On peut se demander ce qui arrive au Parti démocratique sénégalais (Pds). Non content d’avoir hypothéqué ses chances d’avoir un candidat, du fait justement du refus de trouver une alternative à Karim, le parti est en train de se laisser divertir encore par des querelles internes qui vont avoir raison de lui, à plus ou moins long terme.
Wade vient, selon nos confrères de ‘’Dakar Times’’, de s’attaquer, encore à Me Madické Niang, celui dont Massaly dit qu’il a été parrainé, en secret, par de nombreux responsables du parti.
Ce n’est pas nouveau ce genre de querelles de clocher dans le parti, mais dans un contexte aussi particulier et à un mois de la présidentielle, c’est particulièrement maladroit parce que suicidaire.
En effet, même si Mamadou Massaly n’avait rien dit, c’est un secret de polichinelle que Madické n’agit pas seul. La facilité avec laquelle il a décroché ses parrains, malgré le retard noté dans la mise en place de sa coalition, en dit long sur l’adhésion en masse de ses frères de parti à sa démarche.
Wade ne peut pas ignorer cette réalité élémentaire. Et s’il exige que Madické rende son mandat de député, il doit aussi cibler tous ceux qui sont derrière son ancien compagnon comme Massaly.
Va-t-il tous les exclure du parti ? Car, il ne fait pas de doute que Wade est beaucoup plus informé qu’il ne parait et qu’il les connait pratiquement tous.
Donc, la logique voudrait que tous les ‘’traitres’’ soient bannis.
Pis, en adoptant cette démarche, le Pds se met dans la logique de devoir soit boycotter la présidentielle soit se ranger derrière un autre candidat que Madické. Une belle manière de renforcer ce dernier. Car, dans le secret des urnes, les libéraux qui restent aux côtés de Wade pourraient choisir de ne pas lui obéir, cette fois-ci, pour des raisons évidentes liées au fait qu’ils ne sont pas obligés de soutenir quelqu’un qui ne leur est pas si proche.
Au demeurant, au moment où le C25, un nouveau collectif, comptait sur l’unité inébranlable de l’opposition pour espérer convaincre les Sénégalais réticents, voilà que Wade fausse la démarche et demande même l’exclusion de Madické.
Ceux qui disent en effet que l’ancien Président travaille pour Macky n’ont pas forcément tort. Soit il le fait consciemment, soit inconsciemment. Qui peut me dire en effet pourquoi Wade ne rentre pas au pays ? Il n’est pas en exil, lui. Pourtant, il laisse le parti sans leader alors qu’il devrait être la locomotive de l’opposition.
Partant, le C25, une belle initiative, souffre déjà d’une tare congénitale, l’absence d’un leader rassembleur en l’absence de Wade et d’Idrissa Seck.
On ne peut pas confier un parti aussi important à un vieux de 90 ans. Wade n’a plus sa clairvoyance politique d’antan. La preuve, il nage à contre-courant de la logique et, comme le Titanic, conduit le parti droit au mur. Non seulement l’implosion du Pds va s’accentuer avec des départs supplémentaires, mais l’absence de candidats va plonger cadres et militants dans de profonds doutes.
Et si Karim Wade reste en exil, il devra, encore pour longtemps, éviter de nourrir des ambitions politiques pour son pays.
Les libéraux, laissés seuls, s’interrogent. Ils s’énervent surtout, même s’ils en veulent à Macky. Mais cette colère va, un jour, se retourner contre Wade aveuglé par son projet de dévolution dynastique.
À force de s’entêter dans ce projet, il ne restera au parti qu’une simple coquille, réduit qu’il sera à sa plus simple expression.
A ce propos, le Pds va difficilement survivre à Wade.
Wade vient, selon nos confrères de ‘’Dakar Times’’, de s’attaquer, encore à Me Madické Niang, celui dont Massaly dit qu’il a été parrainé, en secret, par de nombreux responsables du parti.
