Mes chers Compatriotes,
En cette veille de campagne pour l'élection présidentielle du 26 février 2012, l'atmosphère politique de notre pays est déjà grosse de dangers innommables, alimentés de façon insidieuse par Abdoulaye Wade et, entretenus par le PDS et ses affidés.
Vous le savez tous, depuis quelques jours, notre pays et notre Parti sont victimes de violences d’autant plus inouïes qu’elles sont gratuites. Après Malick Noël Seck injustement embastillé dans les geôles du pouvoir, voilà que notre camarade Barthélémy Dias se trouve entre les mains de la justice, pris dans une machination, un complot, un piège véritablement diabolique. Pendant ce temps, la plupart des nervis, leurs sergents-recruteurs ainsi que leurs commanditaires, pourtant connus, ne sont pas inquiétés. Dans cette affaire, on veut faire prévaloir un "droit des agresseurs " et une "responsabilité pénale des victimes". Hallucinant !
En vérité, il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias. Voilà un bel exemple d'euphémisme manipulatoire. Il s'agit de l’affaire de l’assaut de la Mairie d’arrondissement de Sacré-Cœur/Mermoz par des nervis armés à la solde du PDS.
Si le pouvoir espère par là décapiter le Mouvement des Jeunesses Socialistes et atteindre ainsi notre Parti, c’est peine perdue car il se trouve déjà des milliers de jeunes pour tenir le flambeau et le porter encore plus haut.
Mes chers compatriotes,
Le silence que j’observe depuis le début de cette affaire a été dicté par l’exigence de laisser se dérouler, sans y interférer, l’enquête de police. Voilà ce qui m’a fait attendre le lendemain de l’inculpation de Barthélémy Dias par le Doyen des Juges d’instruction, pour me prononcer non pas sur les faits, ni sur la procédure judiciaire. J’en laisse le soin aux avocats commis pour défendre Barthélémy Dias.
Si j’ai décidé ce jour de m’adresser à vous, c’est bien parce que l’exceptionnelle gravité de la situation l’exige. Mais aussi parce qu’au-delà de ce que font et feront nos avocats, j’ai pensé utile de m’adresser tant à l’opinion nationale que celle internationale afin de faire une mise en garde solennelle.
Mais auparavant, je veux saluer la vaillance de nos camarades qui, en plus d’avoir exprimé leur solidarité à un des leurs, ont montré qu’ils étaient attachés à la justice et aux valeurs qui la portent. En effet, pendant tout le temps de la garde à vue, la mobilisation de nos militantes et de nos militants, en particulier celle des jeunesses socialistes, mais aussi celle des jeunesses du M23 et celle de toute la jeunesse patriotique, qui croyaient à une enquête impartiale, a été remarquable. Il y a lieu également de saluer la famille et les proches de Barthélémy Dias, tous admirables de dignité et de courage dans cette douloureuse épreuve.
Ce qui arrive à Barthélémy Dias nous arrive à nous tous et, devant l’inacceptable sort que veulent lui réserver les tenants du pouvoir, nous sommes tous concernés et devons être solidaires.
Mais plus que cela, nous devons réagir. Et à ce titre, je voudrais :
qu’il soit dit et entendu que nous ne laisserons pas le pouvoir orienter la justice vers un traitement partial comme y incline une enquête conduite uniquement à charge au mépris des principes d’une bonne administration de la justice et des règles élémentaires qui gouvernent la procédure.
qu’il soit aussi dit et entendu que le Parti Socialiste ne se laissera ni divertir ni intimider, car je le sais, telle est l’entreprise néfaste que poursuit le pouvoir PDS, mais elle sera vaine !
qu’il soit surtout dit et entendu que nous sommes déterminés à faire front avec tous les sacrifices que nécessitera notre résistance.
qu’il soit enfin dit et définitivement entendu que le pouvoir nous trouvera sur son chemin quels que soient les moyens qu’il utilisera pour tenter de nous déstabiliser et nous atteindre.
Mes chers compatriotes,
Vous le savez, la violence n’est ni dans notre culture ni en adéquation avec le profond respect que nous vouons à l’être humain.
Je le dis fermement ici et maintenant, le Parti Socialiste n’est pas un parti violent mais c’est un parti qui sait prendre ses responsabilités.
Oui ! Le Parti socialiste ne se laissera pas faire et ripostera à la mesure des provocations du pouvoir.
Je le dis fermement ici et maintenant. L’alternative qui s’offre au PDS est tranchante et n’admet pas la voltige : il revient à Abdoulaye Wade de faire régner la paix ou d’engager la guerre ! Quelle que soit l’option prise, le Parti Socialiste lui fera face sous l’arbitrage du peuple qui, déjà, a rendu son verdict.
