Ansar Dine (Défenseur de l'islam), l'un des groupes islamistes contrôlant le nord du Mali, pressé par la médiation burkinabè de rompre avec ses alliés jihadistes, est "indépendant" et "prêt à négocier" pour la paix, a affirmé samedi à Ouagadougou l'un de ses responsables.
"Ansar Dine est indépendant de tout autre groupe", a déclaré Algabass Ag Intalla, chef de la délégation de ce mouvement arrivée vendredi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest. "Nous ne recevons nos ordres d'aucun autre groupe que d'Ansar Dine", a-t-il poursuivi.
"C'est un groupe local qui négocie et qui est prêt à négocier pour qu'il y ait la paix dans la sous-région et au Mali en particulier", a ajouté M. Ag Intalla, un élu du nord du Mali et l'un des hauts cadres d'Ansar Dine.
Cette reprise du dialogue avec Ansar Dine, dirigé par l'ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, survient en pleine préparation d'une intervention militaire africaine destinée, avec un appui logistique occidental, à chasser les islamistes du nord du Mali.
Le responsable islamiste s'est par ailleurs dit prêt à rencontrer Tiéman Coulibaly, le ministre des affaires étrangères malien, reçu samedi par M. Compaoré, "si le médiateur" le demande. Le ministre des affaires étrangères burkinabè, Djibrill Bassolé, a rappelé samedi que la médiation cherchait à convaincre Ansar Dine de "se désengager de la terreur et du crime organisé", c'est-à-dire de rompre avec ses alliés jihadistes dans le Nord malien, dont Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
"Ansar Dine est indépendant de tout autre groupe", a déclaré Algabass Ag Intalla, chef de la délégation de ce mouvement arrivée vendredi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest. "Nous ne recevons nos ordres d'aucun autre groupe que d'Ansar Dine", a-t-il poursuivi.
"C'est un groupe local qui négocie et qui est prêt à négocier pour qu'il y ait la paix dans la sous-région et au Mali en particulier", a ajouté M. Ag Intalla, un élu du nord du Mali et l'un des hauts cadres d'Ansar Dine.
Cette reprise du dialogue avec Ansar Dine, dirigé par l'ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, survient en pleine préparation d'une intervention militaire africaine destinée, avec un appui logistique occidental, à chasser les islamistes du nord du Mali.
Le responsable islamiste s'est par ailleurs dit prêt à rencontrer Tiéman Coulibaly, le ministre des affaires étrangères malien, reçu samedi par M. Compaoré, "si le médiateur" le demande. Le ministre des affaires étrangères burkinabè, Djibrill Bassolé, a rappelé samedi que la médiation cherchait à convaincre Ansar Dine de "se désengager de la terreur et du crime organisé", c'est-à-dire de rompre avec ses alliés jihadistes dans le Nord malien, dont Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
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