Selon le Colonel Abdoulaye Aziz N'dao, auteur d’un brûlot sur la Gendarmerie, la question du terrorisme a été négligée en Afrique de l’Ouest. Nos dirigeants n’auraient pas suffisamment anticipé sur la menace, malgré les signes avant-coureurs.
« Il faut tenir compte de la situation qui prévaut réellement au Sahel en la comparant à ce qui se passe en Europe. Mais le grand problème qui se pose c’est que nous n’avons pas assez analysé ce qui s’est passé réellement dans le cadre de Boko Haram et dans le cadre du Mali; dans ce dernier cas, je considère que la situation Libyenne avec l’effondrement de l’armée qui comptait pratiquement beaucoup de mercenaires vaincus par les occidentaux, a amené plus de 400.000 hommes à essayer de pénétrer dans des pays. Et les terroristes n’ont fait que se greffer à cette situation. Dans le cadre de Boko Haram, on peut souligner les problèmes de Gouvernance du Nigéria dont les terroristes ont voulu profiter. En France les problèmes d’intégration facilitent aussi cette radicalisation d’une certaine frange de la population. »
Selon le Colonel N'dao, « on n'a pas trop fait cette analyse, ce qui fait que dès le départ, l’Afrique de l’Ouest, de manière générale, a fauté. Et c’est à ce niveau qu’il faut définir d’autres ambitions, car au plan militaire, il faut de nouvelles organisations. Aucun de nos pays n’a réellement les moyens d’acquérir certaines logistiques; il faudrait donc que l’on se regroupe d’une certaine manière et que la capacité que la France a déployée sur le Mali avec l’opération Barkane, l’Afrique de l’Ouest devrait pouvoir se la procurer en se regroupant et anticiper sur la situation du Mali... »
« Il faut tenir compte de la situation qui prévaut réellement au Sahel en la comparant à ce qui se passe en Europe. Mais le grand problème qui se pose c’est que nous n’avons pas assez analysé ce qui s’est passé réellement dans le cadre de Boko Haram et dans le cadre du Mali; dans ce dernier cas, je considère que la situation Libyenne avec l’effondrement de l’armée qui comptait pratiquement beaucoup de mercenaires vaincus par les occidentaux, a amené plus de 400.000 hommes à essayer de pénétrer dans des pays. Et les terroristes n’ont fait que se greffer à cette situation. Dans le cadre de Boko Haram, on peut souligner les problèmes de Gouvernance du Nigéria dont les terroristes ont voulu profiter. En France les problèmes d’intégration facilitent aussi cette radicalisation d’une certaine frange de la population. »
Selon le Colonel N'dao, « on n'a pas trop fait cette analyse, ce qui fait que dès le départ, l’Afrique de l’Ouest, de manière générale, a fauté. Et c’est à ce niveau qu’il faut définir d’autres ambitions, car au plan militaire, il faut de nouvelles organisations. Aucun de nos pays n’a réellement les moyens d’acquérir certaines logistiques; il faudrait donc que l’on se regroupe d’une certaine manière et que la capacité que la France a déployée sur le Mali avec l’opération Barkane, l’Afrique de l’Ouest devrait pouvoir se la procurer en se regroupant et anticiper sur la situation du Mali... »
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