« L’Afrique aide l’Afrique » fut une belle initiative du Président Abdoulaye WADE, malheureusement sabordée par de puissants facteurs extérieurs. En effet, ceux qui veulent que notre continent demeure à jamais au biberon ne pouvaient s’accomoder des trois «A» dont ils précipitèrent la fin. Cette volonté de nous infantiliser pour toujours, s’est encore manifestée à l’occasion des récents évènements du Burkina Faso, heureusement jugulés par le génie africain animé par Macky SALL, Président en exercice de la CEDEAO en duo avec le Président Yayi Boni du Bénin.
Ouagadougou sous les feux de la rampe, certains « amis » du Faso s’agitèrent pour la maîtrise des choses selon leurs intérêts car « vérité au-deça des pyrénées, erreur au-dela »1. C’est ainsi que furent très actifs « ceux qui troublent l’eau, ceux qui pêchent en eau trouble et ceux qui troublent l’eau pour pêcher en eau trouble ». Ces trois catégories d’hommes politiques décrits par Arthur Schnitzler2 sont toutes rentrées du Faso bredouilles. Mais leur capacité de nuisance étant intacte, elles ont déniché des nègres de service. L’on a promis ensuite à ces métaux vils de les transmuer en métaux précieux le jour où leurs instigateurs appréciant leur résultats leur ouvriraient les portes des affaires. Dès lors enthousiastes et irréfléchis, les voilàs grossiers dans leurs méthode de pollution, malhabiles dans leur approche tendant à déranger l’ordre légitime et légal. On les voit ainsi haletants derrière le satisfécit de leurs sponsors. Le miroir aux alouette a bel et bien fonctionné. Il ya quelques jours, l’un d’eux s’est signalé par une sortie médiatique reflétant tout le passif socio-culturel qu’il traîne. Se faire soudain le chantre des vertus de la jeunesse africaine « incarnées par les jeunes du Faso», pendant que chez soi, sur le seul critère de contingences matérielles, l’on se considèrent comme perle et prend tout le reste comme fumier ; est sans doute une preuve de profonde hypocrisie. Cette duplicité conduit au ridicule lorsqu’avec un incroyable cynisme l’on invite les jeunes à lever l’étendard de la révolte pour faire partir « les pouvoiristes ». Afin de sauver les apparences, ce faux révolutionnaire mais vrai paillasse, table sur le bourrage des oreilles à défaut de celui des crânes qui tiendraient lieu de bourrage des urnes. Cela est un éclatant signe d’appartenance à cette caste de « rêveurs éveillés que la médecine nomme schizophrènes et dont le propre est de ne pouvoir s’adapter au réel »3. Pour ces patients relevant du divain, nous venons de décrire des symtômes et de poser un diagnostique. Il nous reste à leur prescrire un traitement en les rendant conscients de leur mégalomanie, par un rappel Nervalien : « le rêve est un mirage et l’utopie est sans mirage ». Au demeurant, ces prétencieux qui cherchent à entrer dans l’histoire par effraction sont sourds à la vox populi. Pourtant, la visite des éphémérides de la vie nationale leur aurait révélé toute la vanité de leur songe. En effet, si nous partons seulement de l’an 2000, nous verrons que par leurs suffrages les sénégalais ont régulièrement signifié leur répudiation affective à ceux qui constituent des greffons sur les valeurs fondamentales de notre société. Les activistes au petit pied qui en ce moment se font voir et entendre, feignent d’ignorer que leurs devanciers dans le fol amour de l’étiquette, des oripeaux du Pouvoir, et du protocole, ont tous connu le sort d’orgueilleux éconduits, puis lapidés pour atteinte à la majesté du Peuple. Aujourd’hui incarnation du dindon de la farce, tous ces mégalomanes comme leurs prédecesseurs seront demain des dindes farcies sur la table de l’histoire.
