A travers cette convention, l’Association des Départements du Sénégal et son homologue française comptent perpétuer la longue tradition de coopération bilatérale et d’amitié qui lie les deux pays. Entre les collectivités locales françaises et celles sénégalaises, c’est une idylle qui date d’il y a plusieurs décennies et les différentes réformes de la politique de décentralisation dans les deux pays n’ont fait que renforcer les liens d’amitié.
Avec l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation, le département a été érigé comme nouvel ordre de collectivité locale et les régions supprimées au Sénégal. Mais au même moment, en France, le débat portait plutôt sur la suppression des départements. Ce qui fait dire à Monsieur Pierre Manzani, Directeur général des Services de l'Assemblée des Départements de France, que la France a des leçons à recevoir du Sénégal sur cette question. A l’en croire, “la proximité est un élément important dans la politique de décentralisation, ce qui rend les départements plus viables que les régions”.
Les deux associations ont échangé sur leurs missions respectives et leurs compétences.
“Nous avons parlé de nos attentes notamment sur les projets de développement à vocation sociale (éducation, santé, jeunesse, sport, culture, lutte contre la pauvreté, l'emploi des jeunes etc.). Les conventions existantes entre départements et régions seront consolidées et renforcées. Les départements qui n'ont pas encore de coopération sont inscrits et seront soutenus. La convention prend également en compte la coopération bilatérale entre nos deux associations. Nous avons beaucoup insisté sur le suivi de cette convention pour éviter les erreurs commises par le passé” a déclaré le Président de l’Association des Départements du Sénégal Adama Diouf.
De son côté, le Président de l’Assemblée des départements de France, ancien Ministre et Député à l’Assemblée nationale française, Dominique Bussereau, a indiqué qu’en terme de coopération décentralisée en Afrique, le Sénégal est le pays avec lequel la France a le plus de liens.
Le départment de l’Ardèche par exemple souhaite avoir une élue spécialement et uniquement déléguée aux questions de solidarité internationale. C’est ce qu’a fait savoir le représentant du department de l’Ardèche lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat. Il a également précisé que “l’Ardèche n’intervient dans ce domaine qu’en lien avec le Sénégal. Le partenariat entre l’Ardèche et le Sénégal a débuté en 1999. Sa finalité concerne l’aide au développement local, l’appui aux institutions nées des réformes de la décentralisation. Dans le cadre de sa coopération avec les collectivités locales sénégalaises, l’Ardèche a trois principaux modes d’action (le soutien financier à des projets répondant aux besoins de la population dans le domaine de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’éducation, des actions qui portent également sur l’éducation à la citoyenneté internationale et des échanges techniques entre élus ou techniciens).
Autre département dont la coopération avec des collectivités locales sénégalaises a été revue : les Yvelines. Ce département déroule sa politique de coopération décentralisée avec le Sénégal depuis 2007 ( 6 millions d’euros ont été votés à l’unanimité par les élus yvelinois pour le Sénégal). Les Yvelines interviennent notamment à Matam, Saint-Louis ou encore Ourossogui. Avec plus de 90 projets soutenus depuis 2007, le départment des Yvelines a de nouvelles orientations depuis 2014 avec un accent particulier mis sur les institutions locales ou encore l’appui à la mobilisation des ressources locales.
Mais au cours des discussions, les élus français ont indiqué qu’au cours des dernières années, les actions de coopération décentralisée ont connu un net recul. Cela est du en partie aux difficultés financières que rencontrent certains territoires français. Les élus départementaux français estiment que la question de la coopération décentralisée est devenue compliquée et leurs populations les interpellent de plus en plus sur cette question et son intérêt. Dès lors, il appartient aux élus d’expliquer à leurs populations l’intérêt de la coopération décentralisée.
Selon les élus départementaux sénégalais et français, il faut penser autrement la coopération décentralisée en mettant l’accent sur les bénéfices qu’en tirent les populations.
