Chat échaudé craint l’eau froide. Autrement dit: Ku ndobin raay sa mam bo jisse lu ñul daw !


Chat échaudé craint l’eau froide. Autrement dit: Ku ndobin raay sa mam bo jisse lu ñul daw !
Sénégalais, soyons très vigilants à propos de cette campagne insidieuse de faire valoir dont Idrissa se drape et mène en compagnie du camp libéral, toutes tendances confondues ! Point de doute, ils veulent encore jouer le tour au peuple sénégalais, comme à leur habitude et à chaque fois que des consultations électorales s’approchent.
A y regarder de près, les libéraux sont en train de préparer un deal, à travers une prétendue réconciliation en sourdine de leur famille politique, qui ne dit pas son nom et encore sur notre dos. Tout cela, rien que pour revenir au pouvoir et quel que soit, du reste, le candidat libéral à élire.
Dès lors, leur seul but devient ainsi, que l’un des leurs soit élu, à tout prix, même qu’il s’agisse d’Idrissa Seck, pour barrer la route à tous les autres. Et cependant, ils l’avaient, bien diabolisé et voué à la mort politique, à jamais.
Mais, voilà qu’aujourd’hui, subitement, ces libéraux caméléons qui n’ont d’yeux que pour le pouvoir seulement, en cachette, se remettent, à se parler, à s’entendre et à taire leurs querelles de clochers, comme si de rien n’était. Et, l’on voit, curieusement, Idrissa Seck , comme un diable sorti de sa cachette, porter une robe d’avocat et se transformer en « défenseur » de Me Wade, avec tout ce que ce dernier a déversé, comme mal, à travers son fameux CD n°1 sur lui, après leur première rupture.
Mais, enfin, de qui ces libéraux-là se moquent-ils ? Ou bien, pensent-ils que les Sénégalais sont si naïfs, amnésiques et oublieux au point d’effacer, totalement, en si peu de temps, tout cela de leur mémoire? Non ! Mais, si eux peuvent ravaler, sans état d’âme, leurs vomissures par absence d’aucune valeur, qu’ils à leurs dépens que tel n’est pas le cas pour tous les Sénégalais, fort heureusement.
Et, ce n’est pas tout. Voici encore une autre comédie que l’on est en train de nous jouer, non au Grand théâtre de Dakar, mais sur l’immense scène que constitue le Sénégal tout entier à ciel ouvert. En effet, la presse nous révèle que le fils biologique et celui adoptif ou putatif de Me Wade (Karim et Idrissa) qui étaient jusque-là dans un duel fratricide à distance, et au cours duquel, seul l’un d’eux devrait survivre sont, tout à coup, en train de se parler. Pourquoi donc? Mais, la réponse coule de source, c’est uniquement, pour assouvir leur folle ambition du pouvoir, ambition qui les obnubile tous.
Tout de même, les Sénégalais n’ont quand même pas déjà oublié ces spectacles honteux, ces scènes de théâtre indécentes, ces scandales financiers gravissimes, à n’en plus finir, non encore élucidés jusque-là, etc., qui n’étaient motivés, en réalité, que pour le contrôle personnel du pouvoir que ces deux politiciens, à nulle autre pareille, imbus de leur personne nous ont fait voir, de 2004 à nos jours. D’ailleurs, au cours de cette période-là, à combien de ruptures et réconciliations avons-nous assisté entre Idrissa Seck et Me Wade, comme des enfants gâteux qui se chamaillent ?