Ce n’est pas nouveau ce genre de querelles de clocher dans le parti, mais dans un contexte aussi particulier et à un mois de la présidentielle, c’est particulièrement maladroit parce que suicidaire.
En effet, même si Mamadou Massaly n’avait rien dit, c’est un secret de polichinelle que Madické n’agit pas seul. La facilité avec laquelle il a décroché ses parrains, malgré le retard noté dans la mise en place de sa coalition, en dit long sur l’adhésion en masse de ses frères de parti à sa démarche.
Wade ne peut pas ignorer cette réalité élémentaire. Et s’il exige que Madické rende son mandat de député, il doit aussi cibler tous ceux qui sont derrière son ancien compagnon comme Massaly.
Va-t-il tous les exclure du parti ? Car, il ne fait pas de doute que Wade est beaucoup plus informé qu’il ne parait et qu’il les connait pratiquement tous.
Donc, la logique voudrait que tous les ‘’traitres’’ soient bannis.
Pis, en adoptant cette démarche, le Pds se met dans la logique de devoir soit boycotter la présidentielle soit se ranger derrière un autre candidat que Madické. Une belle manière de renforcer ce dernier. Car, dans le secret des urnes, les libéraux qui restent aux côtés de Wade pourraient choisir de ne pas lui obéir, cette fois-ci, pour des raisons évidentes liées au fait qu’ils ne sont pas obligés de soutenir quelqu’un qui ne leur est pas si proche.
Au demeurant, au moment où le C25, un nouveau collectif, comptait sur l’unité inébranlable de l’opposition pour espérer convaincre les Sénégalais réticents, voilà que Wade fausse la démarche et demande même l’exclusion de Madické.
Ceux qui disent en effet que l’ancien Président travaille pour Macky n’ont pas forcément tort. Soit il le fait consciemment, soit inconsciemment. Qui peut me dire en effet pourquoi Wade ne rentre pas au pays ? Il n’est pas en exil, lui. Pourtant, il laisse le parti sans leader alors qu’il devrait être la locomotive de l’opposition.
Partant, le C25, une belle initiative, souffre déjà d’une tare congénitale, l’absence d’un leader rassembleur en l’absence de Wade et d’Idrissa Seck.
On ne peut pas confier un parti aussi important à un vieux de 90 ans. Wade n’a plus sa clairvoyance politique d’antan. La preuve, il nage à contre-courant de la logique et, comme le Titanic, conduit le parti droit au mur. Non seulement l’implosion du Pds va s’accentuer avec des départs supplémentaires, mais l’absence de candidats va plonger cadres et militants dans de profonds doutes.
Et si Karim Wade reste en exil, il devra, encore pour longtemps, éviter de nourrir des ambitions politiques pour son pays.
Les libéraux, laissés seuls, s’interrogent. Ils s’énervent surtout, même s’ils en veulent à Macky. Mais cette colère va, un jour, se retourner contre Wade aveuglé par son projet de dévolution dynastique.
À force de s’entêter dans ce projet, il ne restera au parti qu’une simple coquille, réduit qu’il sera à sa plus simple expression.
A ce propos, le Pds va difficilement survivre à Wade.
Autres articles
-
Abdoul Mbaye: "la place publique n’est pas pour s’en prendre à l’honneur d’un militaire a fortiori général d’armée..."
-
Menaces de prison/Abdoul Mbaye à Ousmane Sonko : « Prenez enfin conscience que vous n’êtes ni procureur, ni juge de siège ».
-
Abus sexuels en Centrafrique : Pourquoi l’efficacité de la MINUSCA et sa cheffe est décriée ?
-
Vallée du fleuve Sénégal : La Banque Mondiale décaisse 1,149 Milliard pour faire soutenir les victimes des inondations
-
Avertissement d'Ousmane Sonko à la France sur la Casamance : « Nous n’avons pas besoin d’autonomie. Nous sommes un pays unitaire! »