Barthélémy Dias est certes entre les mains de la justice mais nous sommes tous entre celles de Dieu. S’il est écrit que nous devons mourir sur ce chemin de courage et d’honneur, alors soyons prêts à cela car la survie de notre pays et celle de notre démocratie nous y obligent. Le Parti Socialiste a toujours proclamé qu’il est au service du Sénégal et de sa démocratie. C’est maintenant le lieu et le moment de démontrer que, plus qu’un slogan, c’est bien d’un engagement qu’il s’agit.
Rassemblons-nous, mobilisons-nous, organisons-nous et engageons la riposte énergique ainsi que l’autorise le droit inaliénable de résistance à l’oppression et à l’arbitraire à tous les citoyens pour se défendre.
Rien ne sera de trop pour faire face à l’agression dont nous sommes victimes. Ainsi, dans notre détermination et notre courage à mener ce combat, nous prouverons au Sénégal et au monde que nous sommes un peuple digne et debout.
A cet égard un plan d’actions est en cours de préparation qui sera entre autres ponctué par une grande manifestation dans les premiers jours de 2012 que le parti socialiste va initier en y associant toutes les forces vives de la Nation pour réclamer la libération de Barthélémy Dias et de Malick Noel Seck
Chers compatriotes,
Hélas, la mort d'un homme est toujours une tragédie. J'ai une pensée pieuse pour le souvenir du jeune Ndiaga Diouf et une sincère compassion pour sa famille. Je reste par ailleurs confiant que bien des parents éviteront, désormais, que leurs enfants ne passent plus jamais sous les fourches caudines de ces recruteurs de chair à canon, pour la conservation de privilèges indus et indécents.
Je ne veux plus un nouveau Ndiaga Diouf dans notre pays, parce que ce garçon, à la fleur de l'âge, du fait de sa précarité d'existence, a été la proie idéale des marchands de mort des tenants de l'"alternance". C'est la nouvelle offre qu’Abdoulaye Wade fait à la jeunesse sénégalaise, après « Barça ou Barsax ».
Barthélémy Dias, Malick Noël Seck et bien d’autres ne veulent pas de cette offre macabre. Ils font partie de cette jeunesse dont je salue le courage et la détermination. Ils font partie, avec les vaillantes jeunesses socialistes, de cette jeunesse politiquement consciente, moralement armée, socialement engagée, intrépide, sans peur ni reproche.
En somme, ils sont le symbole d'une jeunesse d'avant-garde. Evidemment, ils ont la fougue et même l'intempérance de leur génération, mais ils ont la vertu du patriote et on leur a enseigné les valeurs de la République.
Cependant, qu'on ne compte pas sur eux pour être les victimes expiatoires des provocations et des intimidations de ce régime, à bout de souffle, qui, dans une fuite en avant échevelée, a déjà posé de bien tristes jalons.
Le PDS, ses sbires et ses nervis de location, menacent, agressent, blessent ou tuent, sans coup férir. Parce que Abdoulaye Wade les y incite, lui qui a publiquement déclaré «...désormais, ce sera œil pour œil, dent pour dent » et affirme avec impudence se tenir prêt à casser des bras. Quelle irresponsabilité ? Parce qu’aussi, son régime assure une protection automatique à tous ses proches employés dans une délinquance organisée.
Je ne vous apprends rien. Vous en savez autant que moi vous qui êtes les témoins de la longue liste de crimes et délits commis à force ouverte et amnistiés ou restés impunis depuis l’an 2000.
C’est pour moi ici le moment de me féliciter des résolutions de l’Union des magistrats exhortant ses membres à se hisser à la hauteur des exigences de leur serment et à faire
preuve d’impartialité d’indépendance et de diligence. C’est le signe qu’il existe dans la magistrature des juges dignes et déterminés à rendre la justice rien que la justice, mais toute la justice. Puisse leurs souhait se traduire par la fin de l’impunité et du sentiment d’une justice à deux vitesses.
Mes chers compatriotes
Mais la marche funeste que le régime veut imprimer à notre pays est irrémédiablement vouée à l'échec. N'en déplaise à cet émule de Fouché qui parle" d'épiphénomène", alors qu'il y a mort d'homme.
Voila un monsieur qui, à chacune de ses gesticulations, fait penser au bon mot de Edgar Faure: " ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent ".
Triste sire, il aura tout fait avec tout le monde, à force d'intrigues, de trahisons et de zèle.
