L'histoire entre Aly Ngouille Ndiaye et la terre ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte à des décennies lorsque, en étant jeune élève, il passait ses vacances dans la forêt dense du Djoloff avec son père pour évoluer dans la culture arachidière.
Après de longues années d’études supérieures, il décida de retourner à la terre. C’était en 2004, l’année marquée par le passage des criquets pèlerins. Il a en effet exploité les terres de ses aïeux du village de Klim, situé à 9 kilomètres à l’est de la commune de Linguère.
Sur une superficie de quelques 12 hectares et à un pas de la tombe d’un de ses grands-pères, l’actuel ministre de l’Industrie et des Mines récolte d’importantes quantités de produits des parcelles des différentes variétés qui y sont aménagées. Sans compter les 30 hectares riz emblavés dans la Vallée du fleuve Sénégal.
«Ces terres soulagent un peu tout petit peu les populations de Linguère et du Djoloff en général qui avaient l’habitude d’acheter les légumes à Potou (département de Louga) et à Matam», a déclaré M. Ndiaye.
«Mon attachement aux champs s’explique par le fait que mon père était un grand agriculteur. Il nous a formés sur ce domaine», révèle-t-il.
Avant d’ajouter : «Quand on était jeunes, nous passions, ici, au moins trois mois pour cultiver. Je l’ai fait jusqu’au baccalauréat. Nous dormions dans des cases.»
A cet effet, le ministre de l’Industrie a invité les autorités étatiques à faire pareil afin de participer ensemble à l’atteinte à l’autosuffisance alimentaire.
Un jardin agricole communal de 50 ha à Linguère
Selon toujours l’édile de la commune de Linguère, suite au projet d’agriculture lancé par le Président de la République, le conseil municipal a signé une convention de 3 ans avec la direction des Eaux et forêts, sur un titre foncier de plus de 50 hectares inexploités depuis l’époque coloniale.
«Nous savions qu’il était possible de faire un jardin urbain au niveau de la ville en aménageant une partie. Ils ont accepté de signer avec la mairie une convention sur 11 hectares. Parce que ce que nous faisons n’est pas en contradiction avec leur mission», s’est réjoui Aly Ngouille selon qui, ce projet devrait créer entre 75 et 100 emplois. «Il y a quelques 25 parcelles de 2500 mètre carré à distribuer aux maraichers de Linguère et nous avons 100 demandes. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui se sont investis à débroussailler les périmètres. Avec l’appui de l’Anida, une ferme ‘’nataangué’’ est prévue sur un hectare, sur laquelle on aura des activités de pisciculture, de l’agriculture et de l’élevage», ajoute-t-il.
Un jardin communal qui, à ses yeux, suscite beaucoup d’espoir pour sa localité. Car, conclut-il, «avec les châteaux d’eau déjà installés, nous disposons des capacités de stockage de 35 mètre cube après avoir une pompe d’une capacité 10 fois supérieure que celle qui était sur place grâce un champ solaire de 80 plaques de 250 watts.»
Après de longues années d’études supérieures, il décida de retourner à la terre. C’était en 2004, l’année marquée par le passage des criquets pèlerins. Il a en effet exploité les terres de ses aïeux du village de Klim, situé à 9 kilomètres à l’est de la commune de Linguère.
Sur une superficie de quelques 12 hectares et à un pas de la tombe d’un de ses grands-pères, l’actuel ministre de l’Industrie et des Mines récolte d’importantes quantités de produits des parcelles des différentes variétés qui y sont aménagées. Sans compter les 30 hectares riz emblavés dans la Vallée du fleuve Sénégal.
«Ces terres soulagent un peu tout petit peu les populations de Linguère et du Djoloff en général qui avaient l’habitude d’acheter les légumes à Potou (département de Louga) et à Matam», a déclaré M. Ndiaye.
«Mon attachement aux champs s’explique par le fait que mon père était un grand agriculteur. Il nous a formés sur ce domaine», révèle-t-il.
Avant d’ajouter : «Quand on était jeunes, nous passions, ici, au moins trois mois pour cultiver. Je l’ai fait jusqu’au baccalauréat. Nous dormions dans des cases.»
A cet effet, le ministre de l’Industrie a invité les autorités étatiques à faire pareil afin de participer ensemble à l’atteinte à l’autosuffisance alimentaire.
Un jardin agricole communal de 50 ha à Linguère
Selon toujours l’édile de la commune de Linguère, suite au projet d’agriculture lancé par le Président de la République, le conseil municipal a signé une convention de 3 ans avec la direction des Eaux et forêts, sur un titre foncier de plus de 50 hectares inexploités depuis l’époque coloniale.
«Nous savions qu’il était possible de faire un jardin urbain au niveau de la ville en aménageant une partie. Ils ont accepté de signer avec la mairie une convention sur 11 hectares. Parce que ce que nous faisons n’est pas en contradiction avec leur mission», s’est réjoui Aly Ngouille selon qui, ce projet devrait créer entre 75 et 100 emplois. «Il y a quelques 25 parcelles de 2500 mètre carré à distribuer aux maraichers de Linguère et nous avons 100 demandes. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui se sont investis à débroussailler les périmètres. Avec l’appui de l’Anida, une ferme ‘’nataangué’’ est prévue sur un hectare, sur laquelle on aura des activités de pisciculture, de l’agriculture et de l’élevage», ajoute-t-il.
Un jardin communal qui, à ses yeux, suscite beaucoup d’espoir pour sa localité. Car, conclut-il, «avec les châteaux d’eau déjà installés, nous disposons des capacités de stockage de 35 mètre cube après avoir une pompe d’une capacité 10 fois supérieure que celle qui était sur place grâce un champ solaire de 80 plaques de 250 watts.»
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