L’histoire politique du Sénégal post indépendant est jalonnée de heurts ou d’oppositions entre des présidents élus et des premiers Ministres ou assimilés.
Nous avons toujours en mémoire les dénonciations politiques relatives à la dualité au sommet de l’Etat, au coup d’Etat rampant et à la dévolution monarchique qui avaient tenu en haleine les Sénégalais autour des figures tutélaires d’Abdou DIOUF et Moustapha NIASSE d’abord, puis dans un passé très récent celles d’Abdoulaye WADE, Idrissa SECK, Karim Meîssa WADE et Macky SALL. Elles se sont toujours terminées de manière violente avec des emprisonnements suivis de libérations négociées, et parfois de manière plus tragique comme ce fut le cas avec le long emprisonnement de Mamadou DIA mis en retraite politique consécutivement à la crise politique de 1962.
L’histoire semble aujourd’hui se répéter avec un Président de parti Ousmane SONKO premier ministre invité à lorgner le fauteuil présidentiel, faisant face à Bassirou DIOMAYE Président redevable à son adoubement par Sonko, mais d’abord et avant tout Président de la République du Sénégal, au-dessus de tous les Sénégalais dont il est l’incarnation, l’espoir, et l’instrument de la réalisation de leurs aspirations profondes.
La ressemblance est en effet frappante entre Ousmane SONKO tout puissant père de la « nomemklatura pastéfienne » et Mamadou Dia tout puissant Président du conseil d’alors. Outre leur tempérament offensif et leur volonté de domination manifeste, ils se veulent les seuls inspirateurs de la politique de développement national, dont ils désirent le contrôle centralisé de la mise en œuvre, se réclamant d’un souverainisme d’Etat de type bolchevik.
La ressemblance est également tout aussi évidente entre le courtois et policé SENGHOR père de la Nation et de l’Etat démocratique, et Bassirou Diomaye Faye fils de Ndiaganio, dont la tenue et la retenue ont été adoptées par les Sénégalais qui ont voté pour lui les yeux fermés, tant il inspire la confiance et la bonne foi.
Le parallélisme également frappant du point de vue contextuel avec un Senghor qui devait tout à Mamadou DIA qui avait tout sauf l’autorité institutionnelle de la république du Sénégal sur SENGHOR ; Diomaye doit tout à SONKO, qui a tout sauf l’impérium sénégalensis que le Bon Dieu, dans sa sagesse incommensurable a confié à DIOMAYE.
Et finalement Sonko a tenté d’humilier DIOMAYE par son désormais fameux communiqué.
A l’image de Dakar-matin parlant de Mamadou DIA après les évènements de 1962, le Tsar du PASTEF qui lorgne notre fauteuil présidentiel semble pratiquer depuis des mois, une politique de clan au sein du parti dominant. Tout l’appareil administratif s’emploie à être au service, non pas seulement de l’’Etat, mais surtout du clan PASTEF.
Heureusement, le Président a réagi à ce coup de jarnac politique dont Sonko est coutumier, et qu’il a porté à son paroxysme par ce communiqué visant à la désacralisation des vertus cardinales de notre nation qui justifient la respectabilité de notre jeune démocratie, mais bien ancienne culture démocratique.
C’est ce que vient de refuser courageusement – pour le moment- le Président DIOMAYE, afin que l’arbitraire et le partisan ne prennent point le dessus sur les principes d’impersonnalité, de neutralité et d’égalité qui doivent être le soubassement des relations entre l’Etat, son administration et les administrés.
La solennité du discours-réponse du président de la République reflète la gravité de la
situation. Le discours présidentiel, vient semble-t-il en réponse à celui de SONKO, et de l’affaire du rapportage de la nomination d’un agent de l’administration suite à des menaces de pastéfiens semble –t-il instrumentalisés ( par Sonko, pour fragiliser le militant diomaye ?). Il pourrait-être un signe annonciateur de plus de la crise politique qui advient déjà à l’orée 2025.
Telle est la quintessence d’une lecture possible du Discours du Président DIOMAYE. Il s’est élevé au dessus des contingences partisanes et a appelé à la paix et à la sérénité. Ce n’est par le message du leader de la nomenklatura pastéfienne, le Tsar du PASTEF.
