Même si en langage diplomatiquement correct tout semble aller pour le mieux entre le Sénégal et la République Démocratique du Congo, la réalité parait autre. En tout cas, selon des sources concordantes, le courant ne passe plus ou passe peu entre les Présidents, Macky Sall du Sénégal et Joseph Kabila de la RDC. Et pour cause…
Nous pouvons affirmer avec force arguments que peu avant la finale aller de la ligue des champions entre le Tout-puissant Mazembé et l’Union sportive de la Médina (USM), le farouche opposant au régime de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, a rencontré le 15 novembre 2015 à Paris, le Président du Sénégal, Macky Sall.
Même si nos sources refusent de dévoiler la teneur de cet entretien, on nous apprend tout de même qu’il a été question de «conseils prodigués à Katumbi» sur le comportement à adopter pour empêcher un troisième mandat à son rival du pouvoir.
Et pire, pour ne rien arranger aux choses, le gouvernement congolais qui n’avait pas eu vent de cette audience «ultra » secrète, vient de grincer des dents contre les autorités sénégalaises qu'il accuse d'abriter une réunion d’opposants congolais à Dakar depuis le 11 décembre...
En effet, selon nos confrères de l’hebdomadaire Jeune Afrique «une quarantaine de Congolais, membres de « mouvements citoyens, de l’opposition et de la société civile, ont en effet choisi Dakar pour se réunir, du 12 au 15 décembre, et discuter des moyens d’obtenir le respect de la Constitution et l’alternance en 2016 ».
Cette réunion, nous apprend-on, avait été discrètement organisée sur l’île de Gorée, au large de Dakar. Mais ses initiateurs, les « mouvements citoyens » congolais, Filimbi et Lucha, ne sont pas parvenus à empêcher que l’information ne parvienne aux oreilles du gouvernement de Kinshasa. D’où justement l’interrogation du gouvernement congolais sur l’attitude de notre pays. « Nous sommes choqués que le Sénégal, pays frère et ami, accueille une réunion où l’on planifie des manifestations de rue au Congo, a déclaré à Jeune Afrique, Barbané Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique du président Joseph Kabila qui réfléchit à une « protestation officielle. »
Parmi les personnes qui ont confirmé leur présence : Félix Tshisekedi et Samy Badibanga, pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Vital Karmerhe, pour l’Union pour la nation congolaise (UNC), Eve Bazaiba pour le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), Martin Fayulu pour les Forces acquises au changement (FAC), Olivier Kamitatu, pour le « G7 », ou encore l’Abbé Léonard Santedi, pour l’Église catholique alors qu’aucun représentant des autorités congolaises n’a en revanche été convié.
Mais du côté sénégalais, l’on se plait à dire « qu’on n’a rien à voir là-dedans.» « Le gouvernement sénégalais n’a rien à voir là-dedans, rétorque l’un des organisateurs. Il n’avait pas à donner son autorisation. D’ailleurs, ce pays a supprimé le visa payant à l’entrée en mai dernier ».
Ce qui n’altère en rien la colère des congolais qui rappellent que c’est grâce à une intervention sénégalaise que les mouvements citoyens «Y’en a marre (Sénégal) et Balai Citoyen (Burkina) ont été libérés «par amitié ». Et voici que les mêmes personnes se réunissent dans ce pays sans que le gouvernement ne nous informe. Qui peut entrer au Sénégal sans que le gouvernement soit au courant ? »
Nous pouvons affirmer avec force arguments que peu avant la finale aller de la ligue des champions entre le Tout-puissant Mazembé et l’Union sportive de la Médina (USM), le farouche opposant au régime de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, a rencontré le 15 novembre 2015 à Paris, le Président du Sénégal, Macky Sall.
Même si nos sources refusent de dévoiler la teneur de cet entretien, on nous apprend tout de même qu’il a été question de «conseils prodigués à Katumbi» sur le comportement à adopter pour empêcher un troisième mandat à son rival du pouvoir.
Et pire, pour ne rien arranger aux choses, le gouvernement congolais qui n’avait pas eu vent de cette audience «ultra » secrète, vient de grincer des dents contre les autorités sénégalaises qu'il accuse d'abriter une réunion d’opposants congolais à Dakar depuis le 11 décembre...
En effet, selon nos confrères de l’hebdomadaire Jeune Afrique «une quarantaine de Congolais, membres de « mouvements citoyens, de l’opposition et de la société civile, ont en effet choisi Dakar pour se réunir, du 12 au 15 décembre, et discuter des moyens d’obtenir le respect de la Constitution et l’alternance en 2016 ».
Cette réunion, nous apprend-on, avait été discrètement organisée sur l’île de Gorée, au large de Dakar. Mais ses initiateurs, les « mouvements citoyens » congolais, Filimbi et Lucha, ne sont pas parvenus à empêcher que l’information ne parvienne aux oreilles du gouvernement de Kinshasa. D’où justement l’interrogation du gouvernement congolais sur l’attitude de notre pays. « Nous sommes choqués que le Sénégal, pays frère et ami, accueille une réunion où l’on planifie des manifestations de rue au Congo, a déclaré à Jeune Afrique, Barbané Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique du président Joseph Kabila qui réfléchit à une « protestation officielle. »
Parmi les personnes qui ont confirmé leur présence : Félix Tshisekedi et Samy Badibanga, pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Vital Karmerhe, pour l’Union pour la nation congolaise (UNC), Eve Bazaiba pour le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), Martin Fayulu pour les Forces acquises au changement (FAC), Olivier Kamitatu, pour le « G7 », ou encore l’Abbé Léonard Santedi, pour l’Église catholique alors qu’aucun représentant des autorités congolaises n’a en revanche été convié.
Mais du côté sénégalais, l’on se plait à dire « qu’on n’a rien à voir là-dedans.» « Le gouvernement sénégalais n’a rien à voir là-dedans, rétorque l’un des organisateurs. Il n’avait pas à donner son autorisation. D’ailleurs, ce pays a supprimé le visa payant à l’entrée en mai dernier ».
Ce qui n’altère en rien la colère des congolais qui rappellent que c’est grâce à une intervention sénégalaise que les mouvements citoyens «Y’en a marre (Sénégal) et Balai Citoyen (Burkina) ont été libérés «par amitié ». Et voici que les mêmes personnes se réunissent dans ce pays sans que le gouvernement ne nous informe. Qui peut entrer au Sénégal sans que le gouvernement soit au courant ? »
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