Mais revenant aux évènements du Faso pour retenir ceci :
Dans leur réaction, après avoir été désarçonnés par la tournure d’une situation qu’ils croyaient contrôler, les maîtres des Lilliputiens projetés en scène, tiennent à occulter la solution souverainnement africaine du Problème. Si le Président Macky SALL, fidèle à lui-même dans son humilité-grandeur, considère que la victoire du Faso est une œuvre communautaire portant principalement la griffe des burkinabés, nul ne saurait nier que le charisme du Chef de l’Etat sénégalais au service de sa mission, a été le socle du succès que l’Afrque a acquis à Ouagadougou. D’ailleurs, le Premier Ministre de la Transition, Issac Yacoub ayant effectué le déplacement à Dakar a été sans équivoque devant la presse : « La médiation du Président Macky SALL a porté ses fruits. Elle nous a permi de retrouver la voie du dialogue. Nous sommes venus à Dakar pour dire au Président Macky SALL et au peuple sénégalais toute notre reconnaissance ». Sur le même sujet, la lettre du Président américain Barack Obama concernant son homologue sénégalais, est venue parachever la manifestation de la vérité, portant ainsi un coup décisif à la désinformation, selon le mot du Ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur Mankeur NDIAYE. De la compétence et des succès de ce dernier l’on en parle que rarement. Il est temps de reconnaître les performances et le mérite de Mankeur NDIAYE qui est digne de l’héritage des patrons historiques de la diplomatie sénégalaise que furent Maître Doudou THIAM, Docteur Amadou Karim GAYE, Professeur Assane SECK et notre valeureux confrère Cheikh Tidiane GADIO pour ne citer que ceux-là. Nos révérences à Monsieur le Minstre Mankeur NDIAYE orfèvre de la palabre. C’est la palabre africaine qui a bouté le démon hors du Burkina Faso. Soyons-en fiers comme le fut le Tiers-monde de la Conférence de Bandoeng. C’était du 18 au 24 Avril 1955, en Indonésie où 29 Etats et 30 organisations de libération nationale se réunirent pour la liberté des peuples sous domination étrangère. Ces retentissantes assises furent à l’origine du mouvement des Non-alignés, et semèrent la graine des indépendances africaines qui ne tarda pas à germer. Pour le poéte-Président Léopold Sédar SENGHOR « Bandoeng fut une gigantesque levée d’écrou ». Aux yeux du géographe Yves Lacoste «Bandoeng cela s’appelle l’aurore ». Nous aussi voulons voir dans la belle oeuvre réalisée au Faso l’aurore de l’émancipation définitive de nos pays. L’arbre à palabre est un legs de la sagesse africaine. Sous son ombrage réglons nos différends par le dialogue et non par les armes, que nous ne savons même pas fabriquer.
« L’altérité ne signifie pas hostilité vis-à-vis de l’autre4 » ; mais charité bien ordonnée commence par soi-même. L’Afrique aux africains pour que nous puissions à l’invite de notre Hymne national «Unir la mer et la source, la steppe et la forêt.»
* Journaliste
1. Pensée de Blaise Pascal
2. Ecrivain et auteur dramatique autrichien
3. Jean Paul Sartre
4. Traduction de l’adage wolof «sama boppa mala gënël tékiwoul ni damala bañ
Ouagadougou sous les feux de la rampe, certains « amis » du Faso s’agitèrent pour la maîtrise des choses selon leurs intérêts car « vérité au-deça des pyrénées, erreur au-dela »1. C’est ainsi que furent très actifs « ceux qui troublent l’eau, ceux qui pêchent en eau trouble et ceux qui troublent l’eau pour pêcher en eau trouble ». Ces trois catégories d’hommes politiques décrits par Arthur Schnitzler2 sont toutes rentrées du Faso bredouilles. Mais leur capacité de nuisance étant intacte, elles ont déniché des nègres de service. L’on a promis ensuite à ces métaux vils de les transmuer en métaux précieux le jour où leurs instigateurs appréciant leur résultats leur ouvriraient les portes des affaires. Dès lors enthousiastes et irréfléchis, les voilàs grossiers dans leurs méthode de pollution, malhabiles dans leur approche tendant à déranger l’ordre légitime et légal. On les voit ainsi haletants derrière le satisfécit de leurs sponsors. Le miroir aux alouette a bel et bien fonctionné. Il ya quelques jours, l’un d’eux s’est signalé par une sortie médiatique reflétant tout le passif socio-culturel qu’il traîne. Se faire soudain le chantre des vertus de la jeunesse africaine « incarnées par les jeunes du Faso», pendant que chez soi, sur le seul critère de contingences matérielles, l’on se considèrent comme perle et prend tout le reste comme fumier ; est sans doute une preuve de profonde hypocrisie. Cette duplicité conduit au ridicule lorsqu’avec un incroyable cynisme l’on invite les jeunes à lever l’étendard de la révolte pour faire partir « les pouvoiristes ». Afin de sauver les apparences, ce faux révolutionnaire mais vrai paillasse, table sur le bourrage des oreilles à défaut de celui des crânes qui tiendraient lieu de bourrage des urnes. Cela est un éclatant signe d’appartenance à cette caste de « rêveurs éveillés que la médecine nomme schizophrènes et dont le propre est de ne pouvoir s’adapter au réel »3. Pour ces patients relevant du divain, nous venons de décrire des symtômes et de poser un diagnostique. Il nous reste à leur prescrire un traitement en les rendant conscients de leur mégalomanie, par un rappel Nervalien : « le rêve est un mirage et l’utopie est sans mirage ». Au demeurant, ces prétencieux qui cherchent à entrer dans l’histoire par effraction sont sourds à la vox populi. Pourtant, la visite des éphémérides de la vie nationale leur aurait révélé toute la vanité de leur songe. En effet, si nous partons seulement de l’an 2000, nous verrons que par leurs suffrages les sénégalais ont régulièrement signifié leur répudiation affective à ceux qui constituent des greffons sur les valeurs fondamentales de notre société. Les activistes au petit pied qui en ce moment se font voir et entendre, feignent d’ignorer que leurs devanciers dans le fol amour de l’étiquette, des oripeaux du Pouvoir, et du protocole, ont tous connu le sort d’orgueilleux éconduits, puis lapidés pour atteinte à la majesté du Peuple. Aujourd’hui incarnation du dindon de la farce, tous ces mégalomanes comme leurs prédecesseurs seront demain des dindes farcies sur la table de l’histoire.
