Le fait même de jouer au dilatoire et de prendre ce risque énorme de faire semblant alors qu’il y a les moyens de prendre les décisions qui s’imposent…me fait trop mal…Encore une fois, le grand maestro c’est le chef de l’Etat. Il ne faut pas qu’il agisse en tant que chef de parti ou de clan. Il faut qu’il apprenne qu’il est le patron du pays », avertit-il.
Ainsi, il invite le Premier des Sénégalais à faire appel à tous les acteurs aussi bien du pouvoir, de l’opposition que de la société civile pour résoudre ce qu’il perçoit comme « une question centrale ».
« Même si l’année est sauvée, il y a quelque chose de fondamentale qui a été cassée. C’est une catastrophe ce que nous sommes en train de vivre et je ne le dis pas en démagogue. Malheureusement, je ne vois aucune perspective importante à travers le discours du gouvernement », alerte un Guirassy très en verve.
« Une personne responsable ne doit pas encourager cette grève. Là où je suis d’accord avec les enseignants, c’est qu’il faut définitivement régler cette question », termine le député.
L’ex-ministre de la Communication sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, a-t-il fini son propos que le directeur des Examens et Concours a manqué, de peu, de bondir de son siège pour le recadrer vigoureusement. « Son point de chute est édifiant sur son esprit partisan. On ne peut pas être dans une voie de construction et de rapprochement des positions qu’un leader de l’opposition intervienne pour tirer à boulets rouges sur les institutions. C’est un délitement de la citoyenneté...On n’est pas ici pour être du côté du pouvoir ou de l’opposition. Cette crise interpelle toute la société. C’est irresponsable ! », a riposté M. Amadou Moctar Ndiaye.
« Le discours du 3 avril du chef de l’Etat dénote d’un manque de compréhension des enjeux de l’éducation. On ne peut pas parler d’émergence, de développement de ce pays, de générations futures sans attacher du prix à l’éducation. Aujourd’hui, il a tous les moyens en tant que chef de l’Etat pour ramener ce contrat de confiance qui doit exister entre l’Etat et les enseignants en motivant ceux-ci aux fins de les amener à reprendre les cours », exhorte l’ex-maire de Kédougou.
« La solution est entre les seules mains du chef de l’Etat. Le fait même de jouer au dilatoire et de prendre ce risque énorme de faire semblant alors qu’il y a les moyens de prendre les décisions qui s’imposent…me fait trop mal…Encore une fois, le grand maestro c’est le chef de l’Etat. Il ne faut pas qu’il agisse en tant que chef de parti ou de clan. Il faut qu’il apprenne qu’il est le patron du pays », avertit-il.
Ainsi, il invite le Premier des Sénégalais à faire appel à tous les acteurs aussi bien du pouvoir, de l’opposition que de la société civile pour résoudre ce qu’il perçoit comme « une question centrale ».
« Même si l’année est sauvée, il y a quelque chose de fondamentale qui a été cassée. C’est une catastrophe ce que nous sommes en train de vivre et je ne le dis pas en démagogue. Malheureusement, je ne vois aucune perspective importante à travers le discours du gouvernement », alerte un Guirassy très en verve.
« Une personne responsable ne doit pas encourager cette grève. Là où je suis d’accord avec les enseignants, c’est qu’il faut définitivement régler cette question », termine le député.
L’ex-ministre de la Communication sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, a-t-il fini son propos que le directeur des Examens et Concours a manqué, de peu, de bondir de son siège pour le recadrer vigoureusement. « Son point de chute est édifiant sur son esprit partisan. On ne peut pas être dans une voie de construction et de rapprochement des positions qu’un leader de l’opposition intervienne pour tirer à boulets rouges sur les institutions. C’est un délitement de la citoyenneté...On n’est pas ici pour être du côté du pouvoir ou de l’opposition. Cette crise interpelle toute la société. C’est irresponsable ! », a riposté M. Amadou Moctar Ndiaye.
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