A l'image de son sinistre modèle, Joseph Fouché " le mitrailleur de Lyon ", qui aura successivement servi tous les régimes, du Directoire à la Restauration, sans oublier l'Empire.
A l’image de son maître qui lui aura appris tout ce qu’un homme ne doit pas faire et qui a du, sans doute, lui expliquer l'urgence dépressive de la grâce qu’il a accordée aux assassins de Maître Babacar Séye, cette manœuvre désemparée qui aura édifié plus d'un sceptique dans l'affaire de l’assassinat du juge constitutionnel.
Mes chers compatriotes, contrairement à d'autres, je préfère me redire que de me dédire. Je le répète, l'heure est grave et ce Ministre de l'Intérieur n'est pas à sa place. Si on lui a enlevé les élections pour en faire pompeusement un ministère à part, c’est uniquement et sournoisement, pour laisser les coudées franches à notre Fouché local de mettre en exécution un plan machiavélique : créer les conditions insurrectionnelles et les exacerber pour les besoins du report de l'élection présidentielle du 26 février prochain.
Voila ce qu'on veut nous servir. Ça ne passera pas parce que le respect absolu du calendrier républicain et par conséquent la tenue de toutes les élections à dues dates est une exigence non négociable. Nous nous opposerons par tous les moyens nécessaires à toute tentative de report de l’élection présidentielle du 26 février 2012 comme nous nous opposerons de toutes nos forces à la candidature de Abdoulaye Wade pour un troisième mandat.
Le peuple sénégalais ne fera grâce à Abdoulaye Wade d’un seul jour de plus. Et pour ce faire, il faut se tenir prêt à y risquer bien plus que la liberté car il y va de la sauvegarde de la République et de la démocratie. Il y va aussi de la survie de notre Nation.
Mes chers compatriotes,
Il est des heures graves dans l'histoire d'une Nation où sa sauvegarde tient dans sa capacité à discerner les périls qu'on lui cache et à son aptitude à les juguler. Or ceux qui nous guettent menacent la sauvegarde de notre république et notre démocratie voire la survie même de notre Nation.
Mes chers compatriotes, préparons-nous aux sacrifices qu’exige la situation. Pour ma part, j’y suis prêt.
On nous tue mais on ne nous déshonore pas.
Je vous remercie./
En cette veille de campagne pour l'élection présidentielle du 26 février 2012, l'atmosphère politique de notre pays est déjà grosse de dangers innommables, alimentés de façon insidieuse par Abdoulaye Wade et, entretenus par le PDS et ses affidés.
Vous le savez tous, depuis quelques jours, notre pays et notre Parti sont victimes de violences d’autant plus inouïes qu’elles sont gratuites. Après Malick Noël Seck injustement embastillé dans les geôles du pouvoir, voilà que notre camarade Barthélémy Dias se trouve entre les mains de la justice, pris dans une machination, un complot, un piège véritablement diabolique. Pendant ce temps, la plupart des nervis, leurs sergents-recruteurs ainsi que leurs commanditaires, pourtant connus, ne sont pas inquiétés. Dans cette affaire, on veut faire prévaloir un "droit des agresseurs " et une "responsabilité pénale des victimes". Hallucinant !
En vérité, il n’y a pas d’affaire Barthélémy Dias. Voilà un bel exemple d'euphémisme manipulatoire. Il s'agit de l’affaire de l’assaut de la Mairie d’arrondissement de Sacré-Cœur/Mermoz par des nervis armés à la solde du PDS.
Si le pouvoir espère par là décapiter le Mouvement des Jeunesses Socialistes et atteindre ainsi notre Parti, c’est peine perdue car il se trouve déjà des milliers de jeunes pour tenir le flambeau et le porter encore plus haut.
Mes chers compatriotes,
Le silence que j’observe depuis le début de cette affaire a été dicté par l’exigence de laisser se dérouler, sans y interférer, l’enquête de police. Voilà ce qui m’a fait attendre le lendemain de l’inculpation de Barthélémy Dias par le Doyen des Juges d’instruction, pour me prononcer non pas sur les faits, ni sur la procédure judiciaire. J’en laisse le soin aux avocats commis pour défendre Barthélémy Dias.
Si j’ai décidé ce jour de m’adresser à vous, c’est bien parce que l’exceptionnelle gravité de la situation l’exige. Mais aussi parce qu’au-delà de ce que font et feront nos avocats, j’ai pensé utile de m’adresser tant à l’opinion nationale que celle internationale afin de faire une mise en garde solennelle.
