Dans un dossier qui secoue les coulisses de la gestion des terres et des ressources naturelles, Zhang Yongming, un entrepreneur chinois, s’est retrouvé devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, suite à une tentative de corruption qui a failli lui permettre de prolonger l’exploitation illégale d’un terrain situé dans une forêt classée de Rufisque. Selon l’Enquête, le prévenu, propriétaire d’un champ de légumes de 10 hectares, a offert 5 millions de FCFA au capitaine Aly Bocoum, chef de service des Eaux et Forêts, afin de prolonger le délai de déguerpissement qui lui avait été imposé.
L’histoire commence lorsqu’à la suite de son installation non autorisée dans cette zone protégée, Zhang Yongming se voit contraint de quitter les lieux. Malgré les sommations reçues, le Chinois, en quête d’un délai supplémentaire pour récupérer les récoltes de son champ, se rend le 11 novembre dernier dans le bureau du Capitaine Bocoum. C’est alors qu’il propose une somme d’argent, pensant que cette offre garantirait son extension de séjour.
Mais la tentative de corruption ne passe pas inaperçue. L’Enquête rapporte que l’agent des Eaux et Forêts, plutôt que d’accepter le pot-de-vin, a signalé l’incident aux autorités, entraînant une enquête et une arrestation rapide de Zhang Yongming. Lors de son passage devant le tribunal, le prévenu a tenté de se défendre en arguant qu’il n’avait pas eu l’intention de soudoyer l’agent, mais qu’il avait seulement voulu discuter d’une extension. Une excuse qui n’a pas convaincu le juge, qui lui a fait remarquer qu’un tel geste ne serait jamais toléré en Chine.
La procureure a rappelé que, malgré les excuses du prévenu, l’intention de corrompre était évidente. L’homme d’affaires avait déjà été averti à deux reprises de quitter les lieux et était bien au courant de l’illégalité de son action. Le tribunal a finalement condamné Zhang Yongming à six mois de prison avec sursis et à payer 500 000 FCFA de dommages et intérêts à la partie civile. Une condamnation qui envoie un message fort aux potentiels corrupteurs : la justice sénégalaise n’hésite pas à sévir contre ceux qui tentent de contourner la loi, quel que soit leur statut.
La défense, de son côté, a insisté sur le fait que Zhang Yongming ne connaissait pas les lois locales et avait agi dans un esprit de négociation. Mais malgré ces arguments, le tribunal a jugé que les faits étaient suffisamment graves pour justifier une sanction, soulignant que les corruptions de ce type nuisent à l’intégrité des institutions publiques et de la gestion des ressources naturelles.
L’affaire Zhang Yongming, bien que moins médiatisée que d’autres, démontre les risques auxquels sont confrontés les acteurs économiques étrangers au Sénégal, notamment lorsqu’ils tentent d’exploiter des terrains dans des zones sensibles. Le verdict, bien que clément, rappelle l’importance de respecter la législation locale et de combattre la corruption sous toutes ses formes.
L’histoire commence lorsqu’à la suite de son installation non autorisée dans cette zone protégée, Zhang Yongming se voit contraint de quitter les lieux. Malgré les sommations reçues, le Chinois, en quête d’un délai supplémentaire pour récupérer les récoltes de son champ, se rend le 11 novembre dernier dans le bureau du Capitaine Bocoum. C’est alors qu’il propose une somme d’argent, pensant que cette offre garantirait son extension de séjour.
Mais la tentative de corruption ne passe pas inaperçue. L’Enquête rapporte que l’agent des Eaux et Forêts, plutôt que d’accepter le pot-de-vin, a signalé l’incident aux autorités, entraînant une enquête et une arrestation rapide de Zhang Yongming. Lors de son passage devant le tribunal, le prévenu a tenté de se défendre en arguant qu’il n’avait pas eu l’intention de soudoyer l’agent, mais qu’il avait seulement voulu discuter d’une extension. Une excuse qui n’a pas convaincu le juge, qui lui a fait remarquer qu’un tel geste ne serait jamais toléré en Chine.
La procureure a rappelé que, malgré les excuses du prévenu, l’intention de corrompre était évidente. L’homme d’affaires avait déjà été averti à deux reprises de quitter les lieux et était bien au courant de l’illégalité de son action. Le tribunal a finalement condamné Zhang Yongming à six mois de prison avec sursis et à payer 500 000 FCFA de dommages et intérêts à la partie civile. Une condamnation qui envoie un message fort aux potentiels corrupteurs : la justice sénégalaise n’hésite pas à sévir contre ceux qui tentent de contourner la loi, quel que soit leur statut.
La défense, de son côté, a insisté sur le fait que Zhang Yongming ne connaissait pas les lois locales et avait agi dans un esprit de négociation. Mais malgré ces arguments, le tribunal a jugé que les faits étaient suffisamment graves pour justifier une sanction, soulignant que les corruptions de ce type nuisent à l’intégrité des institutions publiques et de la gestion des ressources naturelles.
L’affaire Zhang Yongming, bien que moins médiatisée que d’autres, démontre les risques auxquels sont confrontés les acteurs économiques étrangers au Sénégal, notamment lorsqu’ils tentent d’exploiter des terrains dans des zones sensibles. Le verdict, bien que clément, rappelle l’importance de respecter la législation locale et de combattre la corruption sous toutes ses formes.
Autres articles
-
Publication de la liste des médias dits conformes / 7 questions écrites adressées au ministre de la Communication : Anta Babacar Ngom sollicite des réponses claires...
-
Aminata Touré sur le massacre au camp de Thiaroye: " Ce fut un massacre et il n’y a pas d’autres mots qui puissent définir cette tragédie".
-
Loi d'amnistie- Éventuelles poursuites contre Diomaye et Sonko: " Cela n’a aucun sens parce qu’ils ont été poursuivis sur de faux fondements"
-
Fermeture de la base militaire française au Sénégal : « Nous restons ouverts, mais les termes changent » (Aminata Touré).
-
France: l'Assemblée renverse le gouvernement