« Les conflits armés ont continué d’avoir des effets dévastateurs sur les civils au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali, au Nigeria, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie, au Soudan et ailleurs » lit-on dans le rapport d’Amnesty International de l’année 2023.
Le rapport explique que lorsqu’ils n’étaient pas délibérément visés, les civils subissaient de plein fouet des opérations menées sans discernement, qui pouvaient prendre la forme de frappes aériennes, de tirs de roquettes ou d’obus de mortier, ou du recours à d’autres armes explosives à large rayon d’impact. Certaines de ces attaques constituaient des crimes de guerre.
Au Soudan, plus de 12 000 personnes ont trouvé la mort lorsque des combats ont éclaté entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces d’appui rapide (FAR). Des civils ont été tués ou blessés dans des attaques ciblées à de multiples endroits du pays.
Au Burkina Faso, des membres du groupe armé Ansarul Islam ont tué au moins 60 civils dans la ville de Partiaga en février, ainsi que 22 personnes à Nohao six mois plus tard. Les forces gouvernementales ont elles aussi pris pour cible la population civile. Des militaires accompagnés de Volontaires pour la défense de la patrie ont tué au moins 147 civils dans le village de Karma.
En RDC, des groupes armés ont fait au moins 4 000 morts et des milliers de blessés. Dans la province du Nord-Kivu, des combattants des Forces démocratiques alliées, un groupe armé, ont massacré quelque 23 personnes à la machette. Dans la province de l’Ituri, au moins 46 personnes, dont la moitié étaient mineures, ont été tuées par balle ou à l’arme blanche en une nuit par des combattants de la Coopérative pour le développement du Congo, un autre groupe armé. Au Mali, les attaques de l’État islamique au Sahel contre les villages de Gaina et de Boyna, dans la région de Gao, ont fait 17 morts. Deux mois plus tard, des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ont attaqué les villages de Bodio et de Yarou, dans la région de Bandiagara, faisant 37 morts parmi la population civile.
Au Nigeria, une frappe de l’armée de l’air a tué au moins 21 civil·e·s dans l’État du Niger, tandis qu’en Somalie un nouveau conflit entre les forces de sécurité du Somaliland et des combattants armés a fait 36 morts au sein de la population civile, principalement à cause du pilonnage aveugle de la ville de Las Anod par les forces de sécurité du Somaliland.
Le rapport explique que lorsqu’ils n’étaient pas délibérément visés, les civils subissaient de plein fouet des opérations menées sans discernement, qui pouvaient prendre la forme de frappes aériennes, de tirs de roquettes ou d’obus de mortier, ou du recours à d’autres armes explosives à large rayon d’impact. Certaines de ces attaques constituaient des crimes de guerre.
Au Soudan, plus de 12 000 personnes ont trouvé la mort lorsque des combats ont éclaté entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces d’appui rapide (FAR). Des civils ont été tués ou blessés dans des attaques ciblées à de multiples endroits du pays.
Au Burkina Faso, des membres du groupe armé Ansarul Islam ont tué au moins 60 civils dans la ville de Partiaga en février, ainsi que 22 personnes à Nohao six mois plus tard. Les forces gouvernementales ont elles aussi pris pour cible la population civile. Des militaires accompagnés de Volontaires pour la défense de la patrie ont tué au moins 147 civils dans le village de Karma.
En RDC, des groupes armés ont fait au moins 4 000 morts et des milliers de blessés. Dans la province du Nord-Kivu, des combattants des Forces démocratiques alliées, un groupe armé, ont massacré quelque 23 personnes à la machette. Dans la province de l’Ituri, au moins 46 personnes, dont la moitié étaient mineures, ont été tuées par balle ou à l’arme blanche en une nuit par des combattants de la Coopérative pour le développement du Congo, un autre groupe armé. Au Mali, les attaques de l’État islamique au Sahel contre les villages de Gaina et de Boyna, dans la région de Gao, ont fait 17 morts. Deux mois plus tard, des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ont attaqué les villages de Bodio et de Yarou, dans la région de Bandiagara, faisant 37 morts parmi la population civile.
Au Nigeria, une frappe de l’armée de l’air a tué au moins 21 civil·e·s dans l’État du Niger, tandis qu’en Somalie un nouveau conflit entre les forces de sécurité du Somaliland et des combattants armés a fait 36 morts au sein de la population civile, principalement à cause du pilonnage aveugle de la ville de Las Anod par les forces de sécurité du Somaliland.
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