Mais auparavant, je veux saluer la vaillance de nos camarades qui, en plus d’avoir exprimé leur solidarité à un des leurs, ont montré qu’ils étaient attachés à la justice et aux valeurs qui la portent. En effet, pendant tout le temps de la garde à vue, la mobilisation de nos militantes et de nos militants, en particulier celle des jeunesses socialistes, mais aussi celle des jeunesses du M23 et celle de toute la jeunesse patriotique, qui croyaient à une enquête impartiale, a été remarquable. Il y a lieu également de saluer la famille et les proches de Barthélémy Dias, tous admirables de dignité et de courage dans cette douloureuse épreuve.
Ce qui arrive à Barthélémy Dias nous arrive à nous tous et, devant l’inacceptable sort que veulent lui réserver les tenants du pouvoir, nous sommes tous concernés et devons être solidaires.
Mais plus que cela, nous devons réagir. Et à ce titre, je voudrais :
qu’il soit dit et entendu que nous ne laisserons pas le pouvoir orienter la justice vers un traitement partial comme y incline une enquête conduite uniquement à charge au mépris des principes d’une bonne administration de la justice et des règles élémentaires qui gouvernent la procédure.
qu’il soit aussi dit et entendu que le Parti Socialiste ne se laissera ni divertir ni intimider, car je le sais, telle est l’entreprise néfaste que poursuit le pouvoir PDS, mais elle sera vaine !
qu’il soit surtout dit et entendu que nous sommes déterminés à faire front avec tous les sacrifices que nécessitera notre résistance.
qu’il soit enfin dit et définitivement entendu que le pouvoir nous trouvera sur son chemin quels que soient les moyens qu’il utilisera pour tenter de nous déstabiliser et nous atteindre.
Mes chers compatriotes,
Vous le savez, la violence n’est ni dans notre culture ni en adéquation avec le profond respect que nous vouons à l’être humain.
Je le dis fermement ici et maintenant, le Parti Socialiste n’est pas un parti violent mais c’est un parti qui sait prendre ses responsabilités.
Oui ! Le Parti socialiste ne se laissera pas faire et ripostera à la mesure des provocations du pouvoir.
Je le dis fermement ici et maintenant. L’alternative qui s’offre au PDS est tranchante et n’admet pas la voltige : il revient à Abdoulaye Wade de faire régner la paix ou d’engager la guerre ! Quelle que soit l’option prise, le Parti Socialiste lui fera face sous l’arbitrage du peuple qui, déjà, a rendu son verdict.
Barthélémy Dias est certes entre les mains de la justice mais nous sommes tous entre celles de Dieu. S’il est écrit que nous devons mourir sur ce chemin de courage et d’honneur, alors soyons prêts à cela car la survie de notre pays et celle de notre démocratie nous y obligent. Le Parti Socialiste a toujours proclamé qu’il est au service du Sénégal et de sa démocratie. C’est maintenant le lieu et le moment de démontrer que, plus qu’un slogan, c’est bien d’un engagement qu’il s’agit.
Rassemblons-nous, mobilisons-nous, organisons-nous et engageons la riposte énergique ainsi que l’autorise le droit inaliénable de résistance à l’oppression et à l’arbitraire à tous les citoyens pour se défendre.
Rien ne sera de trop pour faire face à l’agression dont nous sommes victimes. Ainsi, dans notre détermination et notre courage à mener ce combat, nous prouverons au Sénégal et au monde que nous sommes un peuple digne et debout.
A cet égard un plan d’actions est en cours de préparation qui sera entre autres ponctué par une grande manifestation dans les premiers jours de 2012 que le parti socialiste va initier en y associant toutes les forces vives de la Nation pour réclamer la libération de Barthélémy Dias et de Malick Noel Seck
Chers compatriotes,
Hélas, la mort d'un homme est toujours une tragédie. J'ai une pensée pieuse pour le souvenir du jeune Ndiaga Diouf et une sincère compassion pour sa famille. Je reste par ailleurs confiant que bien des parents éviteront, désormais, que leurs enfants ne passent plus jamais sous les fourches caudines de ces recruteurs de chair à canon, pour la conservation de privilèges indus et indécents.
Je ne veux plus un nouveau Ndiaga Diouf dans notre pays, parce que ce garçon, à la fleur de l'âge, du fait de sa précarité d'existence, a été la proie idéale des marchands de mort des tenants de l'"alternance". C'est la nouvelle offre qu’Abdoulaye Wade fait à la jeunesse sénégalaise, après « Barça ou Barsax ».
