Le procès de Imam Ndao et 29 autres accusés se poursuit devant la Chambre criminelle à formation spéciale, où Alioune Badara Sall a comparu, ce mardi.
Au fil de son interrogatoire, il s'est aperçu que l’accusé, 43 ans, «ne savait pas quel type de financement il possédait» et «ne connaissait pas aussi la teneur du projet immobilier » du «cerveau» Mactar Diokhané, «financé par une cellule terroriste. »
L’ingénieur en génie civil a nié avoir fait l'apologie du terrorisme. « Je n’ai aucun lien avec les cellules terroristes », a-t-il dit, rejetant le surnom «Imam Aly», qui figure sur l’ordonnance de renvoi.
Le Dg du Groupe immobilier Actif Sarl est poursuivi pour acte de terrorisme par menace, association de malfaiteurs, financement du terrorisme et blanchiment de capitaux. La thèse soutenue par le parquet s’appuie sur le fait que l’accusé aurait reçu de l’argent provenant d’un financement du terrorisme, qu’il avait au moins une fois partagé un projet avec des « intermédiaires » de Boko Haram, et qu’il aurait eu des « liens » avec des sénégalais de cette mouvance islamiste, notamment Mactar Diokhané. Ce dernier lui avait confié un projet pour la construction d’une maison R+1, abritant un « daara ». L’argent serait le fruit d’un financement du terrorisme.
Le présumé complice de Imam Ndao a nié les faits qui lui sont reprochés. Au point que certains ont vite fait de soutenir que l’accusé est injustement cité dans le procès pour apologie du terrorisme. «Je connais Mactar Diokhané. Il a enseigné le Coran à mes enfants, jusqu’à ce que je découvre certaines idéologies sur lesquels on n’est pas d’accord. J’ai retiré mes enfants de son daara parce que j’avais entendu dire qu’il critiquait certains de nos oulémas », se rappelle Alioune Badara Sall.
L’accusé a soutenu n'être pour rien dans le Jihadisme, répétant ne pas connaître des membres de Boko Haram. «Le Jihad fait partie de l’islam. Ce sont des étapes et, à chaque personne son Jihad. Ma conception du djihad c’est travailler, m’efforcer moi-même à appliquer la religion. Je suis pour un djihad interne et non pour le djihad violence. Je ne suis pas un partisan de la violence », conteste-t-il. Il a nié avoir reçu de l’argent de Abubakr Seikhau, chef du Boko Haram, pour un projet. Alioune Badara Sall a balayé d’un revers de la main des déclarations qu’il aurait faites devant les enquêteurs de la DIC…
Au fil de son interrogatoire, il s'est aperçu que l’accusé, 43 ans, «ne savait pas quel type de financement il possédait» et «ne connaissait pas aussi la teneur du projet immobilier » du «cerveau» Mactar Diokhané, «financé par une cellule terroriste. »
L’ingénieur en génie civil a nié avoir fait l'apologie du terrorisme. « Je n’ai aucun lien avec les cellules terroristes », a-t-il dit, rejetant le surnom «Imam Aly», qui figure sur l’ordonnance de renvoi.
Le Dg du Groupe immobilier Actif Sarl est poursuivi pour acte de terrorisme par menace, association de malfaiteurs, financement du terrorisme et blanchiment de capitaux. La thèse soutenue par le parquet s’appuie sur le fait que l’accusé aurait reçu de l’argent provenant d’un financement du terrorisme, qu’il avait au moins une fois partagé un projet avec des « intermédiaires » de Boko Haram, et qu’il aurait eu des « liens » avec des sénégalais de cette mouvance islamiste, notamment Mactar Diokhané. Ce dernier lui avait confié un projet pour la construction d’une maison R+1, abritant un « daara ». L’argent serait le fruit d’un financement du terrorisme.
Le présumé complice de Imam Ndao a nié les faits qui lui sont reprochés. Au point que certains ont vite fait de soutenir que l’accusé est injustement cité dans le procès pour apologie du terrorisme. «Je connais Mactar Diokhané. Il a enseigné le Coran à mes enfants, jusqu’à ce que je découvre certaines idéologies sur lesquels on n’est pas d’accord. J’ai retiré mes enfants de son daara parce que j’avais entendu dire qu’il critiquait certains de nos oulémas », se rappelle Alioune Badara Sall.
L’accusé a soutenu n'être pour rien dans le Jihadisme, répétant ne pas connaître des membres de Boko Haram. «Le Jihad fait partie de l’islam. Ce sont des étapes et, à chaque personne son Jihad. Ma conception du djihad c’est travailler, m’efforcer moi-même à appliquer la religion. Je suis pour un djihad interne et non pour le djihad violence. Je ne suis pas un partisan de la violence », conteste-t-il. Il a nié avoir reçu de l’argent de Abubakr Seikhau, chef du Boko Haram, pour un projet. Alioune Badara Sall a balayé d’un revers de la main des déclarations qu’il aurait faites devant les enquêteurs de la DIC…
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