Mais revenant aux évènements du Faso pour retenir ceci :
Dans leur réaction, après avoir été désarçonnés par la tournure d’une situation qu’ils croyaient contrôler, les maîtres des Lilliputiens projetés en scène, tiennent à occulter la solution souverainnement africaine du Problème. Si le Président Macky SALL, fidèle à lui-même dans son humilité-grandeur, considère que la victoire du Faso est une œuvre communautaire portant principalement la griffe des burkinabés, nul ne saurait nier que le charisme du Chef de l’Etat sénégalais au service de sa mission, a été le socle du succès que l’Afrque a acquis à Ouagadougou. D’ailleurs, le Premier Ministre de la Transition, Issac Yacoub ayant effectué le déplacement à Dakar a été sans équivoque devant la presse : « La médiation du Président Macky SALL a porté ses fruits. Elle nous a permi de retrouver la voie du dialogue. Nous sommes venus à Dakar pour dire au Président Macky SALL et au peuple sénégalais toute notre reconnaissance ». Sur le même sujet, la lettre du Président américain Barack Obama concernant son homologue sénégalais, est venue parachever la manifestation de la vérité, portant ainsi un coup décisif à la désinformation, selon le mot du Ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur Mankeur NDIAYE. De la compétence et des succès de ce dernier l’on en parle que rarement. Il est temps de reconnaître les performances et le mérite de Mankeur NDIAYE qui est digne de l’héritage des patrons historiques de la diplomatie sénégalaise que furent Maître Doudou THIAM, Docteur Amadou Karim GAYE, Professeur Assane SECK et notre valeureux confrère Cheikh Tidiane GADIO pour ne citer que ceux-là. Nos révérences à Monsieur le Minstre Mankeur NDIAYE orfèvre de la palabre. C’est la palabre africaine qui a bouté le démon hors du Burkina Faso. Soyons-en fiers comme le fut le Tiers-monde de la Conférence de Bandoeng. C’était du 18 au 24 Avril 1955, en Indonésie où 29 Etats et 30 organisations de libération nationale se réunirent pour la liberté des peuples sous domination étrangère. Ces retentissantes assises furent à l’origine du mouvement des Non-alignés, et semèrent la graine des indépendances africaines qui ne tarda pas à germer. Pour le poéte-Président Léopold Sédar SENGHOR « Bandoeng fut une gigantesque levée d’écrou ». Aux yeux du géographe Yves Lacoste «Bandoeng cela s’appelle l’aurore ». Nous aussi voulons voir dans la belle oeuvre réalisée au Faso l’aurore de l’émancipation définitive de nos pays. L’arbre à palabre est un legs de la sagesse africaine. Sous son ombrage réglons nos différends par le dialogue et non par les armes, que nous ne savons même pas fabriquer.
« L’altérité ne signifie pas hostilité vis-à-vis de l’autre4 » ; mais charité bien ordonnée commence par soi-même. L’Afrique aux africains pour que nous puissions à l’invite de notre Hymne national «Unir la mer et la source, la steppe et la forêt.»
* Journaliste
1. Pensée de Blaise Pascal
2. Ecrivain et auteur dramatique autrichien
3. Jean Paul Sartre
4. Traduction de l’adage wolof «sama boppa mala gënël tékiwoul ni damala bañ
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