Barthélémy Dias, Malick Noël Seck et bien d’autres ne veulent pas de cette offre macabre. Ils font partie de cette jeunesse dont je salue le courage et la détermination. Ils font partie, avec les vaillantes jeunesses socialistes, de cette jeunesse politiquement consciente, moralement armée, socialement engagée, intrépide, sans peur ni reproche.
En somme, ils sont le symbole d'une jeunesse d'avant-garde. Evidemment, ils ont la fougue et même l'intempérance de leur génération, mais ils ont la vertu du patriote et on leur a enseigné les valeurs de la République.
Cependant, qu'on ne compte pas sur eux pour être les victimes expiatoires des provocations et des intimidations de ce régime, à bout de souffle, qui, dans une fuite en avant échevelée, a déjà posé de bien tristes jalons.
Le PDS, ses sbires et ses nervis de location, menacent, agressent, blessent ou tuent, sans coup férir. Parce que Abdoulaye Wade les y incite, lui qui a publiquement déclaré «...désormais, ce sera œil pour œil, dent pour dent » et affirme avec impudence se tenir prêt à casser des bras. Quelle irresponsabilité ? Parce qu’aussi, son régime assure une protection automatique à tous ses proches employés dans une délinquance organisée.
Je ne vous apprends rien. Vous en savez autant que moi vous qui êtes les témoins de la longue liste de crimes et délits commis à force ouverte et amnistiés ou restés impunis depuis l’an 2000.
C’est pour moi ici le moment de me féliciter des résolutions de l’Union des magistrats exhortant ses membres à se hisser à la hauteur des exigences de leur serment et à faire
preuve d’impartialité d’indépendance et de diligence. C’est le signe qu’il existe dans la magistrature des juges dignes et déterminés à rendre la justice rien que la justice, mais toute la justice. Puisse leurs souhait se traduire par la fin de l’impunité et du sentiment d’une justice à deux vitesses.
Mes chers compatriotes
Mais la marche funeste que le régime veut imprimer à notre pays est irrémédiablement vouée à l'échec. N'en déplaise à cet émule de Fouché qui parle" d'épiphénomène", alors qu'il y a mort d'homme.
Voila un monsieur qui, à chacune de ses gesticulations, fait penser au bon mot de Edgar Faure: " ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent ".
Triste sire, il aura tout fait avec tout le monde, à force d'intrigues, de trahisons et de zèle.
A l'image de son sinistre modèle, Joseph Fouché " le mitrailleur de Lyon ", qui aura successivement servi tous les régimes, du Directoire à la Restauration, sans oublier l'Empire.
A l’image de son maître qui lui aura appris tout ce qu’un homme ne doit pas faire et qui a du, sans doute, lui expliquer l'urgence dépressive de la grâce qu’il a accordée aux assassins de Maître Babacar Séye, cette manœuvre désemparée qui aura édifié plus d'un sceptique dans l'affaire de l’assassinat du juge constitutionnel.
Mes chers compatriotes, contrairement à d'autres, je préfère me redire que de me dédire. Je le répète, l'heure est grave et ce Ministre de l'Intérieur n'est pas à sa place. Si on lui a enlevé les élections pour en faire pompeusement un ministère à part, c’est uniquement et sournoisement, pour laisser les coudées franches à notre Fouché local de mettre en exécution un plan machiavélique : créer les conditions insurrectionnelles et les exacerber pour les besoins du report de l'élection présidentielle du 26 février prochain.
Voila ce qu'on veut nous servir. Ça ne passera pas parce que le respect absolu du calendrier républicain et par conséquent la tenue de toutes les élections à dues dates est une exigence non négociable. Nous nous opposerons par tous les moyens nécessaires à toute tentative de report de l’élection présidentielle du 26 février 2012 comme nous nous opposerons de toutes nos forces à la candidature de Abdoulaye Wade pour un troisième mandat.
Le peuple sénégalais ne fera grâce à Abdoulaye Wade d’un seul jour de plus. Et pour ce faire, il faut se tenir prêt à y risquer bien plus que la liberté car il y va de la sauvegarde de la République et de la démocratie. Il y va aussi de la survie de notre Nation.
Mes chers compatriotes,
Il est des heures graves dans l'histoire d'une Nation où sa sauvegarde tient dans sa capacité à discerner les périls qu'on lui cache et à son aptitude à les juguler. Or ceux qui nous guettent menacent la sauvegarde de notre république et notre démocratie voire la survie même de notre Nation.
Mes chers compatriotes, préparons-nous aux sacrifices qu’exige la situation. Pour ma part, j’y suis prêt.
On nous tue mais on ne nous déshonore pas.
Je vous remercie./
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