Le wifi est-il l’avenir du train ? Comme la SNCF (qui veut connecter tous ses TGV en 2017 et propose Internet sur les Paris-Lyon), Alstom semble désormais en être convaincu. Le constructeur ferroviaire a annoncé, mercredi 21 décembre, qu’il prenait le contrôle de la société britannique Nomad Digital, leader mondial des solutions de connectivité destinées à l’industrie ferroviaire, pour un montant qui n’a pas été dévoilé.
Nomad Digital, 30 millions de livres de chiffre d’affaires (35,7 millions d’euros), emploie environ 230 personnes et possède 13 bureaux dans le monde, principalement au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, au Canada, en Australie et aux États-Unis. « Cette acquisition nous permet de nous renforcer dans l’amélioration de la connectivité des voyageurs à bord et dans la maintenance numérique à travers l’Internet des objets », souligne Pascal Cléré, vice-président de la division mobilité numérique d’Alstom.
Nomad Digital compte, parmi ses 80 clients opérateurs ferroviaires dans plus de 40 pays, Eurostar, le groupe public américain Amtrak ou la société nationale autrichienne OBB. L’entreprise a déjà travaillé avec Alstom, en particulier pour l’installation du wifi à bord des trains Coradia Continental en Allemagne et des trains New Pendolino pour SBB en Suisse.
DIVERTISSEMENT ET TÉLÉMAINTENANCE
Nomad Digital propose des solutions de connexion wifi ainsi que des plates-formes de divertissement (vidéo, musique, lecture) ou encore du service à bord connecté permettant, par exemple, de commander son café depuis sa place ou de repérer la position du chariot de ravitaillement dans le train.
La société britannique offre aussi des services de télémaintenance, grâce à sa maîtrise des objets connectés. Portes des voitures, réseaux de climatisation ou d’électricité, poste de pilotage peuvent ainsi être surveillés en ligne, permettant de fournir une assistance à distance au conducteur et au personnel présent dans le train.
L’achat de Nomad Digital est en ligne avec la stratégie d’Alstom, qui prévoit une croissance à deux chiffres du numérique ferroviaire dans les prochaines années, en particulier en Asie. « Nous souhaitons clairement accélérer dans le digital, affirme Pascal Cléré. C’est un axe clé pour améliorer la performance opérationnelle de nos clients, développer des solutions sur mesure pour eux et enrichir l’expérience passagers. »
Alstom confirme aussi son tropisme international et la tendance à la dématérialisation de son chiffre d’affaires. La fabrication de trains ne représente plus désormais que 46 % de son chiffre d’affaires contre 54 % pour les services au sens large, dont un tiers pour la signalisation et les systèmes.
La transaction, qui implique plusieurs fonds d’investissement (Amadeus Capital Partners, SEB Venture Capital, Deutsche Telekom Strategic Investments), devrait être clôturée début janvier 2017. Alstom lancera l’intégration de Nomad Digital dans son propre groupe à ce moment-là, tout en veillant à ce que la société opère comme une filiale à part entière, en conservant sa marque connue et son identité propre.
Nomad Digital, 30 millions de livres de chiffre d’affaires (35,7 millions d’euros), emploie environ 230 personnes et possède 13 bureaux dans le monde, principalement au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, au Canada, en Australie et aux États-Unis. « Cette acquisition nous permet de nous renforcer dans l’amélioration de la connectivité des voyageurs à bord et dans la maintenance numérique à travers l’Internet des objets », souligne Pascal Cléré, vice-président de la division mobilité numérique d’Alstom.
Nomad Digital compte, parmi ses 80 clients opérateurs ferroviaires dans plus de 40 pays, Eurostar, le groupe public américain Amtrak ou la société nationale autrichienne OBB. L’entreprise a déjà travaillé avec Alstom, en particulier pour l’installation du wifi à bord des trains Coradia Continental en Allemagne et des trains New Pendolino pour SBB en Suisse.
DIVERTISSEMENT ET TÉLÉMAINTENANCE
Nomad Digital propose des solutions de connexion wifi ainsi que des plates-formes de divertissement (vidéo, musique, lecture) ou encore du service à bord connecté permettant, par exemple, de commander son café depuis sa place ou de repérer la position du chariot de ravitaillement dans le train.
La société britannique offre aussi des services de télémaintenance, grâce à sa maîtrise des objets connectés. Portes des voitures, réseaux de climatisation ou d’électricité, poste de pilotage peuvent ainsi être surveillés en ligne, permettant de fournir une assistance à distance au conducteur et au personnel présent dans le train.
L’achat de Nomad Digital est en ligne avec la stratégie d’Alstom, qui prévoit une croissance à deux chiffres du numérique ferroviaire dans les prochaines années, en particulier en Asie. « Nous souhaitons clairement accélérer dans le digital, affirme Pascal Cléré. C’est un axe clé pour améliorer la performance opérationnelle de nos clients, développer des solutions sur mesure pour eux et enrichir l’expérience passagers. »
Alstom confirme aussi son tropisme international et la tendance à la dématérialisation de son chiffre d’affaires. La fabrication de trains ne représente plus désormais que 46 % de son chiffre d’affaires contre 54 % pour les services au sens large, dont un tiers pour la signalisation et les systèmes.
La transaction, qui implique plusieurs fonds d’investissement (Amadeus Capital Partners, SEB Venture Capital, Deutsche Telekom Strategic Investments), devrait être clôturée début janvier 2017. Alstom lancera l’intégration de Nomad Digital dans son propre groupe à ce moment-là, tout en veillant à ce que la société opère comme une filiale à part entière, en conservant sa marque connue et son identité propre.
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