Sur invitation de M. Olaf Scholz, Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, est présentement à Berlin pour assister à la Conférence « Compact avec l’Afrique ».
Un rendez-vous visant à promouvoir des réformes économiques et politiques dans les pays africains bénéficiaires, dont le Sénégal pour stimuler le commerce et l’investissement avec l’Afrique.
Le thème général est articulé autour du renforcement de la coopération économique et la promotion des investissements. Ce lundi, des panels et tables rondes ont eu lieu et auxquels le président Macky Sall a pris part. Ce sont des échanges interactifs sur le thème : « les conditions d’investissement, les chaines de valeur locales et le secteur de l'énergie, mais aussi les conditions d’investissement, les chaines de valeur locales et le secteur de l’énergie ».
Sur le renforcement de la coopération économique et promotion des investissements, le président Macky Sall considère « Compact with Africa comme une initiative, dans son objectif de stimuler le commerce et l’investissement en soutenant les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires. À terme, elle pourrait aider à passer de la logique de l’aide à celle de l’investissement et du partenariat en mobilisant des ressources beaucoup plus importantes pour le financement des énormes besoins de développement en Afrique sur la base du win-win.
« Si nous voulons atteindre pleinement cet objectif, il est de notre intérêt commun de lever les obstacles qui entravent le commerce et l’investissement en direction de l’Afrique », a signifié le président Macky Sall en donnant des pistes pour s’en sortir.
Il faudra d’abord revoir les critères de notation des agences d’évaluation qui ont toujours tendance à exagérer le risque d’investissement en Afrique. Ce qui accroit les primes d’assurance et renchérit le coût de l’investissement. Mais aussi, « assouplir les règles de l’OCDE pour les prêts crédits export, en baissant les primes de risque et en allongeant les périodes de remboursement », plaide le chef de l’État.
Cela permettra, d’après le chef de l’État sénégalais, « de mobiliser des ressources plus significatives en complément des fonds concessionnels pour financer des secteurs clefs du développement : infrastructures, énergie, agriculture, eau, assainissement, santé, éducation, etc… ». La promotion des financements mixtes sont tout aussi importants. Ce sont des financements mixtes qui associent les fonds concessionnels et les financements commerciaux. En somme, il faut accompagner les investisseurs privés par des mécanismes de financement appropriés.
L’Afrique, d’après le chef de l’État, « a des besoins multiples et urgents, dont la satisfaction demande plus de diligence dans le traitement des dossiers de projets. Il est, dès lors, urgent de travailler ensemble dans ce sens. Il n’y a pas d’incompatibilité entre la diligence et la transparence et le respect des autres normes qui encadrent la coopération pour le développement », dira le président.
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