Trois sénégalais ont traîné l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la CEDEAO pour les coupures abusives de l’internet dans le pays. Il s’agit de Cheikh Fall, président fondateur de Africtivistes, Ayoba Faye, journaliste à Walfadjiri et Moussa Ngom, journaliste et fondateur de la maison des Reporters.
Ces derniers sont soutenus par l’université américaine Stanford et le cabinet Britannique Média Defence. Dans un entretien accordé à Dakaractu, le nommé Ayoba Faye a apporté des éclaircissements sur l’objet de leur plainte et leur motivation.
Selon le journaliste, leur plainte devant la CEDEAO a d’abord une portée dissuasive et préventive sur une dictature d’un ministre qui ne dit pas son nom. Car, « nous trouvons injuste qu’un ministre se lève du mauvais pied chaque matin pour priver à des millions de Sénégalais du droit de s’informer, de s’exprimer et de travailler sur Internet. C’est une dictature numérique qui ne peut plus continuer.
En tant que légalistes, nous avons jugé bon de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour obtenir de l’Etat du Sénégal, l’arrêt de ses restrictions et coupures. Notre démarche est également préventive car, nous avons tous vu ce qui s’est passé au Gabon lors du simulacre d’élection de 2023.Les autorités avaient coupé Internet pendant près de 96 heures pour que le monde ne soit pas au courant de la réalité le jour du scrutin. Nous ne voulons pas qu’un tel acte se répète le jour de l’élection au Sénégal", prévient notre confrère Ayoba Faye. "Parce que nous savons tous le rôle qu’à joué Internet dans la proclamation des premières tendances des élections législatives de juillet 2022 », a-t-il renseigné.
Interpellé sur une juridiction autre que la CEDEAO, Ayoba Faye soutient que la Cour Suprême pouvait être saisie mais l’objectif visé, c’est la médiatisation à l’international. « Je pense qu’on pouvait saisir la Cour Suprême pour attaquer les communiqués laconiques du ministre des Télécommunications annonçant les coupures d’internet avec des motifs fallacieux. Mais, ce que nous visions avec cette plainte au niveau de la Cour de la CEDEAO, c’est la médiatisation au niveau international pour pousser les pays et organisations partenaires du Sénégal à exercer une pression nécessaire sur les autorités pour arrêter ce type de dérive », a t-il affirmé.
Pour se faire, ces défenseurs collaborent avec le cabinet d’avocats Media Defence avec l’appui de l’Université de Stanford tant bien même que l’objectif premier, c’est d’abord de saisir les juridictions compétentes. Ils se sont ligués d’une plainte commune parce que, dit-il, « Nous partageons les mêmes principes et les valeurs qui sous -tendent la démocratie et l’Etat de droit. Ensuite, nous sommes directement impactés par les coupures parce que pratiquement toutes nos activités professionnelles s’y concentrent », souffle -t-il.
Malgré l’engagement des autres associations qui font d’autres actions dans d’autres secteurs pour le même combat, ces derniers ont pris leurs responsabilités pour faire une requête au niveau de la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Dans tous les cas, « c’est le Sénégal qui importe », a conclu le journaliste.
Ces derniers sont soutenus par l’université américaine Stanford et le cabinet Britannique Média Defence. Dans un entretien accordé à Dakaractu, le nommé Ayoba Faye a apporté des éclaircissements sur l’objet de leur plainte et leur motivation.
Selon le journaliste, leur plainte devant la CEDEAO a d’abord une portée dissuasive et préventive sur une dictature d’un ministre qui ne dit pas son nom. Car, « nous trouvons injuste qu’un ministre se lève du mauvais pied chaque matin pour priver à des millions de Sénégalais du droit de s’informer, de s’exprimer et de travailler sur Internet. C’est une dictature numérique qui ne peut plus continuer.
En tant que légalistes, nous avons jugé bon de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour obtenir de l’Etat du Sénégal, l’arrêt de ses restrictions et coupures. Notre démarche est également préventive car, nous avons tous vu ce qui s’est passé au Gabon lors du simulacre d’élection de 2023.Les autorités avaient coupé Internet pendant près de 96 heures pour que le monde ne soit pas au courant de la réalité le jour du scrutin. Nous ne voulons pas qu’un tel acte se répète le jour de l’élection au Sénégal", prévient notre confrère Ayoba Faye. "Parce que nous savons tous le rôle qu’à joué Internet dans la proclamation des premières tendances des élections législatives de juillet 2022 », a-t-il renseigné.
Interpellé sur une juridiction autre que la CEDEAO, Ayoba Faye soutient que la Cour Suprême pouvait être saisie mais l’objectif visé, c’est la médiatisation à l’international. « Je pense qu’on pouvait saisir la Cour Suprême pour attaquer les communiqués laconiques du ministre des Télécommunications annonçant les coupures d’internet avec des motifs fallacieux. Mais, ce que nous visions avec cette plainte au niveau de la Cour de la CEDEAO, c’est la médiatisation au niveau international pour pousser les pays et organisations partenaires du Sénégal à exercer une pression nécessaire sur les autorités pour arrêter ce type de dérive », a t-il affirmé.
Pour se faire, ces défenseurs collaborent avec le cabinet d’avocats Media Defence avec l’appui de l’Université de Stanford tant bien même que l’objectif premier, c’est d’abord de saisir les juridictions compétentes. Ils se sont ligués d’une plainte commune parce que, dit-il, « Nous partageons les mêmes principes et les valeurs qui sous -tendent la démocratie et l’Etat de droit. Ensuite, nous sommes directement impactés par les coupures parce que pratiquement toutes nos activités professionnelles s’y concentrent », souffle -t-il.
Malgré l’engagement des autres associations qui font d’autres actions dans d’autres secteurs pour le même combat, ces derniers ont pris leurs responsabilités pour faire une requête au niveau de la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Dans tous les cas, « c’est le Sénégal qui importe », a conclu le journaliste.
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