Les élus français plaident pour une meilleure mobilisation des ressources de la diaspora sénégalaise pour le financement du développement local. La partie française viendrait en accompagnement.
Pour leur part, les élus sénégalais se sont engagés à travailler sur la qualité de la coopération.
Avec l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation, le département a été érigé comme nouvel ordre de collectivité locale et les régions supprimées au Sénégal. Mais au même moment, en France, le débat portait plutôt sur la suppression des départements. Ce qui fait dire à Monsieur Pierre Manzani, Directeur général des Services de l'Assemblée des Départements de France, que la France a des leçons à recevoir du Sénégal sur cette question. A l’en croire, “la proximité est un élément important dans la politique de décentralisation, ce qui rend les départements plus viables que les régions”.
Les deux associations ont échangé sur leurs missions respectives et leurs compétences.
“Nous avons parlé de nos attentes notamment sur les projets de développement à vocation sociale (éducation, santé, jeunesse, sport, culture, lutte contre la pauvreté, l'emploi des jeunes etc.). Les conventions existantes entre départements et régions seront consolidées et renforcées. Les départements qui n'ont pas encore de coopération sont inscrits et seront soutenus. La convention prend également en compte la coopération bilatérale entre nos deux associations. Nous avons beaucoup insisté sur le suivi de cette convention pour éviter les erreurs commises par le passé” a déclaré le Président de l’Association des Départements du Sénégal Adama Diouf.
De son côté, le Président de l’Assemblée des départements de France, ancien Ministre et Député à l’Assemblée nationale française, Dominique Bussereau, a indiqué qu’en terme de coopération décentralisée en Afrique, le Sénégal est le pays avec lequel la France a le plus de liens.
Le départment de l’Ardèche par exemple souhaite avoir une élue spécialement et uniquement déléguée aux questions de solidarité internationale. C’est ce qu’a fait savoir le représentant du department de l’Ardèche lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat. Il a également précisé que “l’Ardèche n’intervient dans ce domaine qu’en lien avec le Sénégal. Le partenariat entre l’Ardèche et le Sénégal a débuté en 1999. Sa finalité concerne l’aide au développement local, l’appui aux institutions nées des réformes de la décentralisation. Dans le cadre de sa coopération avec les collectivités locales sénégalaises, l’Ardèche a trois principaux modes d’action (le soutien financier à des projets répondant aux besoins de la population dans le domaine de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’éducation, des actions qui portent également sur l’éducation à la citoyenneté internationale et des échanges techniques entre élus ou techniciens).
Autre département dont la coopération avec des collectivités locales sénégalaises a été revue : les Yvelines. Ce département déroule sa politique de coopération décentralisée avec le Sénégal depuis 2007 ( 6 millions d’euros ont été votés à l’unanimité par les élus yvelinois pour le Sénégal). Les Yvelines interviennent notamment à Matam, Saint-Louis ou encore Ourossogui. Avec plus de 90 projets soutenus depuis 2007, le départment des Yvelines a de nouvelles orientations depuis 2014 avec un accent particulier mis sur les institutions locales ou encore l’appui à la mobilisation des ressources locales.
Mais au cours des discussions, les élus français ont indiqué qu’au cours des dernières années, les actions de coopération décentralisée ont connu un net recul. Cela est du en partie aux difficultés financières que rencontrent certains territoires français. Les élus départementaux français estiment que la question de la coopération décentralisée est devenue compliquée et leurs populations les interpellent de plus en plus sur cette question et son intérêt. Dès lors, il appartient aux élus d’expliquer à leurs populations l’intérêt de la coopération décentralisée.
Selon les élus départementaux sénégalais et français, il faut penser autrement la coopération décentralisée en mettant l’accent sur les bénéfices qu’en tirent les populations.
Les élus français plaident pour une meilleure mobilisation des ressources de la diaspora sénégalaise pour le financement du développement local. La partie française viendrait en accompagnement.
Pour leur part, les élus sénégalais se sont engagés à travailler sur la qualité de la coopération.
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