Ce Discours est heureusement commenté à foison par tous les organes de presse et sur tous les réseaux sociaux il faut s’en féliciter.
La presse doit continuer, et renforcer son devoir de veille. Le contrôle des réseaux sociaux et médias, constitue un enjeu politique et stratégique majeur en situation de crise, en tant que matrice de la conquête de l’opinion publique par les protagonistes de la crise, puisque les réseaux sociaux et médias ne font que renforcer depuis la crise de 1962 leur position d’acteur majeur du jeu politique sénégalais
Dans cet ordre d’idée, le Président a besoin d’aide contre les stratégies apparemment complotistes de la nomenklatura pastéfienne.
Barthélémy DIAS, le courageux, la hantise de SONKO, le véridique, est l’antidote par excellence contre Sonko, qui comme tous les adeptes de la violence prend la fuite quand ses propres stratégies lui sont opposées. SONKO est courageux contre les vieux et les séniors, il semble faire preuve de lâcheté contre les gens de sa génération.
Il attaque sans délicatesse une brave jeune sœur Anta Babacar pour l’empêcher d’entrer dans le cœur des sénégalais désormais méfiants par rapport à SONKO. Il porte des accusations mensongères contre Pape Djibril FALL.
Il regarde sans réagir l’emprisonnement injuste de Bougane dont il craint la verve et l’appareil médiatique que les Pastéfiens souhaiteraient voir démantelé.
Et il regarde BARTH de biais, car il le craint. Il attend. Espérant avoir la force de l’Assemblée que lui donneront des sénégalais trompés de bonne foi pour attaquer BARTH. La stratégie des hyènes face au lion barth ne passera pas.
Nous appelons BARTH, à la fin de ces élections, à se rapprocher du Président DIOMAYE pour faire front et défendre les fondements de la démocratie, en faisant face à l’appareil pastéfien totalement caporalisé par son Président SONKO.
Oui. BARTH compagnon de guerre de Diomaye. Pour un Sénégal Uni Juste et Prospère. Tel est la vision 2025 partagée de plus en plus par les sénégalais.
Mamadou KANE
Spécialiste en Organisations
Nous avons toujours en mémoire les dénonciations politiques relatives à la dualité au sommet de l’Etat, au coup d’Etat rampant et à la dévolution monarchique qui avaient tenu en haleine les Sénégalais autour des figures tutélaires d’Abdou DIOUF et Moustapha NIASSE d’abord, puis dans un passé très récent celles d’Abdoulaye WADE, Idrissa SECK, Karim Meîssa WADE et Macky SALL. Elles se sont toujours terminées de manière violente avec des emprisonnements suivis de libérations négociées, et parfois de manière plus tragique comme ce fut le cas avec le long emprisonnement de Mamadou DIA mis en retraite politique consécutivement à la crise politique de 1962.
L’histoire semble aujourd’hui se répéter avec un Président de parti Ousmane SONKO premier ministre invité à lorgner le fauteuil présidentiel, faisant face à Bassirou DIOMAYE Président redevable à son adoubement par Sonko, mais d’abord et avant tout Président de la République du Sénégal, au-dessus de tous les Sénégalais dont il est l’incarnation, l’espoir, et l’instrument de la réalisation de leurs aspirations profondes.
La ressemblance est en effet frappante entre Ousmane SONKO tout puissant père de la « nomemklatura pastéfienne » et Mamadou Dia tout puissant Président du conseil d’alors. Outre leur tempérament offensif et leur volonté de domination manifeste, ils se veulent les seuls inspirateurs de la politique de développement national, dont ils désirent le contrôle centralisé de la mise en œuvre, se réclamant d’un souverainisme d’Etat de type bolchevik.
La ressemblance est également tout aussi évidente entre le courtois et policé SENGHOR père de la Nation et de l’Etat démocratique, et Bassirou Diomaye Faye fils de Ndiaganio, dont la tenue et la retenue ont été adoptées par les Sénégalais qui ont voté pour lui les yeux fermés, tant il inspire la confiance et la bonne foi.