Voilà pourquoi, les Sénégalais patriotes et conscients de leurs devoirs envers leur peuple ne doivent pas êtres dupes ni amnésiques, mais plutôt très vigilants et retenir que Me Wade, Idrissa Seck et même Macky Sall, en somme le camp des libéraux, sont tous de la même espèce et cherchent à duper encore le peuple sénégalais, afin de, comme le disait Me Wade, conserver le pouvoir pendant 50 ans. Ne serait-ce que pour ce manque notoire de respect aux Sénégalais qu’il considère comme de simples bouts de bois manipulables à souhait, méritait qu’il fût renvoyé du pouvoir depuis belle lurette, à plus forte raison de lui renouveler notre confiance. Voici des gens qui sont prêts, à tout faire et tout donner, pour accéder et rester au pouvoir. Et lorsque de tels gens sont, clairement, identifiés, comme ceux que nous avons en face par un peuple averti, ils doivent être disqualifiés, surtout, si des preuves palpables de mauvaise gestion des affaires publiques sont bien établies à leur charge, pour avoir mal géré le pays. La question épineuse de l’école publique et de l’éducation en général au Sénégal, le dérèglement des salaires et indemnités dans la fonction publique, la gestion calamiteuse des finances publiques ainsi que les nominations fantaisistes et à la tête du client tout cela c’est Me Wade hier et aujourd’hui Macky Sall installant ainsi dans notre pays une injustice sociale qui demandera du temps et beaucoup de courage à ceux qui devront demain la résoudre. Pour ceux qui doutent et savent pas encore, c’est cela le libéralisme. C’est une véritable catastrophe qui sème l’anarchie et le dérèglement dans un pays.
Notons quand même que c’est dommage et malheureusement, qu’une partie de la presse sénégalaise accorde trop de privilèges, plus que de raison, à ces deux personnes. Ainsi, elle se prête à leur jeu et leur sert de porte voie et croie de transmission pour véhiculer aisément leur campagne, camoufler, facilement, leur faux jeu qui n’est fait que de duperies, au lieu de les dénoncer en rappelant, aux jeunes Sénégalais surtout, leur gestion catastrophique de notre pays durant leur magistère. Ce qui ne serait que justice, d’ailleurs, et rendrait compte avec objectivité d’une situation antérieure. Mais hélas ! L’on remarque que leur accès aux médias, par rapport à d’autres adversaires, est d’une facilité déconcertante. Pourquoi ? A mon avis, l’équidistance de la presse entre les différents  concurrents politiques sur la scène politique nationale est un vif souhait, particulièrement, à l’approche des compétitions électorales. Une période pendant laquelle tout déséquilibre de la presse, en faveur d’un groupe donné, pourrait être considéré, comme du parti pris, qu’on le veuille ou non, mais c’est bien cela. Que la presse libre et non partisane veille à cela est un devoir impérieux de sa part. Ce qui permettra aux différents partis, coalitions, mouvements politiques de s’exprimer et débattre à égale distance leurs points de vue, laissant ainsi aux citoyens le soin d’apprécier et de faire leur choix libre en connaissance de cause. C’est vraiment un souhait, si possible, qui est formulé. Tout en sachant que la presse officielle est d’ores et déjà du côté de la coalition au pouvoir. Une telle attitude, foncièrement injuste, antidémocratique et même contraire à la loi, est ancrée dans notre pays. Et, malgré toutes les dénonciations, tous les pouvoirs qui débarquent en usent à volonté.
Par conséquent, les Sénégalais libres, patriotiques et fatigués d’être toujours, à la merci des mêmes politiciens qui se passent le relais dans notre pays, doivent ainsi bien prendre garde maintenant, pour ne pas être les dindons de la farce de ces derniers, car tout cela n’est que du populisme que nous avons déjà vécu avec Me Wade. Il est, sûr et certain, à présent, qu’avec les libéraux, il n’y aura point de rupture sur les pratiques de leur système sclérosé. Ce sera, plutôt, le statu quo, autrement dit, la continuité d’une politique libérale faite de mensonges et de promesses démagogiques que leurs auteurs ne pourront pas tenir, parce qu’elles ont été faites uniquement pour tromper et arriver au pouvoir. Voilà pourquoi, elles seront, aussitôt, reniées dès leur installation au pouvoir, comme la preuve nous a été donnée à suffisance par eux depuis la première alternance..
Alors, un homme averti en vaut deux !
Mandiaye Gaye
Vendredi 23 Février 2018




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