Il aura fallu attendre quatre matches pour voir enfin une victoire dans cette Coupe d'Afrique des Nations qui se passe actuellement au Gabon. Baptisé groupe de la mort, le groupe B est entré en lice dimanche où le Sénégal a battu la Tunisie sur le score de 2 buts à zéro. Une victoire qui a laissé un goût amer chez les joueurs et supporters tunisiens, d'autant plus que les Aigles de Carthage, bien qu'ils aient dominé le match, n'ont pas réussi à trouver la direction des filets.
Dans cette défaite inattendue, chacun y est allé de ses analyses, des plus pointues aux plus farfelues. La réaction la plus surprenante n'est pas venue d'un dirigeant ou d'un supporter, mais d'un joueur tunisien, en l'occurrence Ferjani Sassi.
Le milieu défensif de 24 ans, pensionnaire de l'Espérance de Tunis, n'a pas trouvé mieux pour justifier la défaite de l'équipe nationale que d'évoquer le "boukhoukhou" (magie noire). Pour lui, le Sénégal aurait usé de pratiques occultes (sorcellerie et charlatanisme) pour empêcher la balle de franchir le seuil de son but.
Cette réaction n'a pas manqué d'amuser nombre de Tunisiens sur la Toile qui évoquent la réaction d'un mauvais perdant qui, au lieu de voir la vérité en face et pointer du doigt les maladresses et autres ratages de ses collègues, préfère aller chercher les causes de la défaite là où elles ne se trouvent pas.
Pourtant, il n'est pas besoin d'être rompu aux arcanes du sport pour constater de visu que la sélection tunisienne a juste manqué de concentration, mais aussi de chance. En témoignent les erreurs flagrantes de certains de ses cadres dont en particulier Aymen Abdennour, les ratages "frustrants" des attaquants comme Ahmed Akaichi, Youssef Msakni ou Wahbi Khazri qui avaient des buts tout faits à leur portée.
Il est temps que les joueurs tunisiens, qui ont pourtant dominé la rencontre, il faut le reconnaître, fassent aussi leur autocritique, en évitant de toujours rejeter la faute de leur défaite sur les autres; pour espérer rebondir lors du prochain match capital face à l'Algérie.
Espace Manager
Dans cette défaite inattendue, chacun y est allé de ses analyses, des plus pointues aux plus farfelues. La réaction la plus surprenante n'est pas venue d'un dirigeant ou d'un supporter, mais d'un joueur tunisien, en l'occurrence Ferjani Sassi.
Le milieu défensif de 24 ans, pensionnaire de l'Espérance de Tunis, n'a pas trouvé mieux pour justifier la défaite de l'équipe nationale que d'évoquer le "boukhoukhou" (magie noire). Pour lui, le Sénégal aurait usé de pratiques occultes (sorcellerie et charlatanisme) pour empêcher la balle de franchir le seuil de son but.
Cette réaction n'a pas manqué d'amuser nombre de Tunisiens sur la Toile qui évoquent la réaction d'un mauvais perdant qui, au lieu de voir la vérité en face et pointer du doigt les maladresses et autres ratages de ses collègues, préfère aller chercher les causes de la défaite là où elles ne se trouvent pas.
Pourtant, il n'est pas besoin d'être rompu aux arcanes du sport pour constater de visu que la sélection tunisienne a juste manqué de concentration, mais aussi de chance. En témoignent les erreurs flagrantes de certains de ses cadres dont en particulier Aymen Abdennour, les ratages "frustrants" des attaquants comme Ahmed Akaichi, Youssef Msakni ou Wahbi Khazri qui avaient des buts tout faits à leur portée.
Il est temps que les joueurs tunisiens, qui ont pourtant dominé la rencontre, il faut le reconnaître, fassent aussi leur autocritique, en évitant de toujours rejeter la faute de leur défaite sur les autres; pour espérer rebondir lors du prochain match capital face à l'Algérie.
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