On ne parle au plan sanitaire, aujourd’hui, que de se prémunir du virus Ebola, mais il existe à côté un sérieux problème de rupture d’un médicament essentiel au traitement des personnes atteint par cet autre virus appelé Vih/sida. Cette molécule s’appelle le Ténofovir et d’après l’Association sénégalaise pour la défense des droits des malades (ASDDM), le cas est aggravé par le fait qu’il est aussi utilisé par les malades de l’hépatite. « Il s’agit d’un véritable problème de santé publique et les malades le savent. Mais du fait de la stigmatisation dont ils continuent de faire l’objet, ils ne peuvent pas se manifester en public. Ils ont donc saisi notre association pour crier leur inquiétude. Nous avons épuisé toutes les voies de recours administratives en informant les autorités compétentes depuis plusieurs jours et parmi lesquelles la division Sida/Mst du ministère de la Santé. Mais aucune réponse ne nous a été fournie comme si l’affaire ne les concernait pas », indique l’ASDDM dans un communiqué.
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