Le parallélisme également frappant du point de vue contextuel avec un Senghor qui devait tout à Mamadou DIA qui avait tout sauf l’autorité institutionnelle de la république du Sénégal sur SENGHOR ; Diomaye doit tout à SONKO, qui a tout sauf l’impérium sénégalensis que le Bon Dieu, dans sa sagesse incommensurable a confié à DIOMAYE.
Et finalement Sonko a tenté d’humilier DIOMAYE par son désormais fameux communiqué.
A l’image de Dakar-matin parlant de Mamadou DIA après les évènements de 1962, le Tsar du PASTEF qui lorgne notre fauteuil présidentiel semble pratiquer depuis des mois, une politique de clan au sein du parti dominant. Tout l’appareil administratif s’emploie à être au service, non pas seulement de l’’Etat, mais surtout du clan PASTEF.
Heureusement, le Président a réagi à ce coup de jarnac politique dont Sonko est coutumier, et qu’il a porté à son paroxysme par ce communiqué visant à la désacralisation des vertus cardinales de notre nation qui justifient la respectabilité de notre jeune démocratie, mais bien ancienne culture démocratique.
C’est ce que vient de refuser courageusement – pour le moment- le Président DIOMAYE, afin que l’arbitraire et le partisan ne prennent point le dessus sur les principes d’impersonnalité, de neutralité et d’égalité qui doivent être le soubassement des relations entre l’Etat, son administration et les administrés.
La solennité du discours-réponse du président de la République reflète la gravité de la
situation. Le discours présidentiel, vient semble-t-il en réponse à celui de SONKO, et de l’affaire du rapportage de la nomination d’un agent de l’administration suite à des menaces de pastéfiens semble –t-il instrumentalisés ( par Sonko, pour fragiliser le militant diomaye ?). Il pourrait-être un signe annonciateur de plus de la crise politique qui advient déjà à l’orée 2025.
Telle est la quintessence d’une lecture possible du Discours du Président DIOMAYE. Il s’est élevé au dessus des contingences partisanes et a appelé à la paix et à la sérénité. Ce n’est par le message du leader de la nomenklatura pastéfienne, le Tsar du PASTEF.
Ce Discours est heureusement commenté à foison par tous les organes de presse et sur tous les réseaux sociaux il faut s’en féliciter.
La presse doit continuer, et renforcer son devoir de veille. Le contrôle des réseaux sociaux et médias, constitue un enjeu politique et stratégique majeur en situation de crise, en tant que matrice de la conquête de l’opinion publique par les protagonistes de la crise, puisque les réseaux sociaux et médias ne font que renforcer depuis la crise de 1962 leur position d’acteur majeur du jeu politique sénégalais
Dans cet ordre d’idée, le Président a besoin d’aide contre les stratégies apparemment complotistes de la nomenklatura pastéfienne.
Barthélémy DIAS, le courageux, la hantise de SONKO, le véridique, est l’antidote par excellence contre Sonko, qui comme tous les adeptes de la violence prend la fuite quand ses propres stratégies lui sont opposées. SONKO est courageux contre les vieux et les séniors, il semble faire preuve de lâcheté contre les gens de sa génération.
Il attaque sans délicatesse une brave jeune sœur Anta Babacar pour l’empêcher d’entrer dans le cœur des sénégalais désormais méfiants par rapport à SONKO. Il porte des accusations mensongères contre Pape Djibril FALL.
Il regarde sans réagir l’emprisonnement injuste de Bougane dont il craint la verve et l’appareil médiatique que les Pastéfiens souhaiteraient voir démantelé.
Et il regarde BARTH de biais, car il le craint. Il attend. Espérant avoir la force de l’Assemblée que lui donneront des sénégalais trompés de bonne foi pour attaquer BARTH. La stratégie des hyènes face au lion barth ne passera pas.
Nous appelons BARTH, à la fin de ces élections, à se rapprocher du Président DIOMAYE pour faire front et défendre les fondements de la démocratie, en faisant face à l’appareil pastéfien totalement caporalisé par son Président SONKO.
Oui. BARTH compagnon de guerre de Diomaye. Pour un Sénégal Uni Juste et Prospère. Tel est la vision 2025 partagée de plus en plus par les sénégalais.
Mamadou KANE
Spécialiste en Organisations
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